TÉLÉ-DÉCRYPTAGES DE PHILIPPE TESSERON

31 janvier 2008

À 19 heures 55 sur Tempo

Les derniers jours d’une icône - Daniel Balavoine

Documentaire réalisé par Pierre Fauque et Anne Amado.

Le 15 janvier 1986 au matin, la nouvelle tombe : la veille, le chanteur Daniel Balavoine est mort dans un accident d’hélicoptère, au Mali, près de Tombouctou, pendant le Paris-Dakar auquel il ne participait pas, mais qu’il accompagnait pour des raisons humanitaires... Il allait avoir 34 ans.
Le 14 janvier en fin d’après-midi, Daniel Balavoine monte dans un hélicoptère. Avec lui se trouvent Thierry Sabine, le créateur et l’organisateur du célèbre rallye, et trois autres personnes. Ils sont tous morts. Pour des raisons inconnues, l’hélicoptère s’est écrasé dans le désert. Nicolas Mathieu, son assistant, Léo Missir, son directeur artistique, SAS Albert de Monaco et Charles Belvèze évoquent le parcours de l’artiste et ses engagements politiques et humanitaires. Pierre Fauque et Anne Amado retracent les derniers moments de sa vie, de son arrivée à Tamanrasset le 6 janvier jusqu’au jour de son décès dans le désert, en pleine tempête.


À 19 heures 45 sur Antenne Réunion

Dérive fatale

Téléfilm réalisé par Robert Charles Carner. Avec Eric Roberts, Dean Cain, Erika Eleniak...

A l’approche des fêtes de Noël. Cornelius Morgan est un policier de Chicago suspendu de ses fonctions pour s’être laissé entraîner dans un mortel jeu du chat et de la souris avec un voleur, Jimmy Scalzetti. Mais Scalzetti et son équipe décident de cambrioler le plus important centre commercial de la ville et ils prennent des otages : La femme de Morgan en fait partie. Le gangster a un besoin urgent et impératif de plusieurs millions de dollars, quitte à y laisser sa vie. Sans parler évidemment de celle des autres. Dans ces conditions, les négociations s’avèrent périlleuses. Morgan cherche par tous les moyens à sauver la vie de son épouse et des autres otages...


À 20 heures 05 sur Télé Réunion

Je hais les parents

Téléfilm franco-belge réalisé par Didier Bivel. Carole Richert, Stéphane Freiss, Daniel Prévost, Danièle Lebrun.

Alors que Florence et Bruno pensaient enfin avoir trouvé la sérénité dans leur vie de couple, ils doivent faire face à leurs parents. Monique, la mère de Bruno, ne peut plus se débrouiller seule depuis qu’elle a une jambe dans le plâtre. Son fils lui propose tout naturellement de l’accueillir jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Henri, le père de Florence, est quant à lui quitté par sa compagne et se retrouve sans domicile fixe. Sa fille n’a pas d’autre choix que de l’héberger. Bien que leurs habitudes soient bouleversées, Florence et Bruno s’adaptent tant bien que mal à cette nouvelle situation, jusqu’à ce qu’un sujet épineux vienne semer le trouble dans la famille. En discutant de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, les beaux-parents montrent sans détour leur position sur la question, quitte à provoquer une dispute...


Votre soirée Télé

A la télé, votre soirée sera plutôt fiction avec une pointe de documentaire quelque peu nostalgique. Pour commencer donc, je vous recommande un documentaire sur les derniers moments de la vie de Daniel Balavoine. On a presque tout dit sur ce chanteur qui, en disparaissant dans la force de l’âge, a transformé l’homme de spectacle en icône. Pour ceux qui préfèrent la fiction, ils trouveront également de quoi faire sur les canaux hertziens. Tout d’abord, sur Antenne Réunion, avec un très bon film américain intitulé "Dérive Fatale". Je ne vais pas vous en faire des tonnes sur ce téléfilm, il mérite un petit succès d’estime. C’est un de ces téléfilms qui font que la télévision peut, par moments, nous aider à ne penser à rien, juste le temps d’une histoire simple, mais efficace. Maintenant, pour ceux qui aiment allier humour et fiction, je leur recommanderai plus facilement de caler leur zapette sur Télé Réunion pour regarder un téléfilm qui date un peu, mais qui est toujours aussi efficace.

Le Téléfilm que l’on peut regarder

Comme je l’écrivais plus haut, c’est un téléfilm efficace et très marrant que je vous recommande sur le premier canal de RFO. "Je hais les parents", ce titre déjà nous en dit beaucoup sur la soirée qui nous attend. Lorsqu’on lit ce titre en forme de coup de colère, on pense tout de suite : ça y est, on va avoir droit à un conflit entre des marmailles et leurs parents. Eh bien, ce n’est pas tout à fait cela. En effet, il ne s’agit pas de marmailles, mais d’un couple installé qui se voit contraint d’héberger les parents. Ces parents-là ne sont pas de tout repos et ils vont mettre la zizanie dans le couple qui commençait à vivre tranquille. Pour résumer, c’est une très bonne comédie que je vous recommande chaudement, car par les temps qui courent, un peu d’humour, cela ne peut pas faire de mal, d’autant plus que si on y regarde de plus près, même sur le ton de la rigolade, ce genre de situation est tout à fait plausible !

Focus Télé !

Mon focus va revenir sur le reportage que programme Tempo ce soir en tout début de soirée. Il est vrai que la vie du chanteur Daniel Balavoine revient régulièrement sur le tapis comme un marronnier, mais ce soir, ça semble un peu moins convenu. En effet, les auteurs de ce film ont décidé de nous faire vivre les derniers instants du chanteur. Il faut dire que Daniel Balavoine n’était pas un chanteur ordinaire, et il a traversé la vie comme une météorite laissant des souvenirs d’homme droit et engagé. Il est resté comme une des plus belles images de l’humanisme. Ainsi il est mort comme il a vécu, à 100 à l’heure et toujours au service des autres. En ce qui me concerne, il est un exemple de l’engagement pour les autres, et de plus, il était un artiste bourré de talent. Alors, bien entendu, je pourrais vous remémorer tous ses coups d’éclats, ses coups de gueule tonitruants qu’il n’hésitait pas à pousser devant les caméras. Je ne reviendrai pas non plus sur son altercation avec François Mitterrand devant des millions de téléspectateurs, mais c’est plutôt dans une de ses chansons que j’ai cerné le mieux le personnage, et je ne résiste pas à vous en retranscrire deux, trois vers, je pense que ces strophes de la chanson "La vie ne m’apprend rien" sont encore à méditer de nos jours et en disent long sur l’homme Balavoine.
« Qui a le droit de m’interdire d’être vivant
De quel côté se trouvent les bons ou les méchants
Leurs évangiles ont fait de moi un non-croyant ».
« Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi ».
« Que reste-t-il des idéaux sous la mitraille
Quand les prêcheurs sont à l’abri de la bataille
La vie des morts n’est plus sauvée par des médailles ».

http://tesseron.blogspace.fr/


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