Mercredi à 19 heures 50 sur Antenne Réunion

Bones

Série américaine de 2005. Avec Brennan Emily Deschanel, David Boreanaz, Eric Millegan, T.J. Thyne, Michaela Conlin, Jonathan Adams...

“L’ombre d’un doute” : Tandis que Bones tente désespérément d’obtenir un port d’arme, la peine de mort fait débat au sein de son équipe, le jour où une avocate, amie de Booth, demande la ré-examination du dossier de son client à quelques jours de son exécution. L’enquête approfondie révèle alors bien des surprises...

“Jeux dangereux” : Le professeur d’anthropologie et ex-petit ami de Bones refait surface dans sa vie au moment où Booth demande toute son attention sur l’identification d’une femme retrouvée dans un réfrigérateur. Il semble que la visite du charmant professeur ne soit pas seulement motivée par les retrouvailles avec son élève la plus douée.

Mercredi à 20 heures sur Tempo

Le porteur de cartable

Téléfilm français réalisé par Caroline Huppert. Avec Alika Del Sol, Hammou Graïa, Julie Depardieu, Pablo Valero, Yannis Belal...

1962. L’accord de paix entre la France et l’Algérie est en voie d’être signé. A Paris, dans un même immeuble, une famille algérienne pro-FLN et une famille de pieds-noirs venant de fuir l’Algérie apprennent à se comprendre, à s’estimer et à s’aider.
En 1962, à Paris, le jeune Omar Boulawane est un Algérien qui est né et a grandi en France. Son père appartient au FLN dont les réunions clandestines se déroulent chez lui. Dans l’immeuble, s’installe en face de chez eux une famille pieds-noirs ayant fui l’Algérie : les Sanchez. Le couple a un garçon de l’âge d’Omar, Raphaël. Omar est chargé de collecter au sein de la communauté algérienne des fonds pour la cause du FLN. Il est un "porteur de cartable". Raphaël et Omar vont se lier d’amitié. Mme Sanchez ne se remet pas de son départ d’Algérie et tombe en dépression. Omar continue de se rendre aux réunions du FLN avec son père, lequel est exclu du mouvement par leur chef de réseau, parce qu’il a pris dans la rue un tract pro-OAS pour s’éviter des ennuis. Le référendum sur l’avenir de l’Algérie est plébiscité par une très grande majorité de Français, mais l’OAS ne baisse pas les bras et les attentats se multiplient. Malgré la violence, les Boulawane et les Sanchez se serrent les coudes. L’amitié de Raphaël et d’Omar résistera-t-elle aux tourments de l’Histoire ?

Mercredi à 20 heures 05 sur Télé Réunion

Voici venir l’orage (2ème épisode)

Téléfilm en trois parties réalisé par Nina Companeez. Avec Anouk Grinberg, Sava Lolov, Anne Brochet, Valentine Varela...

Comme des milliers de Russes, Tatiana et Leonid ont choisi d’émigrer à Berlin qui, en cette année 1920, vit une sorte d’âge d’or. Ils y retrouvent des amis et l’existence brillante et fastueuse qu’ils menaient avant la révolution. Mais cette période heureuse n’a qu’un temps. Leonid est victime d’une arnaque et doit se reconvertir. Il devient boucher. Mais il contracte la gangrène et doit être amputé. Tatiana, qui n’a jamais travaillé, se voit contrainte de subvenir aux besoins de la famille. Sofia et Natalia Stern, les deux filles du couple, sont devenues des jeunes femmes. Malgré les difficultés, elles semblent plutôt heureuses. Cependant, l’Allemagne s’enfonce lentement dans le trouble.

Jeudi à 19 heures 40 sur Antenne Réunion

L’ombre d’un soupçon

Film américain réalisé par Sydney Pollack. Avec Harrison Ford, Kristin Scott Thomas, Charles S. Dutton...

Dutch Van Den Broeck, sergent au département des Affaires internes de la Police de Washington, et Kay Chandler, membre du Congrès en campagne pour sa réélection, n’auraient jamais du se rencontrer. Jusqu’à cet accident d’avion où chacun d’eux perd son conjoint. Dutch mène sa propre enquête. Stupéfait, il découvre que sa femme, Payton, et le mari de Kay, Cullen, étaient assis côte à côte dans l’avion, enregistrés sous un même nom d’emprunt comme mari et femme. Dutch et Kay, aux mentalités fort différentes, vont devoir affronter un secret qui menace de les détruire.

Jeudi à 20 heures sur Tempo

Les Dix commandements

Film américain réalisé par Cecil B. De Mille. Avec Charlton Heston, Anne Baxter, Yvonne De Carlo...

Evocation de la vie de Moïse sauvé à sa naissance par la propre fille du pharaon qui avait décidé de mettre à mort tous les nouveaux-nés hébreux, de peur que les fils d’Israël ne deviennent plus nombreux que les Egyptiens.
Cecil B. de Mille avait déjà tourné une version des Dix Commandements en 1923. Il récidive 30 ans plus tard pour une version démesurée, 7 mois de tournage, 100 mille accessoires, des chameaux venus d’Australie, des lotus cueillis en Guinée britannique...

Jeudi à 20 heures 05 sur Télé Réunion

La cour des grands (2ème épisode)

Série. D’après Didier Cohen. Réalisé par Christophe Barraud. Avec Marie Bunel (Lisa Rivière), Thierry Desroses (Jean-Pierre Volget), Fabienne Périneau (Lucill Favre-Valette), Caroline Mouton (Annabelle Cartier), Jean-Claude Adelin (Jibé), Raphaëlle Masquin de Boisseson (Lou), Baldo Gueye (Yann Volget)...

Félix Reynal, 8 ans, vient d’arriver à l’école Louis-Lumière. Il ne voit son père, Vlad Mankievic, qu’en cachette, car celui-ci est un voyou, recherché par la police pour meurtre. Félix devient ami avec Lou, la fille de Lisa Rivière. Jibé, le père de Lou, qui est inspecteur de police, utilise cette amitié enfantine pour piéger Vlad. Lorsque Vlad est arrêté par la police, sous les yeux de Félix, tout l’univers du petit garçon s’écroule.

Vos soirées à la Télé

J’ai scindé volontairement ma chronique en deux puisque jeudi, comme tous les travailleurs, j’irai défiler auprès de mes camarades pour réclamer toujours plus en faisant toujours moins. En réalité, je ne demanderai que l’impossible en souvenir d’un joli mois de Mai où partout sur les murs, il était écrit « Soyons réalistes, demandons l’impossible » ! Eh oui, que voulez-vous, ce 1er Mai est particulier puisqu’il y a 40 ans, les grèves faisaient plier le pouvoir et le patronat, alors cet anniversaire, je le souhaite revendicatif. Il y a 40 ans, il n’y avait rien à la télé le 1er Mai, personne ne travaillait sauf les urgences, et c’est peut-être grâce à cela qu’il y avait beaucoup plus de monde dans les rues. Mais autres temps, autres mœurs, je ne sais pas si c’est une avancée. Quoi qu’il en soit, voici ma sélection pour ces deux jours.
Mercredi, soirée importante, mais aussi très compliquée pour votre serviteur. En effet, il y aura deux moments importants dans votre soirée télé, et ce qui me cause du chagrin, c’est que les responsables de RFO se font concurrence sur leurs deux canaux. Ce qui nous met, nous, téléspectateurs, en porte-à-faux.
Je vous explique le problème. Télé Réunion diffuse l’excellente série réalisée par Nina Companez “Voici venir l’orage”. Le même soir, sur Tempo, est programmé un autre téléfilm important intitulé “Le porteur de cartable”. C’est vraiment dommage de diffuser ces deux grands moments de télé en même temps, et votre serviteur va se retrouver face à un dilemme : soit vous dire de ne pas suivre la série qu’il vous avait recommandé à juste titre la semaine dernière pour regarder le très bon téléfilm de Caroline Huppe, soit vous dire d’oublier cette fiction importante qui entre dans le cadre de l’histoire contemporaine de la France et continuer de suivre les aventures bien sympathiques de cette famille russe prise dans la tourmente de l’histoire. En ce qui concerne “Voici venir l’orage”, la première partie a été à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre d’une histoire racontée par Nina Companez. Nul doute que ceux qui ont commencé à regarder ce téléfilm seront ce soir devant la boîte à images. Maintenant, pour les accros des séries américaines, il y a ce qu’il faut sur la petite chaîne privée avec “Bones”. Ils retrouveront leurs héros amateurs d’ossements et autres cadavres pour deux nouvelles histoires toujours aussi palpitantes.
Jeudi, ce sera tout aussi compliqué. Il faut dire que les 3 principaux canaux généralistes hertziens font vraiment très fort ! Trois fictions, deux films de cinéma et un épisode d’une mini-série. Alors, je ne sais pas comment vous allez vous en tirer ! Tout d’abord, la petite chaîne privée nous propose un excellent film dramatique de Sydney Pollack, avec Harrison Ford, Kristin Scott Thomas. Il s’agit d’un bon drame sentimental. L’histoire est intéressante et prenante, quoique le rythme est plutôt lent. Un homme et une femme qui ne se connaissant pas vont perdre chacun un être cher dans le même accident d’avion. Après cette tragédie, le destin va les faire se rencontrer, et ensemble, ils découvriront une terrible réalité qu’ils essayeront de surmonter, chacun à leur manière. Les acteurs jouent avec justesse et font que cette histoire pourrait être véridique. Il y a de quoi réfléchir. Maintenant si vous avez l’esprit plutôt mystique, je vous conseille d’émigrer sur Tempo pour voir encore un grand film programmé très certainement pour rendre hommage à Charlton Heston, acteur récemment disparu, et il s’agit de l’aventure de Moïse et de son peuple, “Les dix commandements”. Pour ceux qui savent être fidèles, c’est sur Télé Réunion que je vous conseille de vous rendre pour regarder la seconde partie de “La cour des grands”. La première partie a tenu toutes ses promesses, et pour ceux qui ont suivi, je leur recommande la seconde qui les amènera plus en avant dans l’histoire de cette école communale. Je pense qu’avec une sélection pareille, vous ne devriez pas vous ennuyer. Surtout, n’oubliez pas le défilé de jeudi, je ne voudrais pas me retrouver seul au Jardin de l’État !

Le Téléfilm que l’on peut regarder

Comme je vous le suggérais plus haut, si vous ne suivez pas la saga proposée sur Télé Réunion, il serait dommage de rater le téléfilm sélectionné par les programmateurs de Tempo. Je dirais même plus, si vous êtes équipés en machine à enregistrer, c’est le moment où jamais de fixer ce grand moment de télévision sur un support numérique. “Le porteur de cartable” nous propose de revisiter la guerre d’Algérie vue de France par les yeux de deux enfants, un Algérien immigré et un pied-noir rapatrié. Un film fort et touchant, avec Julie Depardieu.
D’un côté, il y a ceux qui militent pour une France « une et indivisible », de l’autre, les partisans de l’Algérie algérienne. Au milieu, deux enfants : Raphaël, « un naufragé de l’histoire », comme le nomme le directeur de l’école à son arrivée ; et Omar, qualifié de « petit soldat de la révolution » par Messaoud, un chef de réseau un peu louche. Ils prennent parti, inévitablement, sans pour autant renoncer à leur amitié, ponctuée de disputes. La maturité des deux enfants est impressionnante, notamment celle d’Omar qui affronte les insultes racistes et assume son rôle de « porteur de cartable » avec responsabilité. À travers leur regard se dessine ainsi la tragédie d’une guerre vue de France, à la fois lointaine et omniprésente. Omar incarne le point de vue des Algériens immigrés, Raphaël celui des Français rapatriés. Ils rêvent d’une patrie qu’ils appellent tous deux l’Algérie. Mais ce n’est pas du même pays qu’ils parlent.

Le film que l’on peut regarder

À 75 ans, pour terminer sa carrière en beauté, Cecil B. DeMille décide de tourner le remake de son propre film “Les Dix Commandements” (1923) et ambitionne d’en faire le plus grand film de l’histoire du cinéma. Il bénéficiera effectivement de moyens colossaux et pourra cette fois aller tourner en Egypte les scènes de désert, notamment celles devant les portes du palais du pharaon : des décors gigantesques de 30 mètres de haut et surtout 20.000 figurants et 10.000 animaux pour la scène du départ vers Israël, une scène qui reste l’une des plus impressionnantes de l’histoire du cinéma. Le scénario est fidèle aux Ecritures. Le résultat est surtout efficace dans la première moitié de ce film de près de 4 heures, celle où, justement, les dramaturges ont le plus brodé sur une liaison entre Moïse et Néfertiti. Les scènes de construction des temples par les esclaves sont à la fois grandioses et dramatiques, poussant la reconstitution jusqu’à montrer les différentes étapes de la fabrication des briques. Du grand spectacle hollywoodien. La seconde partie des “Dix Commandements”, plus historique, est paradoxalement moins forte. En fait, cette seconde partie tombe plus dans les travers hollywoodiens classiques, à l’image du brushing impeccable de Moïse vieillissant qui nous donne toujours la vague impression d’avoir passé le plus clair de sa journée chez son coiffeur ! “Les Dix Commandements” n’est certes pas l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma comme l’aurait souhaité Cecil B. DeMille, mais reste, après plus de 50 ans, un grand spectacle.

http://tesseron.blogspace.fr/