À 20 heures 10 sur TPS Home Cinéma : ’Nelly et Monsieur Arnaud’

’Triangle amoureux ’

30 octobre 2006

Film français réalisé par Claude Sautet. Avec : Emmanuelle Béart, Michel Serrault, Jean-Hugues Anglade...

Nelly a vingt-cinq ans et traverse une mauvaise passe. C’est alors qu’elle rencontre Pierre Arnaud, de quarante ans son aîné, à l’élégance discrète teintée d’ennui. Il lui propose argent, travail et soutien, ’en tout bien tout honneur’. Leur face-à-face complice, riche d’ambiguïtés, fait découvrir à Monsieur Arnaud, le goût d’un premier amour qu’il ne peut vivre, et offre à Nelly une maturité qui la projette vers son avenir...

Après avoir taillé un costume à Arthur, soulagé je reprends une activité normale. Ce soir, puisqu’il faut bien occuper sa soirée je vous propose un film très sympathique, "Nelly et monsieur Arnaud". Vous me direz, je ne prends pas de risque avec un film de Claude Sautet, qui de plus affiche, une excellente palette d’acteur comme Emmanuelle Béart, Michel Serrault, Jean-Hugues Anglade.
Claude Sautet reprend un peu la même trame qu’un autre de ses films "Un coeur en hiver", il se sert à nouveau du "triangle amoureux ", mais d’une manière un peu plus compliquée. Car c’est bien connu, l’Amour ce n’est jamais simple. D’un côté Michel Serrault écrivain se morfond dans une solitude qu’il n’a pas choisie, de l’autre, Nelly jouée par une exceptionnelle Emmanuelle Béart nature et sans faux semblant, arrive comme un OVNI dans la vie de Monsieur Arnaud elle est là pour aider l’écrivain à finir son nouveau roman. Enfin, le troisième larron de cette histoire, c’est l’éditeur interprété par Jean-Hugues Anglade, qui tombe bien entendu amoureux de Nelly. Ce film plein de bon sentiment est un véritable élixir de jouvence, il nous réconcilie avec la vie. Les jours s’écoulent dans une atmosphère à la Claude Sautet comme il se doit. Pas besoin d’être un grand cinéphile pour apprécier de telles fictions, des films de cette qualité sont un plaisir pour les yeux. Michel Serrault a obtenu un César avec ce film, mais en réalité ils le méritaient tous, et avant tout le regretté Claude Sautet qui n’avait pas son pareil pour retranscrire une vision très intimiste de la vie.

Philippe Tesseron
http://www.espaceblog.fr/teletesseron/


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