À 21 heures 55 sur Télé Réunion : ’Désir d’enfants’

Procréer malgré le VIH

1er décembre 2006

Réalisé par Pascale Poirier.
En Martinique, à Fort-de-France, le professeur Honoré Charles Nicolas fait le point sur la pandémie. Il fut un des tout premiers professeurs martiniquais à parler du SIDA à l’occasion des “10 heures pour l’espoir”. Avec lui, nous abordons une question encore rarement traitée : un fait est en train d’émerger un peu partout dans le monde : le nombre de cas de transmission mère/enfant est en augmentation constante et les DOM ne sont pas épargnés par le phénomène.
De plus en plus, le SIDA est devenu une maladie transmissible, loin des simples échanges sexuels.
À Paris, à l’hôpital des enfants malades, des petits n’ont pu échapper à la contamination. D’autres femmes aujourd’hui aident ces enfants séropositifs à comprendre et à se défendre avec la vie.
Nous sommes chez le docteur Agnès Gianotti dans le 18ème arrondissement. Cette fois, nous participons à une démarche volontaire de désir d’enfants.
De nombreux couples atteints du SIDA, après de longues années de vie sexuelle protégée, désirent un jour procréer.
Le Conseil national du SIDA a beaucoup travaillé sur ce sujet.
À l’hôpital, nous suivons les étapes qui conduisent à une possible procréation : lavage de sperme, fécondation in vitro.

Comme vous le savez tous désormais, je suis un peu comme les joueurs de poker, je paie pour voir. J’ai donc payé de ma personne pour subir (désolé, il n’y a pas d’autres termes), 2 épisodes de "The Closer" sur Télé Réunion. Il est vrai que je n’étais certainement pas le seul à déguster cette soupe. Le lendemain, cela a été une horrible gueule de bois. En effet, pendant quelque mois, le vendredi soir sur le premier canal de RFO, on a pu se régaler d’une super série américaine, comme il en existe quelques-unes. Je me suis fié à mon nez et surtout, je me suis dit cela va continuer.

Pourquoi RFO ne continuerait-elle pas sur sa lancée ? La série précédente était "Cold Case : portés disparus". Comme je ne suis pas ce que l’on peut appeler un anglophone, j’ai pensé que "The Closer" c’était un nom qui sonnait bien, alors cela devait, toujours selon mon nez, être du même tonneau. Eh bien, c’est votre serviteur qui vous le dit, si vous comptez sur mon flair pour aller chercher des truffes, vous allez tout droit vers la déconvenue, vers un zéro pointé. Mon nez m’a trahi. L’infâme ! Je viens de décrocher une mauvaise note. Heureusement que je ne l’ai pas écouté ! J’ai préféré voir avant de vous recommander cette série et je trouve que c’est une heureuse initiative.
Vous savez, comme il est opiniâtre votre Philippe, eh bien, ce n’est pas un, mais 2 épisodes que j’ai ingurgité dans l’espoir de pouvoir trouver une once d’intérêt dans ce galimatias.

Tout d’abord, l’actrice qui joue le rôle principal a véritablement un problème avec son port de tête. Non seulement elle sur-joue, ce qui, en soi, est peut-être pardonnable, mais de plus, on dirait que sa tête ne suit ni son corps, ni sa pensée. C’est à croire que le tronc et la tête sont mués par des cerveaux différents, si cerveaux il y a ! Je ne vous parle pas du contenu, ni des énigmes tellement c’est désolant. J’ai l’impression de vous sauver d’un naufrage en vous disant : surtout ne regardez pas "The Closer".

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de lutte contre le SIDA et juste après cette série de seconde zone, on pourra revenir à des choses plus sérieuses, avec 2 émissions à partir de 22 heures sur Télé Réunion.
Tout d’abord, "Désir d’enfants et SIDA", ensuite "L’Afrique se mobilise contre le SIDA". Dans le premier, nous irons en Martinique mais aussi à Paris pour suivre les évolutions de la recherche sur la procréation malgré le VIH. En effet, bons nombres de femmes, malgré la maladie, souhaiteraient avoir une vie de famille et des enfants. Si, au début de l’épidémie, compte tenu de la mortalité quasi certaine à brefs délais, dès la contamination, la procréation était difficilement envisageable, désormais, avec les avancées de la science, les malades peuvent espérer vivre assez longtemps pour voir grandir leurs enfants. Alors, certaines femmes se disent : à quoi bon vivre si nous n’avons pas d’enfants ! Personne ne peut juger dès lors que l’enfant ne risque pas d’être contaminé lui-même et c’est bien le sens des recherches que nous verrons ce soir au travers de ce reportage. Parfois, nous le savons tous, le désir d’enfants est plus fort que toutes les misères et que toutes les maladies.

La seconde partie de cette soirée spéciale sera consacrée plus particulièrement au continent africain qui, comme chacun le sait, est l’endroit du monde où il y a le plus de séropositifs. Malheureusement, dans toute cette misère, il n’y a pas encore de lueur d’espoir, mais ce qui fâche, ce sont tous ces laboratoires qui vendent si chères les licences, alors qu’il faudrait tout faire pour que chacun ait accès aux médicaments. Mais là non plus, il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil.

http://www.espaceblog.fr/teletesseron/


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus