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19 janvier 2008
Au "Canard Enchaîné", ils diraient "Pan sur le bec". Dans ma page média du week-end dernier, pour traiter le sujet de la suppression des écrans publicitaires sur les chaînes de service public, j’ai pris comme exemple l’excellente émission "Thalassa". Pourquoi ce magazine plus particulièrement ? Tout simplement parce qu’il est une des plus belles réussites de l’audiovisuel français, et qu’en cela, il me semblait être l’exemple qui frapperait le mieux les esprits. Voici ce que j’écrivais en substance :
« Il serait vraiment étonnant que toutes ces chaînes puissent continuer à fournir des programmes de qualité sans publicité. Prenons l’exemple de la maison de production "Thalassa - Faut pas Rêver" qui produit de loin avec "Ushuaia nature" les meilleurs sujets d’aventure, cette maison de "Prod" est entièrement privée, et Georges Pernoud vend cher ses programmes. Peut-on être certain que cette boite de production va pouvoir continuer à fonctionner au rabais ? Vers qui Georges Pernoud va-t-il se tourner pour produire ces émissions aux budgets colossaux ? ».
Compte tenu du problème que va engendrer la suppression de la publicité sur le service public, j’ai cherché un exemple fort qui puisse démontrer que la suppression de 800 millions d’euros de recette pour un groupe de télévisions pouvait causer des dégâts collatéraux importants. Quelle émission plus emblématique que "Thalassa" pour appuyer mon propos ?
"Thalassa" est sans conteste le magazine le plus abouti et le plus sociologiquement proche des gens. Il faut dire que lorsqu’on connaît les gens de mer, on s’approche de la simplicité, les marins savent reconnaître la supériorité de la nature, ce qui n’est pas toujours le cas sur Terre ! Et puis dans "Thalassa", on sait bien que tous les bateaux mènent quelque part et que ce quelque part, c’est l’Homme dans toute sa plénitude. J’ignore si Georges Pernoud a pensé au vers de Charles Baudelaire "Homme libre toujours tu chériras la mer" le jour de son premier numéro, mais moi, ces quelques mots me reviennent en mémoire dès que j’entend le générique de cette émission. Il est vrai que la mer a toujours quelque chose à nous dire, et l’équipe de "Thalassa" nous le prouve chaque semaine depuis plus de 30 ans. Ce magazine est intemporel et semble ne jamais vieillir. Depuis le 27 septembre 1975, Georges Pernoud a beau sonder les abysses pour nous ramener à chaque fois de nouveaux sujets, il n’arrivera pas à épuiser toutes les ressources, histoires et légendes qui composent le principal élément liquide de notre bonne vieille Terre.
Alors, naïvement, je pensais qu’un magazine d’une telle importance devait bénéficier d’énormes budgets et que, forcément, seule une boite de "Prod" privée pouvait réaliser "Thalassa". La bourde a été faite la semaine dernière et votre serviteur se fait un devoir de la réparer, ce qui n’empêche pas que quand bien même "Thalassa" est un magazine entièrement réalisé par une unité de programme de France 3, le danger guette et le manque à gagner (car quoi qu’on en dise, il y aura un manque à gagner) risque fort de toucher les programmes, et plus particulièrement ceux des chaînes périphériques du groupe France Télévisions.
Milles excuses
Le moins que je puisse faire, c’est de m’excuser et de retranscrire ici le courrier que j’ai reçu d’Agnès Desplas (attachée de presse de Thalassa).
"Bonjour.
Je lis régulièrement vos papiers sur l’émission Thalassa et vous remercie de tout l’intérêt que vous portez au magazine de la mer. Juste un rectificatif sur le dernier papier en date : Thalassa n’est absolument une production privée dont les numéros coûtent un prix colossal ! Bien au contraire, l’Unité "Thalassa - Faut pas Rêver" est une unité intégrée à la Chaîne France 3. Tous ces collaborateurs sont donc des salariés de France Télévisions. Le budget annuel du magazine est financé par la chaîne de service public et est sans commune mesure avec un coût de production privée. Je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires. Bien à vous et grand merci encore pour toute la place que vous accordez à la médiatisation de cette émission sur France 3."
Le vendredi, c’est le jour du poisson et de "Thalassa"... !
Voilà, la chose est faite, en espérant que le personnel qui collabore à ce grand magazine me pardonnera, et comme pour en rajouter peut-être, je profite de ce papier pour dénoncer encore une fois le mépris du service de programmation de RFO pour les téléspectateurs réunionnais.
En effet, depuis la rentrée, le magazine de la mer est passé au second plan. Souvenez-vous il n’y a pas si longtemps, je débutais ma rubrique Télé-Décryptages du vendredi aussi bien dans votre quotidien préféré que sur les ondes de "Radio KOI" par cette phrase : « Aujourd’hui vendredi, c’est le jour du poisson et de Thalassa ! ». Eh bien, depuis quelque temps, cette émission qui mérite de passer à un horaire raisonnable est programmée le samedi (et encore pas tous les samedis) aux fins fonds de la grille des programmes. Je trouve que "Thalassa" mérite bien plus qu’une programmation aléatoire. RFO dispose de deux canaux hertziens à La Réunion, n’est-il pas envisageable d’arriver à trouver un horaire justifié en première partie de soirée pour une émission d’une telle importance ? Je vais finir par croire que la Direction des programmes de RFO déteste les magazines d’aventures, de découvertes et de voyages, sauf peut-être pour certains documentaires...
Rendez nous Thalassa le vendredi en première partie de soirée ! Eh oui, me voilà reparti pour un nouveau combat, mais que voulez-vous, il me semble que pour le moment, RFO est encore une chaîne du service public, et en attendant sa "peut-être" fusion avec France 5, la télévision de l’Outre-mer est celle de tous les ultra-marins. Aussi, que je sache, les îles sont des terres émergées au milieu des océans, alors "Thalassa" devrait avoir une place privilégiée sur RFO et non servir de bouche-trou à des programmateurs amateurs !
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