Social

Neuf agences sur quatorze fermées

L’Agence Nationale Pour l’Emploi entame une grève pour trois jours au moins

27 mai 2003

Les agents des 14 antennes de l’ANPE se sont donné rendez-vous hier à Champ-Fleuri devant la Direction régionale de l’agence. L’Intersyndicale CGTR-FO-SNU lutte aussi contre le démantèlement des services publics.
Elle estime que « après l’Éducation nationale, la DDE, le Trésor Public, etc, c’est au tour de l’ANPE d’être dans le collimateur des pouvoirs publics. La réforme du statut de l’ANPE a pour finalité de détruire tous les principes d’égalité de traitement, aussi bien des agents que des usagers. Elle tend vers une régionalisation de la gestion des ressources humaines et met en péril le principe de neutralité ».
Pour l’Intersyndicale, se battre aujourd’hui c’est « défendre le service public de l’emploi au service des usagers, affirmer la neutralité pour tous les usagers, garantir l’indépendance vis-à-vis de nos tutelles pour l’exercice de nos missions de service public définies par la loi et le code du travail ».
Les manifestants ont été rejoints par des grévistes de l’éducation nationale venus apporter leur soutien à des agents qui portent les mêmes revendications, à savoir le refus du projet de décentralisation du gouvernement. L’ANPE est partie pour trois jours de grève, un mouvement reconductible. La manifestation d’hier matin était purement symbolique car la Direction régionale n’a pas de marge de manœuvre. Il s’agissait d’afficher clairement le refus de cette réforme. Aujourd’hui les agents seront à Saint-Benoît, et mercredi ils partiront de l’ancienne gare routière pour aller vers la préfecture.


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