À 19 heures 45 sur Antenne Réunion

La rivière Espérance

Téléfilm français réalisé par José Dayan, Manuel Blanc, Carole Richert, Claire Nebout, Jean-Claude Drouot, Élisabeth Depardieu, Elina Donadieu.

“Les Ports d’attache”
1832, Périgord : Benjamin et Marie sont deux amis d’enfance. Le père de Benjamin, gabardier, conduit des gabares, sortes de barques, pour le transport de marchandises sur la Dordogne. Un jour, il a dit à son fils : « Pour tes treize ans, je t’emmènerai ». Cette promesse est tenue et Benjamin deviendra gabardier comme son père. Mais il faut se méfier de tout le monde et aussi de celle pour qui ils vivent : la Dordogne.

À 20 heures 05 sur Télé Réunion

Le bossu

Film de cape et d’épée réalisé par Philippe De Broca. Avec Daniel Auteuil, Fabrice Luchini, Vincent Perez ...

Nous sommes en 1699. Lagardère désire percer le mystère de l’invincible botte du Duc de Nevers. Ce dernier, richissime, est haï en silence par son cousin Gonzague, unique héritier de sa fortune. Cette jalousie est attisée par la découverte de l’existence d’un héritier né de la liaison de Nevers avec Blanche de Caylus. Le machiavélique Gonzague fomente un complot pour se débarrasser de son cousin et de sa descendance. Prévenu par Lagardère qui ignore le nom du commanditaire, de Nevers part rejoindre et épouser sa bien-aimée. Mais l’aide de son dévoué et nouvel ami ne suffira pas à empêcher le drame : Gonzague, masqué, le tue et fait enlever Blanche. De Nevers fait jurer à Lagardère de protéger sa fille Aurore, et de le venger...

À 23 heures sur Télé Réunion

Pièces à conviction

Un magazine de la Rédaction nationale de France 3 proposé et présenté par Elise Lucet et Hervé Brusini.

Chaque mois, un thème, un sujet d’actualité est examiné sous toutes ses facettes. Chaque histoire livre le fruit des investigations, raconte la méthodologie des recherches et les nouveaux éléments, grâce aux reportages et des interviews menées par Elise Lucet, avec les personnalités-clé, les témoins oubliés, les experts ou responsables concernés.

“Les mystères de l’Arche de Zoé” : “Pièces à Conviction” revient sur l’incroyable affaire de l’Arche de Zoé pour tenter de dévoiler les mystères de cette association humanitaire pas comme les autres, avec l’apport de plusieurs éléments nouveaux qui vont permettre à chacun d’y voir un peu plus clair et de se rendre compte que la vérité est peut-être un peu plus complexe qu’il n’y parait. Pour cela, le magazine bénéficie de l’aide et du témoignage exceptionnel de Marie-Agnès Péleran, journaliste de France 3 et famille d’accueil, libérée en compagnie des deux autres journalistes par Nicolas Sarkozy.
Dans un récit à la première personne, Marie-Agnès Péleran racontera comment elle a connu l’Arche de Zoé, mais aussi ce qui s’est passé sur le terrain, ce qu’elle a vécu, ses premiers doutes... Ensuite, les équipes du magazine qui ont mené l’enquête en France et au Tchad pour retrouver tous les protagonistes de l’histoire vont essayer de répondre à quelques questions essentielles. L’Etat français était-il au courant ? Certains de ses services ont-ils facilité les démarches de l’Arche de Zoé ? Comment l’association a-t-elle financé cette épopée ? Et au Tchad ? Comment, en pleine zone de guerre, l’association a-t-elle pu passer inaperçue, malgré la présence de dizaines d’ONG, de milliers de militaires et d’espions de tous bords ?

Votre soirée Télé

Hier, je vous touchais deux trois mots du film "Zorro" diffusé sur les canaux satellites, eh bien, nous allons poursuivre dans la série "Les Héros de ma jeunesse" avec toujours une fiction ce soir sur Télé Réunion, et ce film a pour titre "Le Bossu". Il y a beaucoup à dire sur ce héros et je développerai plus bas dans ma rubrique. Une autre fiction intéressante ce soir dans votre aquarium, mais là, c’est sur Antenne Réunion, et il n’est pas question, à proprement parlé, de Héros. En effet, le personnage principal du téléfilm que nous offre la petite chaîne privée, c’est une rivière, et quelle rivière ! La Dordogne, ceux qui connaissent, ce cours d’eau, sauront comme moi qu’il est aussi impétueux que ceux qui vivent surs ses rives. "La rivière Espérance", puisque tel est le titre de ce téléfilm, continue son petit bonhomme de chemin suivant les méandres de la rivière qui, comme chacun le sait, ira se jeter ailleurs pour former des mers qui nous séparent d’autres continents.
Après ce détour par le Sud-Ouest de la France, intéressons-nous à quelque chose de plus sérieux. Pour ce faire, il vous faudra revenir sur Télé Réunion et surtout veiller tard, car comme vous le savez, chez RFO, ils ont la fâcheuse habitude de programmer les émissions consacrées aux grands sujets d’actualités aux portes de la nuit, c’est ainsi, et nous n’y pouvons rien. Ce soir, je vous recommande donc l’excellent magazine présenté par Elise Lucet "Pièces à conviction". C’est un numéro important que nous pourrons voir puisqu’il s’agit de revenir sur l’affaire dite de "L’arche de zoé". Pour avoir regardé sur le Net cette émission, je dois vous avouer qu’elle est très bien construite et qu’elle mérite que l’on s’y attarde. Justement, le Net n’est-il pas la solution pour palier aux carences de notre service public ?? L’exemple de ce numéro de "Pièces à conviction" en est la preuve la plus évidente ! Alors, si vous ne voulez pas passer une partie de la nuit devant votre petit écran, je vais vous donner l’adresse où vous pourrez voir cette émission, ainsi vous passerez par-dessus la tête de RFO et peut-être les programmateurs de notre service public vont enfin comprendre qu’ils sont des billes en matière de programmation ! Un jour, je vous le dis, nous n’aurons plus besoin d’eux pour préparer nos soirées Télé. L’adresse, c’est : (http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/).

Le film que l’on peut regarder

Hier, je vous ai développé le personnage de roman qu’était "Zorro" et je peux en faire tout autant du héros de Paul Féval Père, "Le bossu".
« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! » Telles sont les paroles en forme de serment lancées par Lagardère au comte de Gonzague, qui a ourdi un complot contre son ami, le brillant duc de Nevers. Il faudra 16 ans au chevalier de Lagardère pour venger son ami, faire triompher la morale, sauver l’honneur et trouver l’amour.
Alors, tout comme pour le renard masqué espagnol, le bossu a été joué par une foultitude d’acteurs, et ce soir, c’est Daniel Auteuil qui s’y colle. Croyez-moi, c’est sans aucun doute la meilleure interprétation du rôle. Mais, car il y a toujours un “mais”, je trouve que résumer le roman de Paul Féval Père en 2 heures, c’est véritablement un tour de force, car tout comme Alexandre Dumas, les Féval père et fils, lorsqu’ils prenaient la plume, ce n’était pas pour écrire une nouvelle. Croyez-moi, lorsqu’on regarde l’épaisseur du pavé qui a pour titre "le Bossu", cela en fait fuir plus d’un. Mais pour en revenir au film, c’est un condensé honnête de cette histoire. Daniel Auteuil joue un Henri De Lagardère irréprochable, et les autres rôles sont assez bien distribués. Une mention particulière pour Fabrice Luchini qui joue un Gonzague odieux et perfide à souhait, un Gonzague que n’aurait pas renié Féval lui-même. En bref, c’est un grand moment de cinéma, de cape et d’épée que je vous invite à regarder ce soir sur Télé Réunion.

Focus Télé !

Comme hier, je vous donne quelques informations sur le héros du jour, "Le bossu". Deux auteurs se sont partagés le nom de Paul Féval : à Paul Féval père, le plus fameux, on doit "Les mystères de Londres" (roman-feuilleton inspiré des "Mystères de Paris" d’Eugène Sue), "Le loup blanc" (récit fantastique puisant dans le folklore breton), "Les habits noirs", autre roman-feuilleton qui narre les exploits d’une bande de malfrats, et surtout "Le bossu" (1857), première des nombreuses aventures de Lagardère.
A Paul Féval fils, on doit un grand nombre de récits de cape et d’épée, de qualité très inégale, mais rarement exceptionnelle. Paul Féval fils a su en particulier exploiter les personnages de ses aînés pour leur faire vivre de nouvelles aventures. On lui doit ainsi la suite des aventures du Bossu : "La jeunesse du Bossu" (1934), "Cocardasse et Passepoil" (1909), "Les Chevauchées de Lagardère" (1909), "Le Fils de Lagardère" (1893), "Les Jumeaux de Nevers" (1895) "Mademoiselle de Lagardère" (1929), "La petite fille du Bossu" (1931). Comme quoi, si le père a inventé le héros, le fils a su exploiter le filon à fond. Bien souvent, on n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les suites de films. Apparemment, cela ne date pas d’hier, et si l’on suit la logique des Féval, a quand la "La petite fille de Rambo" ou "Rocky XX, l’arrière petit-fils Balboa".
Ne soyez pas étonnés donc si vous y perdez votre "latin" dans la saga du bossu. Il n’en demeure pas moins que ce roman a quelque chose de choquant. Comment, aujourd’hui, accepterions-nous de voir une jeune fille de 16 ans épouser un vieux briscard qui, de surcroît, lui a changé ses couches ? Vous trouvez que c’est vraiment moral tout cela ? Le monde a bien changé, et nous n’avons pas fini de découvrir les turpitudes des héros de notre jeunesse. Comment voulez-vous qu’après cela, l’Eglise n’ait pas fustigé les auteurs de feuilletons aux 18ème et 19ème siècle ? Sans vouloir défendre les curés, je trouve que c’était un peu normal.

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