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Social
Contre les projets du gouvernement sur les retraites et la décentralisation
26 mai 2003
Malgré la pluie, plusieurs centaines de salariés de la fonction publique et du secteur privé se sont rassemblés devant la préfecture hier à l’appel de l’intersyndicale (CGTR, FO, FSU, SGEN-CFDT, UNSA). À Saint-Pierre, où le temps était plus clément, le rassemblement a réuni davantage de monde : bien plus de deux mille personnes. De nouvelles catégories de personnels ont été remarquées hier dans ce mouvement social, qui ne cesse de s’élargir au fil des semaines.
Les manifestants veulent à tout prix que le gouvernement accepte de négocier véritablement avec les forces vives du pays sur les problèmes de la retraite et de la décentralisation. L’avenir des emplois-jeunes, des autres personnes en emploi précaire et des chômeurs les préoccupe également. De même que la non prise en compte des besoins de La Réunion dans le projet de loi-programme pour l’Outre-mer. Car cela crée une situation extrêmement préoccupante dans notre pays. Pour aujourd’hui et encore plus pour les quinze ans à venir.
En France, le mouvement est également très fort, comme l’a montré la manifestation nationale organisée hier à Paris mais également dans de nombreuses villes de province. À La Réunion comme en France, les responsables syndicaux parlent de plus en plus de lancer une grève générale si le gouvernement refuse de dialoguer avec le peuple et ses représentants afin de résoudre les problèmes qui se posent.
Pour aujourd’hui, les syndicats réunionnais ont appelé à un rassemblement devant le siège de l’ANPE à Champ-Fleuri (Saint-Denis) à partir de 9 heures. En effet, le personnel de l’Agence sera en grève ce lundi pour s’opposer aux menaces de « privatisation du service public de l’emploi ».
Les syndicats appellent également à une grande manifestation demain à Saint-Benoît.
C’est une nouvelle fois contre les projets de réforme des retraites et de transfert du personnel non enseignants de l’Éducation nationale aux collectivités que des rassemblements ont été organisés hier à Saint-Denis et à Saint-Pierre par les syndicats et par les coordinations de l’Éducation nationale.
Les rumeurs disant que Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre, annoncera ce mardi la suspension du projet des IATOS (ingénieurs, agents, techniciens, ouvriers de service) ne semble guère avoir apaisé les craintes des manifestants. « D’abord, aucune annonce n’a été faite officiellement. Ensuite, même à supposer que le projet soit suspendu, il restera à régler le problème des aides éducateurs (employés en contrat emploi-jeune, ils seront licenciés dans quelques jours - NDLR) et il reste surtout celui des retraites », note Vincent Cellier de la FSU (Fédération syndicale unitaire). Il souligne que la vigilance est d’autant plus de mise que le gouvernement n’a pas caché son intention de faire passer en force la réforme des retraites.
Alors, les syndicats ont encore appelé à la mobilisation hier. En début de matinée, la pluie qui tombait sans discontinuer sur la cité dionysienne a fait craindre aux organisateurs un échec de la mobilisation. D’autant que ce dimanche était aussi jour de fête des mères.
Finalement, si l’affluence a été très loin des records des précédentes manifestations, plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement jusqu’aux jardins de la préfecture. À Saint-Pierre, c’est sous le soleil que les manifestants se sont réunis en plus grand nombre devant la mairie saint-pierroise.
Dans les deux villes, les personnels de l’Éducation nationale représentaient le plus grand nombre, mais on notait aussi la présence des agents des douanes, des impôts, des administrations pénitentiaire et judiciaire. Des salariés du secteur privé étaient également présents. Des représentants du Parti communiste réunionnais et de la Fédération socialiste étaient aussi mobilisés.
Les syndicats ont appelé à un rassemblement devant le siège de l’ANPE à Champ-Fleuri (Saint-Denis) aujourd’hui à partir de 9 heures. En effet, le personnel de l’Agence nationale pour l’emploi sera en grève ce lundi pour s’opposer aux menaces de privatisation du service public de l’emploi.
Les syndicats appellent également à une grande manifestation demain à Saint-Benoît.
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