Première partie : Un ex-policier, Marc Lorca, voit son épouse mourir des suites d’un terrible accident de voiture, survenu alors qu’il était au volant. Auparavant alcoolique, Lorca semble s’effondrer sous le poids de la culpabilité. Mais une ancienne collègue, Marianne Duriez, devenue depuis peu capitaine de police, lui apprend que l’accident n’est pas à mettre au compte d’une quelconque négligence de sa part. L’enquête des experts a en effet révélé que l’axe de direction du véhicule a été saboté. Peu à peu, la liste des suspects s’étoffe. Lorca réalise alors qu’il ne connaît rien du passé de sa défunte femme, qui faisait visiblement partie d’un groupuscule d’extrême gauche.

Deuxième partie : A force de fouiller son passé et de traquer des fantômes, Marc Lorca a fini par passer de "l’autre côté" - Marianne, qui fut jadis sous ses ordres, dirige les recherches, troublée de plonger dans la vie de son ancien chef, auquel elle voue une admiration sans bornes, elle va s’efforcer de trouver la vérité. Mais les fantômes de Lorca ne risquent-ils pas de devenir les siens ? Passés troubles a reçu en 2007, au Festival du film de télévision de Luchon, le grand prix de la mini-série, le prix de la réalisation et le prix de la musique originale.

Votre soirée Télé
Bonne soirée en perspective à la Télé ! En effet, les trois principales chaînes généralistes du réseau hertzien nous proposent des fictions intéressantes et variées. Tout d’abord sur Antenne Réunion, on pourra voir un nouvel épisode du "Commissaire Valence" avec Bernard Tapie. Ce n’est sans doute pas le meilleur programme de cette soirée, mais cela peut se laisser regarder, surtout si vous ne désirez pas veiller trop tard. Sur Télé Réunion on passe à la gamme supérieure avec un téléfilm en deux parties "Passés troubles". Ce téléfilm a reçu au festival de Luchon 2007 trois récompenses dont le Grand Prix de la mini-série. Mais ma préférence va tout de même pour le programme de Tempo avec en première partie de soirée, "Gaspard le bandit".

Le film que l’on peut regarder
"Gaspard le bandit" d’après le roman "Gaspard de Besse" de Jacques Bens est un téléfilm de cape et d’épée particulièrement émouvant et extrêmement bien réalisé. Gaspard est un bandit de grand chemin dans la Provence du 17ème siècle qui attaque les diligences et nargue les gendarmes. Sa jeunesse est derrière lui, mais avant de mourir, il va découvrir l’amour pour une femme et transmettre son savoir à un adolescent qui pourrait être son fils. Au début du film, Gaspard est grièvement blessé lors d’une attaque de diligence. Il en réchappe et parvient à duper le redoutable président de région Monsieur de Morières qui le croit mort. Le hors-la-loi rencontre Anne de Morières, la jeune épouse malheureuse du vieux président et en tombe amoureux tout en devinant que cette passion ne pourra le conduire qu’à la mort ! Le personnage qui a réellement existé a déjà été légèrement romancé dans le livre, mais le téléfilm a aussi beaucoup idéalisé Gaspard. Pour ce téléfilm, Benoît Jacquot et son scénariste Louis Gardel se sont appuyés sur le roman "Gaspard de Besse", mais ils ont décidé de vieillir le personnage principal (incarné par Jean-Hugues Anglade). Même quelque peu transfigurée, l’aventure de ce héros provençal est bien réussie et le charisme de l’interprète de Gaspard n’est certainement pas étranger à cette réussite.

Focus Télé !
Ce soir pour les couche-tard, il y a un programme intéressant sur Tempo et c’est donc sur le documentaire de Philippe Picard "Sonia Gandhi ou la tragédie du pouvoir" que j’ai posé ma loupe, car l’histoire de Sonia Gandhi n’est pas banale. Le 15 mai 2004 en Inde, Sonia Gandhi, à la tête du parti du congrès, remporte les élections législatives. Après treize ans d’absence, la dynastie Nehru-Gandhi est de retour sur le devant de la scène politique indienne. Si cette victoire assure à la veuve de Rajiv Gandhi le poste de Premier ministre de plein droit, celle-ci finit pourtant par renoncer au pouvoir trois jours après son triomphe. Il faut dire que Sonia Gandhi, de son nom de jeune fille Sonia Maino est d’origine italienne et malgré son ascension au sein du plus grand parti politique de l’Inde, la seule légitimité qu’elle pouvait revendiquer c’est sa filiation par le truchement de son mari assassiné Rajiv Gandhi, d’où les difficultés qui se seraient posées si elle avait accepté ce poste. Alors ce soir, n’hésitez pas à vous connecter sur Tempo afin de mieux connaître le destin de cette femme hors du commun.

http://tesseron.blogspace.fr/