À 20 heures 10 sur TPS Cinéculte : ’La ville est tranquille’

... pas tant que ça !

21 juillet 2006

Un film de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Jean-pierre Darroussin...

Michèle est une ouvrière à la criée aux poissons, qui s’est mise en tête de sauver sa fille toxicomane. Paul trahit ses amis dockers en grève pour devenir chauffeur de taxi. Viviane Froment est une musicienne qui ne supporte plus la gauche réaliste que représente son mari. Abderamane, transformé par la prison, cherche à aider ses frères. Claude a des affinités avec des militants d’extrême droite. Gérard a un rapport à la mort, la sienne et celle des autres, qui prête au mystère.
Les parents de Paul, retraités, ne voteront plus jamais. Le corps d’Ameline affiche la santé qu’elle voudrait insuffler au peuple en lui rappelant ses origines pré-monothéistes. Sarkis se bat pour le piano à queue dont il rêve.

Que dire sur le film que les heureux parabolés pourront voir ce soir, sinon que c’est du Guédiguian, du pur, du vrai et puis c’est aussi Marseille, la ville de prédilection de l’auteur et plus particulièrement le quartier de l’Estaque où tout peut arriver et où tout arrive.
Je suis vraiment admiratif de cet homme (Robert Guédiguian). Les histoires de ce quartier se succèdent et malgré tout, il trouve toujours matière à poursuivre, à croire que l’Estaque est aussi grand que New York. "La ville tranquille" n’est pas une histoire simple, bien au contraire, il y a plusieurs scénarii composés d’histoires singulières, enchevêtrées qui se déroulent dans le même temps et dans le même espace.
Au final, ce bon mélange donne un film abouti où tout a été dit, mais surtout une chose transparaît, c’est qu’en fait, la ville n’est pas si tranquille que cela.

Philippe Tesseron
http://www.espaceblog.fr/teletesseron/


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus