
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Politique
"La Relève" et l’U.M.P.
9 avril 2003
Jean-Paul Virapoullé, au nom de ’La Relève’, tente une ’O.P.A.’ sur l’UMP. Il voudrait bien prendre la tête de ce nouveau mouvement. Histoire de bien se positionner pour les prochaines élections régionales et d’être tête d’une liste ayant l’étiquette UMP. Cette ’stratégie’ du sénateur-maire de Saint-André, comme toujours, repose sur du bluff.
Selon le "Journal de l’Île" d’avant-hier lundi, une nouvelle « bonne scène de ménage » vient d’opposer au sein de la droite locale "la Relève" et les élus de l’UMP. Au centre de cette querelle : « les élections désignant la nouvelle direction locale de l’Union pour un mouvement populaire ». Celles-ci auraient dû se dérouler avant le 31 mars. « Les militants attendent toujours », écrit le "JIR".
Ce retard n’aurait pas été goûté par le patron de "la Relève", Jean-Paul Virapoullé. Avec toute l’arrogance dont il a l’habitude, le sénateur-maire de Saint-André s’en est pris tour à tour à René-Paul Victoria, le chargé de mission local de l’UMP, et à Alain Juppé, le président de ce mouvement.
« J’en ai parlé à René-Paul Victoria, le chargé de mission de l’UMP. Silence radio depuis. On ne peut pas rester dans une situation de non-droit. Nous sommes dans le brouillard le plus absolu de la Plaine-des-Cafres... », a dit Jean-Paul Virapoullé selon le "JIR".
Le même journal écrit que « le maire de Saint-André a pris sa plus belle plume pour écrire à Alain Juppé, président de l’Union pour un mouvement populaire ». L’élu de l’Est a été on ne peut plus net à l’égard de son interlocuteur : « À La Réunion, nous sommes pour l’association mais pas pour la fusion. C’est aussi simple que cela ».
La querelle porte bien entendu sur une question stratégique : qui va prendre, à La Réunion, la direction de l’UMP ? Le sénateur-maire de Saint-André, toujours selon le "JIR", « revendique quarante-quatre élus estampillés "la Relève" sur les soixante que compte le comité directeur de l’UMP ». Jean-Paul Virapoullé n’hésite pas à dire « que les élections n’auront pas lieu car certains ne souhaitent pas qu’elles se déroulent ».
Au passage, l’élu saint-andréen met en cause le mode de fonctionnement du mouvement : « En août 2002, le chargé de mission a réuni tous les élus. Je note au passage que nous avons été prévenus 48 heures avant la tenue de cette rencontre... Le Comité directeur s’était engagé à se retrouver une fois par mois. Ça a été le cas une seule fois. Depuis, l’UMP est aux abonnés absents. (...) On devait préparer les élections, on attend toujours. On nous a demandé de faire des adhésions, on n’a aucun carnet pour le faire. Comment peut-on fonctionner ? ».
En conclusion et en guise d’avertissement, le patron de "La Relève" pointe - une fois encore, pourrait-on dire - la responsabilité de Paris : « Si certains politiques croient que les élections se gagnent depuis Paris, ils se trompent. C’est sur le terrain... ».
On notera qu’au moment où les débats sur la loi-programme s’engagent, où des réformes du gouvernement sont remises en cause - notamment par les fonctionnaires -, où les restrictions budgétaires causent des difficultés bien réelles - comme en témoignent des événements récents et d’actualité -, où des menaces pèsent sur l’ODEADOM..., le sénateur-maire de Saint-André ouvre une polémique qui, aux yeux des Réunionnais, apparaît bien subalterne.
Mais il est tout aussi clair que pour Jean-Paul Virapoullé, la tentative d’O.P.A. qu’il veut mener sur l’UMP est pour lui la énième opération qu’il mène pour contrer les "Chiraquiens" à La Réunion. Elle doit aussi, à ses yeux, lui ouvrir la perspective de conduire une liste aux régionales, liste estampillée UMP. C’est encore et toujours au nom de ses ambitions propres et politiciennes que le sénateur-maire de Saint-André guerroie contre le délégué local de l’UMP et son président national.
Comme à son habitude, le patron de "La Relève" mène son offensive à partir d’un grand bluff, sur la base du rapport de forces au sein du comité directeur qui, apparemment, ne rassemble que des élus. Or ce rapport de forces est-il le même sur le terrain ? Si l’on prend, par exemple, comme base de référence, les résultats du premier tour des législatives de juin 2002, on peut constater que les candidats qui se réclament du chiraquisme (Jean-Louis Lagourgue, René-Paul Victoria, Alain Bénard et André Thien Ah Koon) totalisent sur leurs noms 70.510 suffrages, tandis que Bertho Audifax et David Lorion [1] - que l’on peut ranger dans le camp de "la Relève" - ont obtenu en tout 31.439 voix.
On pourrait aussi faire remarquer qu’avec 32.158 voix, André Thien Ah Koon rassemble, à lui tout seul, 31,54% du total des suffrages des 6 candidats de son camp (soit 101.949 voix).
Certes, la répartition ci-dessus entre les deux mouvements peut être discutée puisque, à l’exception de Jean-Louis Lagourgue, tous ces candidats ont été des candidats d’union, dès le premier tour. Il n’empêche que si on l’intègre dans le débat - avec les précautions nécessaires -, elle permet de relativiser les prétentions hégémoniques du sénateur-maire de Saint-André.
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