
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social
14ème journée de grève des travailleurs de la CCIR
7 mai 2003
Le fret de l’aéroport de Roland Garros était hier le quartier général de la grève des employés de la Chambre de commerce. Les manifestants soutenus par l’Intersyndicale de la CCIR CFDT, CFR/CGC, CGTR, FO, SNAPCC, SNASSIS, entamaient hier matin leur quatorzième journée de grève. Plus d’une centaine de personnes, toujours mobilisées, attendaient la visite d’une délégation de la CGTR Ports et Docks. Les travailleurs du Port ont rejoint ceux de Saint-Denis hier matin. L’arrivée était attendue, l’accueil n’en fut que plus chaleureux : « Tous ensemble ».
Tous se sont salués et Michel Séraphine, secrétaire général de la Fédération CGTR Ports et Docks prenait le haut-parleur pour assurer de la solidarité et de la détermination de chacun. Il expliquera, après son intervention que « la solidarité est forte dans la culture syndicale du Port, ce n’est pas un vain mot. Les camarades sont en lutte sur Saint-Denis nous venons leur apporter un soutien fort et massif : tout le personnel de la Chambre de commerce et d’industrie Port-Réunion est en grève de solidarité. Nous sommes venus sur Saint-Denis ». Ce rendez-vous a pris d’autant plus d’importance par rapport « aux déclarations de guerre du MEDEF et du président de la CCI », faites la veille.
Si les négociations n’ont pas recommencé, explique-t-il c’est que « le président ne nous a envoyé que de faux négociateurs, qui n’étaient pas membres de la commission paritaire. Nous sommes venus demander l’ouverture de véritables négociations pour discuter des revendications des personnels. Le combat continue plus que jamais, s’ils ne viennent pas vers nous, nous irons vers eux ».
Pour tous les manifestants les négociations sont désormais inéluctables. « Soit les négociations commencent, soit une extension du conflit et à prévoir », déclare Michel Séraphine. La commission exécutive, qui a réuni lundi soir l’ensemble des personnels de la CCI, les dockers, et les syndicats de marin (remorqueurs et lamaneurs) a décidé de rejoindre le mouvement de grève. C’est toute l’activité portuaire qui va être paralysée dès aujourd’hui.
La matinée d’hier pour les manifestants a été marquée par cet élan de solidarité qui s’est ensuite exprimé en musique, avec le maloya de la CGTR, des airs connus que beaucoup suivaient, entonnaient, en déformant les paroles pour exprimer leur propre colère. Un véritable spectacle son et lumière.
Les travailleurs se sont ensuite rendus devant l’aéroport pour manifester afin de faire aboutir leurs revendications.
L’Intersyndicale de la CCIR CFDT-CFE/CGC CGTR FO SNAPCC SNASSIS s’est de nouveau réunie hier soir pour décider de la suite des actions et travailler à faire de nouvelles propositions à la direction. Nous avons réussi à joindre Corinne Ramoune de la CGTR qui se félicitait de la mobilisation de l’ensemble des travailleurs : « La Fédération des Ports et Docks est restée avec nous toute la journée. Cet après-midi nous avons reçu le soutien des enseignants qui sont venus en masse en sortant de Saint-André pour nous rejoindre. La CGTR PTT nous a rejoint, et aussi le commerce, plus le Bâtiment, tout le monde était là ».
Ce rassemblement est pour elle « notre réponse à la solidarité que les patrons ont portée au président Macé hier. Ils étaient tous autour de lui pour la conférence de presse. Et bien nous sommes nous aussi rassemblés, tous secteurs d’activités confondus ». Pour la CFDT, Patrice Andriana déplore que « malgré notre mobilisation solidaire, nous n’avons pas eu de contacts directs avec l’employeur ». Il annonçait de probables mouvements hors de l’aéroport, vers les chambres consulaires, sans doute. Mme Lokate Ah-Koon (SNAPCC) a annoncé la tenue d’une conférence de presse aujourd’hui à 11 heures.
An plis ke sa |
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Propositions du président de la C.C.I.R.
Dans un courrier adressé hier aux délégués syndicaux, le président de la CCIR a rappelé « le cadre des propositions » formulées à plusieurs reprises : Il faut savoir que selon leurs métiers et leurs affectations, les quelque 600 salariés de la Chambre ne sont pas tous au même régime horaire. Certains - le personnel du siège par exemple - travaillent 33,75 heures par semaine ; d’autres sont aux 35 heures ; d’autres encore, au port et à l’aéroport notamment, font entre 37 et 39 heures. « Nous proposons de maintenir dans leur temps horaire actuel les personnels travaillant 33,75 et 35 heures et de faire passer tous les autres aux 35 heures », disait lundi le président de la chambre consulaire. La proposition a été refusée par les grévistes dimanche soir lors de la dernière réunion de concertation en date à la Direction du travail. Les grévistes revendiquent en effet un passage de 1.558 à 1.513 heures par an, soit 6,5 jours de travail en moins par an. Dans un communiqué publié lundi, la Fédération syndicale unitaire (FSU) « assure son total soutien aux employés de la CCIR en lutte depuis deux semaines et condamne le refus de dialogue pour l’application des 35 heures et la revalorisation de leurs salaires. L’attitude de la direction de la CCIR nous fait douter de sa capacité à gérer sa mission de service public dans le transport aérien et maritime », conclut la FSU par la voix de Vincent Cellier. |
Deuxième journée de grève |
Première suspension de réunion officielle à la CISE-Réunion |
Les grévistes de la CISE-Réunion ont connu leur première suspension de réunion officielle depuis le début de la grève lundi. C’est au cours de l’après-midi, au siège de social de Saint-Denis, que la direction de M.Giraud a proposé une augmentation mensuelle de 80 euros comme premier point de revendication (sur les neufs autres) au lieu de 150 euros réclamés. L’Intersyndicale UNSA-CGTR a refusé cette proposition incluant la prime d’ancienneté, deux éléments totalement distincts que la direction amalgame. Les grévistes de la CISE-Réunion donnent rendez-vous ce matin pour faire le point de la situation. À noter que la direction leur a confisqué tous les téléphones portables professionnels et tous les véhicules utilitaires depuis le début de cette crise. |
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