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Social
• Grève des employés du G.I.H.P.
30 août 2003
Les salariés craignent une importante dérive financière.
Tandis qu’une majorité des employés permanents du GIHP - 24 salariés sur 38 - poursuivent la grève commencée lundi, pour protester contre le « licenciement illégal » du directeur, un conseil d’administration, suivi d’un repas, s’est tenu hier en fin d’après-midi à Saint-Gilles, à l’hôtel Alamanda. Le personnel gréviste a tenu à marquer sa présence devant l’hôtel, car la veille il avait vainement attendu la venue de la présidente du GIHP et de trois administrateurs, à la commission de conciliation réunie par l’Inspection du Travail. Selon les informations dont disposent les grévistes, la direction collégiale du GIHP marque plus de hâte à tenter de remplacer l’ancien directeur qu’à écouter les avertissements du personnel sur les risques de dérapages financiers qui guettent l’organisme.
Jean-Claude Poudroux, délégué syndical et délégué du personnel dans l’antenne Sud, ne cesse depuis lundi de tirer la sonnette d’alarme, rappelant que le GIHP a déjà été mis en liquidation judiciaire, en 1999. C’est dans ce contexte qu’a été recruté le directeur, Fabrice Souprayenmestry, avec pour mission de redresser la structure. « Il a redressé la situation en apportant une stratégie de travail qui a cassé les habitudes de certains ; cela ne plaît pas à tout le monde… Mais il a relevé le GIHP, dans l’intérêt des handicapés », commente le syndicaliste.
Les méthodes de rigueur budgétaire et d’organisation du travail introduites par le nouveau directeur lui auraient valu de solides inimitiés auprès de certains administrateurs qui, au départ de M. Lorion, l’ont remplacé par une nouvelle présidente, élue en avril. « Dès le 28 mai, lors d’un conseil d’administration, la présidente a demandé le concours d’un avocat et évoqué des mesures disciplinaires prises contre le directeur », poursuit le délégué syndical CGTR du GIHP. Pour le personnel, il ne fait pas de doute que le licenciement du directeur était planifié depuis le renouvellement de la présidence. Le motif en a été une altercation verbale entre le directeur et la présidente, cette dernière ayant décidé de faire acheter des téléphones portables pour certains administrateurs - le directeur rétorquant qu’il était plus important d’en doter les chauffeurs.
Sur divers prétextes, la présidence a fini par licencier Fabrice Souprayenmestry, en violation de son contrat qui précise que le directeur ne peut être licencié que « sur faute grave reconnue au plan pénal ». Devant les Prud’hommes, Fabrice Souprayenmestry a obtenu gain de cause tout récemment. Le jugement condamne le GIHP à payer au directeur 15.000 euros de congé payé, son salaire du 1er au 15 juillet, avec astreinte de 50 euros par jour de retard.
« Aux Prud’hommes, le jugement doit aller au fond- poursuit le délégué syndical CGTR. Que se passera-t-il lorsque le GIHP sera mis devant l’obligation légale de respecter le contrat qu’il a lui -même signé, et en particulier l’avenant sur le versement de trois ans de salaire en cas de départ du directeur ? »
Le personnel est parti à la grève pour défendre un autre salarié, renvoyé en toute illégalité. Une illégalité que dénonce aussi un courrier de l’Inspection du travail à la présidence du GIHP. Mais derrière les arguments avancés par les grévistes se profile le spectre d’une possible dérive financière susceptible de menacer autant l’emploi des salariés permanents du GIHP que les services aux handicapés.
« On a l’impression d’être devant un règlement de compte personnel. Il fallait couper la tête à un bonhomme ! », dit encore Jean-Claude Poudroux. « Mais le plus grave, c’est que le directeur a la capacité de transporteur légalement requise pour gérer une entreprise de transport public. Le comptable désigné pour le remplacer au pied levé n’a pas cette capacité. De sorte que le GIHP exploite encore aujourd’hui le diplôme du directeur licencié, sans rien dire à la DDE… ».
Le règlement de compte continue… mais le personnel espère encore que l’Inspection du travail pourra faire entendre raison à la présidence et aux membres du conseil d’administration qui la suivent.Les grévistes vont lancer une action de solidarité pour associer les salariés précaires (CES, CIA…) à cette « lutte contre l’injustice », alors que ces derniers sont actuellement « sous pression », selon les grévistes.
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