Tenir les engagements à l’égard des régions ultrapériphériques

Jean-Claude Fruteau interpelle la Commission européenne au sujet de la P.A.C.

3 mai 2003

Nous reproduisons ci-après un communiqué du bureau de presse du député réunionnais au Parlement européen, Jean-Claude Fruteau, diffusé le 25 avril dernier, au sujet de la révision de la Politique agricole commune et des conséquences pour les régions ultrapériphériques de l’Union européenne, donc pour La Réunion.

« La révision à mi-parcours de la Politique agricole commune (PAC) est d’une importance capitale pour les régions ultrapériphériques (RUP).
Or, cette démarche s’engage sans qu’aucune étude d’impact sur les agricultures des régions ultrapériphériques n’ait été réalisée au préalable. Le député européen réunionnais juge cette façon de procéder totalement inacceptable. En effet, la Commission européenne, dans un rapport en date du 14 mars 2000 relatif à la mise en œuvre de l’article 299-2 du Traité d’Amsterdam, avait décidé que : « avant d’aborder toute nouvelle réglementation communautaire, la Commission se posera la question de savoir s’il y a des aspects à examiner concernant les RUP. Il faudrait en effet, dans toutes les politiques, tenir compte de leurs implications possibles, directes ou indirectes, positives ou négatives, sur ces régions. Les services de la Commission et en particulier le groupe interservices, y seront attentifs ».
La Commission n’a donc pas tenu ses engagements, c’est pourquoi le député européen lui a adressé une question écrite afin qu’elle s’explique sur cette négligence. Il ne suffit pas de dire ou d’écrire que l’article 299-2 consacre la spécificité des régions ultrapériphériques, encore faut-il le prouver par des actions concrètes et efficaces. Il en va de l’avenir de notre agriculture et des milliers d’emplois qu’elle engendre ».


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