Samedi Blog : Voyage dans la blogosphère musicale réunionnaise.

Sur les accords de Davy Sicard

24 novembre 2007

On continue notre plongeon dans les blogs de musique réunionnaise. Pour ce samedi Blog j’ai choisi de vous entraîner dans l’univers de Davy Sicard. Pour ce blog, rien de bien révolutionnaire. La réalité, c’est que depuis le début de cette série, mon intention est de vous donner toutes les adresses des grands musiciens réunionnais. Alors ce carnet Web est bien fait et comme tous les autres, il bénéficie des grandes avancées en matière de technologie et vous pourrez vous régaler des extraits du dernier album de Davy Sicard.
Alors c’est simple, sur ce blog il y a de la poésie, de la musique et de la révolte "Quoi d’autre" comme dirait un grand acteur américain ! Avant de vous donner l’adresse où vous devrez vous rendre pour surfer sur les accords de Davy Sicard, je vous retranscris l’extrait d’un petit texte que j’ai piqué sur son blog : ce jeune trentenaire auteur-compositeur a construit «  Ker Maron  », son nouveau disque, à la manière d’un parcours initiatique qui n’est rien d’autre que sa propre quête identitaire. En créole ou en français, les chansons s’enchaînent et l’auditeur partage alors l’histoire véridique de ce troubadour qui part à la recherche de ses racines. Au fil des titres évocateurs comme «  Granpèr té sï mon zépol  », «  Juste Un Écho  » ou «  Tango Souk Inn De  », Davy Sicard nous transporte dans son univers en nous offrant la plus belle des cartes de visite sonores de son pays cosmopolite, éclairé par sa personnalité ouverte de Créole du bout du monde. Enveloppées de sincérité et de tolérance, les chansons n’évitent aucun tabou. Gorgées de sensualité, illuminées par un esprit positif, elles parlent de la colonisation, de l’esclavage, de l’esprit réunionnais, de culture créole, et tissent un lien très fort entre le monde des anciens et la modernité d’aujourd’hui. Cet axe central entre tradition et présent se retrouve dans les textes qui parlent de famille, d’amitié, d’amour, sans oublier la musique, la danse et la liberté. Autre fil rouge, celui qui relie le chanteur à la métropole : il reste basé dans son fief de Bras-Panon, ville agricole de l’île où on cultive la canne à sucre, mais son album a été enregistré à Paris, capitale de la “world” et désormais son second port d’attache.
Maintenant l’adresse de ce blog est certes un peu longue, mais je suis certain que vous aurez la patience de la taper, car lorsqu’on aime on ne compte pas ! Mais pour simplifier je vous propose de vous rendre à : (http://profile.myspace.com/davysicard)

Philippe Tesseron
http://tesseron.blogspace.fr/


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?

Messages


Témoignages - 80e année


+ Lus