
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social
Grève dans l’Éducation nationale
18 avril 2003
Moment de tension hier après-midi au Barachois à Saint-Denis. Alors que le ministre des Transports, Gilles de Robien, se trouvait à l’intérieur de la préfecture en compagnie des parlementaires, les gendarmes sont intervenus pour faire dégager les abords du bâtiment où se trouvaient des centaines de grévistes de l’Éducation nationale. Deux personnes ont été interpellées.
Il fallait s’y attendre. La deuxième et dernière journée de visite à La Réunion de Gilles de Robien, ministre de l’Équipement, des transports et du logement, a été marquée par plusieurs manifestations du personnel de l’Éducation nationale. En grève depuis le lundi 7 avril dernier, les manifestants protestent contre le projet de transfert du personnel non-enseignant de l’Éducation nationale aux collectivités locales et contre le projet d’alignement des retraites du public sur celles du privé.
Tôt hier matin, 400 manifestants se sont massés devant la mairie de Saint-Louis, où le ministre était attendu pour une présentation par le maire saint-louisien, Cyrille Hamilcaro, des projets d’aménagement de la commune. Comme la veille à la DDE (Direction départementale de l’Équipement), le représentant du gouvernement a fait son arrivée sous les huées des grévistes mais également sous une pluie diluvienne.
Au même moment, à Saint-Denis, 200 manifestants, dont beaucoup de personnels ATOS (agents, techniciens et ouvriers de service) de l’Université faisaient le tour des Facultés pour faire cesser les cours. Le président de l’Université prenait la décision de faire fermer le campus.
Satisfaits, les manifestants rejoignaient alors leurs collègues qui se trouvaient déjà sur les pelouses de la préfecture au Barachois.
L’intersyndicale avait en effet, appelé les grévistes à « un grand pique-nique républicain » sur la "Place du gouvernement" pour faire écho au « déjeuner républicain »auquel Gilles de Robien avait convié les parlementaires.
Un important dispositif de sécurité avait été déployé, mais l’ambiance était plutôt bon enfant. Si certains parlementaires - comme René-Paul Victoria, le député-maire UMP de Saint-Denis - étaient copieusement sifflés par les grévistes, d’autres étaient chaleureusement applaudis. Ainsi c’est sous les applaudissements et les cris d’encouragement que la députée communiste Huguette Bello a traversé la foule avant d’entrer en préfecture. Et pour cause, dès le début du conflit, le Parti communiste réunionnais a pris position contre « l’absence de concertation imposée par le gouvernement ».
La tension a commencé à monter vers 13 heures 30, lorsque le convoi ministériel en provenance du stade de la caserne Lambert (où Gilles de Robien est arrivé en hélicoptère) est entré dans la cour de la préfecture en évitant les manifestants. Ces derniers ont alors rapidement contourné le cordon de gendarmes mobiles et ont pris position devant les deux entrées du bâtiment aux cris de « Raffarin démission ».
Une partie des grévistes débordait sur la chaussée, entravant de fait la circulation mais ne l’interdisant pas. Du coup, de nombreux automobilistes klaxonnaient en signe de soutien en arrivant au niveau du groupe de manifestants.
Une heure plus tard, ordre était donné aux gendarmes de faire dégager la rue et les abords du bâtiment. Ce qui a été fait sans ménagement mais sans heurts non plus. La police a toutefois procédé à l’arrestation de deux manifestants, qui ont été relâchés quelques heures plus tard.
L’intervention des forces de police a fortement déplu à l’intersyndicale. « Nous n’avons commis aucune dégradation, il est scandaleux que nous soyons traités comme nous l’avons été, mais il n’est pas question que nous nous laissions impressionner », s’insurgeait Vincent Cellier de la FSU en appelant au durcissement du mouvement.
Lorsqu’il a quitté la préfecture vers 15 heures 15 pour se rendre à la DDE, Gilles de Robien a encore longuement été hué. Margie Sudre, députée européenne UMP, a subi le même sort lorsqu’en sortant du bâtiment, elle a voulu aller à la rencontre des manifestants. Elle n’a pas pu s’exprimer.
Huguette Bello, par contre, a encore été applaudie et son prénom a été scandé par la foule. « À chaque fois que ce gouvernement dit qu’il veut la concertation, cela se termine dans la rue. C’est bien la preuve que dans ce dossier comme dans d’autres il veut agir par diktat et la fonction publique a raison de se mobiliser contre cela », disait-elle sous les applaudissements des manifestants. La députée était accompagnée de Philippe Berne, vice-président du Conseil régional délégué à la Recherche.
Vers 15 heures 30, Gilbert Romain, porte-parole de l’intersyndicale, appelait à « une grande manifestation » à Saint-Pierre le mercredi 23 avril. « Si au lieu de nous écouter le gouvernement persistait dans l’attitude qui a été la sienne aujourd’hui, alors il faudra que chacun prenne ses responsabilités », disait-il.
La grève est bien entendu reconduite jusqu’à cette date.
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