
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Saint-Joseph
Inquiétudes de Patrick Lebreton
5 août 2003
Saint-Joseph est exclu des études portant sur le tracé du futur TCSP régional et du développement des TIC : c’est à partir de ce constat que le maire de cette commune, Patrick Lebreton est monté au créneau hier lors d’une conférence de presse. Dans la foulée, une motion a été votée hier soir lors du conseil municipal. Pour le maire de la commune du Sud sauvage, le bassin de vie que représentent les communes de Saint-Joseph, la Petite-Île et Saint-Philippe, avec près de 40.000 habitants aujourd’hui, et 60.000 habitants à terme, ne peut être « exclu des éléments du développement de la micro-région Sud dans les 10, 15 ans à venir ». « Pour ce qui concerne l’internet à haut débit, le flux s’arrête à Saint-Pierre », affirme le maire de Saint-Joseph. Or, poursuit-il, dans les trois communes du Sud sauvage, il existe quatre lycées, plusieurs collèges, une cinquantaine d’écoles. Sans compter, pour ce qui concerne Saint-Joseph, la présence de services tels que la CAF, l’ANPE, des banques, un hôpital le futur pôle de santé… Autant de raisons pour ne pas accentuer ce que l’on qualifierait de "fracture numérique".
Même constat pour le tracé du futur TCSP régional qui comprend le triangle Saint-Louis/Le Tampon/Saint-Pierre mais qui, déplore le maire de Saint-Joseph, ne prend pas en compte sa commune. « Nous sommes d’accord sur le projet », explique Patrick Lebreton. « C’est la voie par excellence pour une alternative au tout automobile ». Et de s’interroger : « Cette alternative serait-elle valable pour tout le monde sauf pour nous ? ». Pour lui, si comme le prévoit l’étude en cours, le TCSP régional s’arrêtait à Saint-Pierre, alors cela signifierait « la condamnation annoncée du bassin de vie Saint-Joseph/Petite-Île/Saint-Philippe. Nous serions alors dans une logique de ghettoïsation contre laquelle je m’élève… »
Pour autant, s’il déplore l’orientation prise par les études en cours concernant le TCSP régional et le haut débit, le maire de Saint-Joseph souhaite se placer non dans une logique de condamnation, mais de propositions. Il en avance d’ailleurs deux. En premier lieu, profiter de la discussion prochaine sur le redéploiement des crédits européens (195 millions d’euros) pour en faire bénéficier le développement de la micro-région Sud non plus dans un triangle Saint-Louis/Le Tampon/Saint-Pierre, mais en élargissant ce triangle au bassin de vie Petite-Île/Saint-Joseph/Saint-Philippe. Ainsi, estime le maire de Saint-Joseph, on éviterait de tomber dans les erreurs d’aménagement du passé.
Seconde proposition de Patrick Lebreton : que l’État agisse auprès de la CIVIS et de la CC Sud pour qu’un véritable Schéma de cohésion (SCOT) soit élaboré pour un développement équilibré. En conclusion, Patrick Lebreton « lance un appel au bon sens » en direction de l’État, de la Région et du Département. Car, affirme-t-il, « nous ne pouvons accepter une vision de l’avenir qui acterait l’exclusion du Sud sauvage ».
« Intervenir dans le financement des équipements pour un vrai rééquilibrage » |
Le 28 avril dernier, lors de la visite d’une délégation de la Région conduite par son président, Paul Vergès, la problématique du développement de Saint-Joseph avait été abordée. Voici ce que déclarait le maire de Saint-Joseph : « La volonté d’équilibrer, d’aménager de manière harmonieuse qu’a défendue le président ce matin, reprend en écho ce que nous avons toujours mis en avant. Le président de la Région est un grand observateur de La Réunion et donc il sait pertinemment que le Sud aujourd’hui est le parent pauvre du développement. Mais comment réussir demain un développement qui ne soit pas celui d’hier, c’est-à-dire qui endommage véritablement la vie et l’avenir de nos enfants : tout l’enjeu est là, dans le développement durable. C’est la volonté de la municipalité de Saint-Joseph, avec un certain nombre de collectivités, dont la Région, de réussir le pari sur demain ».
Concernant le désenclavement routier de Saint-Joseph, la visite de la Région aura permis de prendre toute l’ampleur du problème et d’évoquer les solutions. À ce sujet, Patrick Lebreton soulignait : « On ne peut plus attendre très longtemps de régler le problème de la sortie des camions sur Saint-Joseph. Or, le projet de route-digue, qui coûtera plus de 50 millions de francs ne peut pas se faire sans la réalisation du pont de la contournante, voire l’entrée Ouest de la contournante. Si nous réussissons les deux premiers tronçons, la population verra que chacun des partenaires bouge dans le bon sens ». De son côté, le président de la Région, interrogé sur le développement et le désenclavement de Saint-Joseph déclarait : « Nous partons du schéma d’aménagement régional qui est la loi pour tous et qui constate que les pistes d’aménagement stratégiques pour La Réunion, c’est le rééquilibrage des micro-régions, avec le constat que le Sud a été, si l’on peut dire sacrifié, et qu’en tous cas, il est en retard dans un certain nombre d’équipements. À notre avis, dans cette démarche de rééquilibrage, il faut tirer les leçons de ce qui s’est fait ailleurs. La situation privilégiée du Sud, c’est que la présence de collectivités importantes dans la zone doit nous faire souligner un aspect important : les différentes agglomérations s’équilibrent. Saint-Pierre ne joue pas dans le Sud le rôle de Saint-Denis dans le Nord. Ni Le Tampon le rôle de Saint-Paul dans l’Ouest par son poids démographique. Vous avez 70.000 habitants à Saint-Pierre, 60.000 au Tampon, 45.000 à Saint-Louis et plus de 30.000 à Saint-Joseph. Cet équilibrage régional doit être maintenu. Et pour cela, il faut aider celui qui a été jusqu’à présent le plus sacrifié, c’est-à-dire aider Saint-Joseph. Pour cela, nous devons aider à la mobilité et ouvrir Saint-Joseph vers l’extérieur. Et pour cela, l’une des priorités, c’est la réalisation de la déviation de Grand-Bois. Ensuite, il y a l’accès même, la pénétration à l’intérieur de Saint-Joseph. Il y a des urgences et la priorité des priorités, c’est la réalisation de la route-digue à Goyaves, où circulent chaque jour 600 camions. Cette route-digue répond à une urgence, mais elle doit être l’amorce de l’endiguement de la rivière des Remparts pour sécuriser la ville. Nous avons ensuite à imaginer, à l’image de la Route des Tamarins, depuis le pont de l’Entre-Deux jusqu’aux Lianes une route au service des agglomérations de moyenne altitude pour permettre la fixation des activités sur place et non pousser à l’exode des populations. Cette route devra devenir la colonne vertébrale sur laquelle s’appuiera le développement des Hauts. Il y a là beaucoup à faire et dans nos discussions, nous avons dit que la balle est dans le camp de la commune. Nous attendons la remontée des projets pour les financer en priorité. C’est ainsi que nous respecterons les préconisations du SAR. Il ne suffit pas de proclamer qu’une région est en retard, il faut intervenir dans le financement des équipements pour un vrai rééquilibrage ». |
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Messages
12 décembre 2007, 06:19
Les maires de nos communes ne voient que le côté réalisation historique et prouesses technique. Il est dommage
de ne pas jouer du coté sauvage.Au jour où le volet environnement devient un axe essentiel du développement, la Réunion va toujours à contre courrant. des hectares de terrain agricole déclassés pour une route saturée avant même la fin des travaux.J’en passe et des meilleurs. notre île peut devenir une destination de luxe pour les tourristes.si seulement nos élus voyaient où réside le luxe.lorsque ces projets d’aménagement arriverons aux bouts, nous dirons adieu àl’île intense, à l’ile aux parfum. à la Réunion. les propriétaires ne seront plus les natifs mais des fortuné qui spéculeront et qui creuserons d’autant plus l’écarts entre les locaux et les autres. et l’ile pourra se vanter d’avoir gardé le mégalo de la région aux pouvoirs.entre le développement durable et les routes champignons, il semble contradictoire de parler d’environnement, et de spécificités.