Voyage dans la blogosphère musicale réunionnaise

Nathalie Natiembé

3 novembre 2007

Encore un blog sur une artiste "péï" pour continuer dans la veine des carnets Web de musique réunionnaise. Je ne suis pas allé chercher n’importe quoi pour ce samedi blog, c’est du solide, de la vraie culture réunionnaise, puisqu’il s’agit (excusez du peu) du carnet Web de la nouvelle diva du maloya réunionnais, Nathalie Natiembé. Vous voyez qu’après Alain Peters, on continue dans le 1er choix ! Comme à l’accoutumée, je vais vous délivrer la bonne parole qui est en première page de ce carnet, car pourquoi inventer ce qui est là, très bien écrit et qui résume assez justement un blog de cette qualité ? Voici donc ce que vous découvrirez en première page si vous allez surfer du côté de chez Nathalie Natiembé : « Poésie créole finement ciselée, musique métissée et aventureuse : Nathalie Natiembé plonge le maloya dans une nouvelle ère.
Ceux qui l’ont croisée, sur son île de La Réunion ou lors de l’une de ses escapades scéniques en Europe, le savent : Nathalie Natiembé est un phénomène. C’est la quarantaine passée, en 1997, qu’elle commence à prendre les scènes d’assaut. Son charisme naturel, étonnant comme détonnant, fera le reste ; le public est conquis par son unique énergie, sa poésie mixant intimes inspirations et aspirations actuelles aux “zistoir son péi”. A capella, parfois juste accompagnée de son triangle, Natiembé n’a pas besoin d’artifices pour passionner. “Sanker” est son second opus, enregistré avec des musiciens des îles voisines, parmi les plus influents de l’Océan Indien : Lélou Menwar, le Mauricien, pose sa patte noire, comme Régis Gizavo, le Malgache, son accordéon. Sami Pageaux, fils de l’emblématique Danyèl Waro, et Jean Amemoutou, petit-fils du chanteur populaire Maxime Laope, sont les fidèles percussionnistes présents tout au long des plages du disque comme en tournée. Son âme de rockeuse imprègne son maloya ; juste sa voix filant le blues, et un roulèr, le tambour ancestral, pour rythmer les mots, Natiembé chante l’Afrique et sa rencontre avec le Mozambique (“Zanamatopé”), terre de ses ancêtres qu’elle prie dans l’émouvant “Ex Voto”, poétise son île en rendant hommage à Cilaos, tout en gardant les yeux ouverts sur la réalité de la vie partout et ailleurs... »
Je vous avais prévenu, c’est tout un programme chez cette femme hors normes. Sur son carnet Web, il n’y a rien à jeter, et pour parodier Brassens : « Dans l’île déserte, il faut tout emmener ! ».
Le plus de ce blog, c’est que dès que vous cliquez sur le lien, vous entendez la voix magique de cette grande artiste qui vous entraîne dans un maloya chaloupé et enivrant. Autre chose également, c’est l’image choc que l’on voit en premier, la "Diva", rire en tranche de papaye, qui vous explose au visage comme une grosse bouffée de bonne humeur. Cette photo, plus je la regarde et plus elle me fait penser à une autre artiste, une grande artiste ! Elle était américaine et elle a enivré les nuits parisiennes, c’était Joséphine Baker. J’ignore si c’est fait exprès, mais dieu que la ressemblance est frappante !
Voilà, je crois vous avoir donné le maximum d’infos, ils ne vous reste plus qu’à vous précipiter à cette adresse : (http://www.myspace.com/nathalienatiembe). Vous verrez que vous allez devenir accros à ce blog, c’est du bon, du solide, et nul doute que le talent de Mme Nathalie Natiembé n’est pas étranger à cette belle réalisation.

Philippe Tesseron

http://tesseron.blogspace.fr/


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