Musique

Subhash & The Cosmic Sound à Saint-Pierre

Ce soir au Tam Tam Café

15 mars 2003

À partir de 22 heures ce soir, Subhash & The Cosmic Sound sera en concert au Tam Tam Café. Au carrefour du jazz, de la musique celtique et de la musique indienne, ce groupe rassemble des musiciens d’origines diverses :
- Céline Bonacina, saxophoniste bien connue des scènes françaises et d’ailleurs ;
- Ramma Kisnah, chanteur dans le style hindoustani de l’Ile Maurice ;
- Sunil Deerpaul au violon et musicien du groupe MGI ;
- Anatholi Bulkin à la guitare et venu de Suède ;
- Sokalingam au mridangam et du groupe MGI ;
- enfin, le Saint-Pierrois Subhash Dhunoohchand, percussionniste de haut niveau au tabla.
Ce dernier est né à Maurice. Il a fait des études en Inde, joué et enregistré en Europe. Il s’est installé à La Réunion, où il est professeur de tabla au Conservatoire national de Région. Fils de Balram Dhunoohchand, professeur d’hindi, mais aussi chanteur traditionnel, Subhash a hérité de lui la passion de la musique indienne. Il a su très tôt maîtriser parfaitement toutes les techniques subtiles du tabla et le style du Ajrara Gharana.
Céline Bonacina, saxophoniste de 26 ans, vit à La Réunion depuis 1999. Musicienne confirmée et passionnée, elle commence ses études musicales à l’age de 7 ans par la voie traditionnelle des conservatoires à Belfort, Besançon, puis Paris. Parallèlement, son intérêt de plus en plus marqué pour les musiques improvisées la conduit sur les scènes parisiennes du jazz (Petit Journal Montparnasse, Duc des Lombards...), où elle se spécialise au saxophone baryton, puis à La Réunion où elle s’est intégrée dans le milieu musical réunionnais.
Le riche métissage de l’île amène Céline Bonacina à se produire dans divers styles de musique : jazz, musique indienne, musique réunionnaise, reggae... tout en enseignant le saxophone au Conservatoire national de Région.
Le tabla est l’instrument à percussion le plus répandu actuellement en Inde. Il est formé d’un petit tambour droit à une face (dayan) et d’une petite timbale (bayan). Autour de la peau qui recouvre le tabla, est fixée une corde de cuir tressée sous laquelle sont glissées les lanières de cuir assurant la tension. Ceci permet une parfaite égalité dans l’accord des différentes parties de la peau et une sonorité superbe.
Le centre du tabla est chargé d’une large pastille de farine mêlée de poix qui assure la pureté de la note. Le tabla est placé debout par terre. Il se frappe de la main droite, soit avec la paume, soit avec le poignet, soit avec un ou deux doigts allongés, soit avec le bout du doigt sur le rebord, sur la peau ou sur la pastille centrale. Tout cela permet une très grande variété de frappes et de sons. Avis aux amateurs ce soir au Tam Tam Café de Saint-Pierre !


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