
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
1er mai
L’Intersyndicale mobilisée pour défendre les acquis sociaux
30 avril 2003
À la veille du grand défilé unitaire de ce matin, l’Intersyndicale a précisé hier les principales revendications qui seront à l’ordre du jour de la Fête des travailleurs à La Réunion.
Les représentants des organisations syndicales FO, FSU, UNSA, CFDT et CGTR ont tenu hier une conférence de presse commune hier au siège de la CGTR pour annoncer les revendications de la manifestation unitaire de demain. Pour Benoît Servant (CGTR), « cette nouvelle grande journée d’expression de nos revendications aura un succès d’une ampleur exceptionnelle pour faire entendre et imposer un nouveau choix de politique sociale ». « Le 1er mai n’est qu’une étape, nous appelons l’ensemble des travailleurs à rester mobiliser tout le long du mois de mai », déclare le responsable de la Fédération Santé.
Armand Hoareau (UNSA) appuie cet appel : « Ce 1er mai est une journée de riposte pour exiger plus de solidarité, plus de justice sociale, éléments qui tendent à disparaître dans les projets du gouvernement ». « Il n’y a qu’à voir la paupérisation des retraités, les attaques dans le domaine de la santé », poursuit le responsable syndical. « Les salariés seront dans la rue. Nous voulons nous battre pour l’emploi, demander que la loi-programme soit revue, qu’il y ait des aides liées à la création d’emplois. C’est un 1er mai public-privé pour une société juste et solidaire ».
Eric Marguerite donne le point de vue de FO : « La situation sociale est tellement dégradée, que notre participation est un appel à la raison au gouvernement. Ce 1er mai est une journée unitaire de revendication des travailleurs, des salariés qui expriment des revendications fortes ». Et de préciser les revendications de son organisation : « Nous défendons la retraite au bout de 37,5 annuités, nous demandons l’abrogation des mesures Balladur pour un retour aux 10 meilleures années, dans le calcul du montant de la pension ». Eric Marguerite dénonce également « la politique antisociale du gouvernement ».
Pour la FSU, Vincent Cellier indique que « nous serons unis pour organiser un 1er mai dans un contexte sans précédent avec un gouvernement qui lance des attaques à l’encontre des fonctionnaires et des employés du privé ». « Il faut mettre un frein net et clair, cesser de prôner une politique soumise aux pressions internationales ou européennes », poursuit-il avant de préciser quelques points de revendication : un plan de rattrapage dans l’éducation, départ à la retraite au bout de 37 ans et demi de cotisation, abrogation des réformes Balladur. Et de lancer un appel à la mobilisation « contre la casse générale du service public ».
Pour sa part, l’UIR-CFDT appelle également « les salariés à répondre présents aux autres dates : le 6 mai et le 13 mai ».
Selon les organisations syndicales les retraites représentent aujourd’hui 12% du PIB de la France, et l’investissement du gouvernement dans les retraites peut encore augmenter de 6 points pour passer à 18%, et régler le problème autrement, en envisageant « un meilleur partage des richesses ».
Pour Jean-Raymond Mondon (UNSA) : « Quand le gouvernement dit qu’il ne veut pas augmenter les prélèvements obligatoires, c’est un effet d’annonce. L’État se défausse sur l’ensemble des collectivités locales ». « Au final les prélèvements obligatoires seront égaux ou supérieurs à ce qu’ils sont actuellement », relève-t-il, « or les bénéfices non réinjectables dans l’économie ne sont pas taxés, les entreprises engrangent des bénéfices mais ne créent pas d’emploi ».
Pour Benoît Servant, cette situation est inacceptable car « la réforme des retraites pèse sur les salariés, les médicaments pèsent sur les salariés. Nous avons à faire à un ensemble de mesures où en bout de courses ce sont les salariés qui en paient le prix ». Eric Marguerite (UNSA) estime que « les gens n’ont pas voté pour se faire voler leur retraite, ils n’ont pas voté pour cette politique anti-sociale ». Armand Hoareau note qu’« au lieu d’avoir plus de justice sociale nous assistons une régression des acquis sociaux ». Jean-Louis Belhôte du SGEN-CFDT, en fin de conférence, reposait la question : « Est-ce que cette politique anti-sociale est le meilleur moyen de rapprocher les citoyens des élus ? »
Les organisations ont remis à la presse un communiqué que vous pouvez lire en encadré.
L’Intersyndicale : « Venez nombreux toutes et tous manifester dans l’unité » |
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Le mécontentement social ne cesse de grandir face aux attaques sans précédent du gouvernement et du MEDEF contre le monde du travail. De la remise en cause des 35 heures à la casse du SMIC, en passant par le feu vert donner au patronat de licencier en paix, c’est à une attaque frontale et brutale que nous avons affaire.
La décentralisation version Raffarin, à partir d’une politique de casse de l’État, des emplois et services publics, tend à une privatisation rampante de secteurs entiers de la société. Cette décentralisation entraînerait la mise en concurrence des territoires et des salariés. Il est évident que dans ces conditions, c’est le caractère national des acquis sociaux (convention collective nationale, statuts) qui est attaqué. C’est dans ce cadre qu’intervient l’attaque contre le service public de l’Éducation nationale, notamment par la décision de transférer des personnels de l’État vers les Régions et Départements. Le démantèlement du service public de l’Éducation nationale interpelle tous les salariés, et au-delà tous les usagers. En effet, une éducation nationale privatisée et territorialisée ne peut qu’approfondir les inégalités au détriment des plus pauvres. La réforme des retraites du gouvernement/MEDEF se donne pour objectif de faire travailler plus les salariés du privé et du public pour un montant des retraites diminué. Ne pas revenir sur les réformes de Balladur de 1993 entraînera, à l’horizon 2020, une baisse des retraites des salariés du secteur privé de plus de 20%. Là encore la logique de privatisation prend le pas sur la nécessité d’une réforme permettant un haut niveau de retraite. La nécessité de revoir le financement actuel des retraites implique une plus grande participation des entreprises et des revenus financiers. C’est dans une riposte unitaire des salariés du public et du privé, des retraités, des demandeurs d’emploi et étudiants que nous pourrons repousser ces réformes qui n’ont pas d’autres objectifs que la baisse du pouvoir d’achat du public et du privé. |
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