
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Soirée thématique ce soir sur Télé Réunion
18 février 2005
Télé Réunion nous invite à suivre les traces du journaliste Albert Londres. Qui est Albert Londres ? Surnommé ’le petit prince du reportage’, il a donné son nom à un prestigieux prix de la presse.
(page 15)
La vie d’Albert Londres est un véritable roman, émaillé de combats et de victoires comme la fermeture du bagne de Cayenne (voir en page 16).
Albert Londres a porté haut et fort la morale du journalisme. À l’aide de sa seule plume et de son courage, il s’est battu et a dénoncé de nombreux scandales. Il a rendu compte de l’état pitoyable des asiles d’aliénés en France, il a été de tous les combats.
Correspondant de guerre dans les tranchées pendant le premier conflit mondial, il était également présent sur le front de la révolution russe ainsi que sur le tour de France cycliste où il a pu prouver que l’information et le droit d’informer sont partout et dans toutes choses. Ce grand humaniste, ce révolté contre toutes les formes d’oppression et de racisme a contribué à donner une éthique au journalisme.
Nous ne pouvons parler d’information et de journalisme sans avoir une pensée pour ceux qui sont emprisonnés, torturés ou disparus. Ce soir, nous nous rappellerons que cela fait près de cinquante jours pour Florence Aubenas et son chauffeur Hussein Hanoun, et prés de vingt jours pour l’italienne Giuliana Sgrena, que ces journalistes sont retenus par des groupes intégristes, prouvant s’il en est besoin, que bâillonner l’information c’est bâillonner la liberté. Hélas, toujours aucune manifestation à La Réunion pour rendre hommage à ces reporters disparus.
Philippe Tesseron
À 21 heures 50 sur Télé Réunion*
"Cayenne les amants du bagne"
Réalisé par Thierry Binisti (2004), scénario de Eric Besnard.
Avec : Antoine de Caunes, Isabelle Renauld, Laurent Malet, Didier Bezace...
Au début des années 1920, Albert Londres, journaliste au "Petit Parisien", débarque à Cayenne pour un reportage sur le bagne. Les autorités locales, en la personne du capitaine Sentier, tentent de faire barrage à ses investigations mais grâce aux témoignages des bagnards eux-mêmes, le journaliste découvre peu à peu la réalité d’un système carcéral totalement inhumain. Il fait par ailleurs, la connaissance de Claudia, installée sur place dans l’espoir de faire évader son mari Camille Desfeuilles, un anarchiste condamné à perpétuité pour avoir fait brûler les archives d’une sous-préfecture. Le combat d’Albert Londres ne fait que commencer.
Voilà un pari bien ambitieux que tente de réaliser Thierry Binisti en fixant sur pellicules un des plus grands combats d’Albert Londres, la fermeture du bagne de Cayenne. Le pari semble réussi et ce soir nous ne pourrons ni ne devons manquer cet épisode de la vie du grand reporter, qui vit le triomphe de l’humanisme sur celui de la raison d’état. Pour cette soirée c’est vers la Guyane que nous nous tournerons pour vivre une des plus célèbres enquêtes d’Albert Londres.
Antoine de Caunes tient le rôle principal dans cette fiction inspirée directement des écrits du journaliste. Albert Londres avait enclenché le processus de fermeture grâce à sa série d’articles parus dans "le Petit Parisien". Il avait pour visée d’enquêter sur la manière dont fonctionnait le bagne au début des années vingt.
À l’origine, le bagne était destiné à éloigner les criminels endurcis, à cultiver et à peupler les terres de Guyane. Le grand reporter a pu prendre conscience en visitant le bagne, du caractère particulièrement inhumain du traitement réservé aux condamnés. Victor Hugo avait déjà dénoncé en d’autre temps ces pratiques dégradantes infligées à ceux qu’il avait coutume d’appeler "les misérables".
Philippe Tesseron
(*) En raison de l’actualité, si le service des programmes de RFO nous a confirmé que cette soirée se déroulera comme prévu, il pourrait cependant y avoir un décalage dans l’heure de programmation.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)