ANPE / AFPAR

Pour une harmonisation des méthodes de travail

Convention 2003-2004 pour des « parcours de formation »

22 août 2003

Un séminaire a réuni hier au CENTHOR des responsables des quatorze agences ANPE et quatre centres AFPAR de l’île - organisme co-financé par la Région et le Fonds Social européen (FSE) - pour une journée de réflexion centrée sur les orientations 2003-2004 des parcours de formation et de retour à l’emploi des demandeurs d’emploi. L’ANPE recense 85.000 demandeurs d’emploi de catégorie 1 et 115.000 inscrits toutes catégories (huit au total).
La convention signée est une convention de partenariat visant à consolider une complémentarité des services rendus par les deux organismes, AFPAR et ANPE, dans le cadre de leur mission respective. L’ANPE intervient comme prescripteur de formation (aux côtés d’autres prescripteurs tels que l’ADI ou les Missions locales), en envoyant les demandeurs d’emploi en recherche d’un parcours de formation vers l’AFPAR, qui intervient comme ingénieur de mise en œuvre des parcours, mises à niveau ou qualifications.
Le but recherché par cette convention est d’élaborer un parcours global, sans rupture et sans renvois inutiles d’un pôle à un autre. Les demandeurs d’emploi devraient pouvoir construire un parcours qui ne soit plus le "parcours du combattant" si souvent décrié par des gens renvoyés d’un guichet à un autre, sans suivi réel.
En 2002, l’AFPAR a accompagné plus de 4.000 parcours de formation, dont certains à Mayotte (formation de formateurs) et à l’île Maurice (formation de conducteur de grue). « 51% des stagiaires se sont trouvés en situation d’emploi dans les six mois. Les autres ont soit repris un autre parcours de formation, soit sont toujours en recherche d’emploi » a précisé Fabrice Payet, directeur général de l’AFPAR. La convention signée hier ambitionne le suivi d’environ 6.000 parcours par an, à La Réunion ou en France.
En termes de diagnostic des besoins du territoire, l’ANPE - représentée lors du séminaire par son directeur départemental délégué, Jean-Philippe Turcotti - travaille à adapter l’action des divers partenaires aux besoins de développement du (ou des) territoire(s). En revanche, l’ANPE n’étend pas ce travail à des prospectives sur la région indocéanique.
Les responsables du suivi des dispositifs ont prévu de se réunir tous les mois. Un bilan sera fait au terme des deux années, en vue d’une reconduction éventuelle en 2005, poussant plus loin la collaboration.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus