À 19 heures 55 sur Tempo : ’Jeanne Poisson, Marquise de Pompadour’

Un beau cadeau de Noël

28 décembre 2006

Téléfilm français en 2 parties. Réalisation : Robin Davis. Avec : Hélène de Fougerolles (Jeanne, Marquise de Pompadour), Vincent Perez (Louis XV), Charlotte de Turckheim (la Reine Mère), Damien Jouillerot (le Dauphin).

Par sa légèreté et son intelligence, Jeanne-Antoinette Poisson séduit le Roi Louis XV. Une folle passion les unit bientôt. Pour l’avoir à ses côtés, le monarque l’introduit à la cour et lui donne le titre de Marquise de Pompadour. L’arrivée de la nouvelle venue ne plaît guère au Dauphin et à la reine, qui voudraient limiter son influence. Mais rien n’y fait. L’entourant d’une chaude tendresse, prévenant le moindre de ses désirs, la Marquise de Pompadour sait se rendre indispensable auprès de ce roi qui connaît quelques épisodes dépressifs. Amie des encyclopédistes et des artistes, elle ne ménage pas ses efforts pour égayer l’environnement du roi et lui ouvrir de nouveaux horizons.


Je vais ouvrir cette chronique avec "La Poisson" ! Cette pauvre femme qui n’a été après tout que la plus puissante représentante de la gente féminine sous Louis XV ! Fille d’un écuyer du Duc d’Orléans, Jeanne Poisson a été l’amie des encyclopédistes, ceux qui sont à l’origine des lumières, les précurseurs de la libre-pensée. Mais c’est surtout en tant que confidente et courtisane qu’elle est plus connue. Profitant de sa beauté mais surtout de sa diplomatie, elle a tapé dans l’œil du Roi Louis XV. Vous savez à peu près tous que bien que la polygamie soit interdite en France, les rois ont toujours eu 2 femmes et même plus quelques fois. L’officielle, celle qui était chargée de procréer pour la succession, cette femme-là était bien souvent l’objet de marchandages entre États, et par ailleurs, il y avait les maîtresses, pour les plaisirs et la détente.
Eh oui ! Il n’y avait pas encore de féministes à l’époque pour dénoncer tout cela ! Mais croyez-moi, elles savaient tout de même se défendre, toutes ces dames !

Mais revenons en à Jeanne Poisson. La première chose que fit le roi lorsqu’il est tombé en amour devant la belle, ce fut de la faire Marquise de Pompadour. Avouez que c’est plus facile à porter comme nom ! Contrairement aux autres courtisanes (c’est comme cela que l’on appelle les péripatéticiennes dans le grand monde, c’est plus chic), Madame de Pompadour restera fidèle à son roi jusque-là la mort. Bien plus que fidèle, c’est elle qui dirigera en sous-mains la vie de Louis XV. Elle sera à la fois sa maîtresse, sa confidente, mais aussi celle qui influencera le roi sur toutes les affaires du pays, elle sera officieusement le deuxième personnage de l’Etat. Autant dire qu’elle ne faisait pas l’unanimité autour d’elle ! On pourrait même penser que s’il est vrai que déjà, la Révolution française astiquait ses slogans vengeurs, "La Poisson", bien que détestée, aurait su calmer le jeu et repousser cette grande fête à plus tard !

Ce téléfilm tourné par France2, cela fait un petit moment que nous l’attendions, il était dans la boîte mais pas encore diffusé. Moi, je considère cela comme un très beau cadeau de Noël. N’oubliez pas que c’est la première partie que nous verrons ce soir, le dernier épisode sera diffusé l’année prochaine. Eh oui ! 2007 c’est dans quelques jours !

Pour ceux qui ne sont pas intéressés par les grands moments de l’histoire française et qui ne veulent pas regarder "La Poisson", ce soir sur Tempo, je leur recommande un très bon film d’animation sur Télé Réunion. Il s’agit de "Les Enfants de la pluie". C’est du très bon cinéma d’animation français. Une histoire excellente qui souligne l’humanité et surtout la fraternité entre les peuples. Ne pensez pas toujours que les dessins animés, c’est pour les enfants, car il y a bien des choses à apprendre dans ces histoires.

Ce film d’animation français tient une place tout à fait honorable face aux énormes productions américaines en matière de dessin animé, et bien que le réalisateur, faute de moyens, ait dû réduire le temps de son film, nous sentons l’émotion qui est là, fortement présente dans la plupart des scènes.
Ce qui ressort le plus de cette œuvre, au-delà de l’histoire hautement humaine, c’est le graphisme des dessins qui sont lisses et pas emprunts d’effets surfaits, mais simples, originaux et efficaces dans leurs représentations des héros.


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