Dimanche à 20 heures 10 sur RTL 9 Parabole Réunion : ’Les aventures du capitaine Wyatt’

Un des 4 plus grands westerns du cinéma

29 juillet 2006

Western de Raoul Walsh avec Gary Cooper, Mari Aldon, Richard Webb, Ray Teal, Arthur Hunnicutt...

1840. L’armée des États-Unis tente de réduire les derniers groupes d’Indiens Séminoles vivant en Floride. Pour l’aider, elle fait appel au capitaine Wyatt, qui vit avec son fils et ses domestiques sur une île, parmi les marécages. Wyatt a pour mission de détruire un fort dans lequel les contrebandiers entreposent les armes qu’ils livrent aux Indiens. Renforcé par les marins du lieutenant Tufts, le petit groupe s’enfonce en territoire ennemi, sans rencontrer d’opposition. Après avoir investi le fortin et massacré ses occupants, le capitaine ordonne sa destruction. Leur mission accomplie, les Américains rebroussent chemin après avoir libéré quelques prisonniers, dont une jeune femme, Judy Beckett. Talonné par les Séminoles et dans l’impossibilité à s’embarquer sur le navire qui l’attendait, Wyatt s’enfonce dans les Everglades, infestés de serpents et de caïmans, sous la menace constante des Indiens.

Vous n’en n’avez pas assez de ressasser les résultats des derniers matchs de la Coupe du Monde ? De voir passer en boucle le coup de boule de Zidane ? De voir ces pseudos sportifs à cheval sur leurs bicyclettes, chargés à mort, les shorts criblés de piqûres, qui ressuscitent au lendemain d’une défaillance pour vous avaler plus de 100 kilomètres de côtes, les doigts dans le nez sans presque respirer ? Et bien moi, un petit peu ! Alors je vous propose de regarder du rêve, de l’aventure, je vous propose d’entendre des coups de revolvers qui font tomber les hommes mais qui ne les tuent pas. Pas d’hémoglobine, juste le sentiment qu’il y ait eu mort d’homme, car c’est cela le western.
Lorsque j’étais gosse et que le jeudi je fraudais en allant par la porte arrière du cinéma pour regarder les dernières aventures de mes héros, sitôt la séance terminée, je revivais ces aventures extraordinaires, tout en sachant que tous les morts de cette séance seraient relevés le jeudi d’après, et puis c’était toujours le juste qui gagnait. Alors vous pensez si ça forme un militant de la justice des histoires pareilles ! Vous ai-je déjà dit que j’aimais les westerns ? C’est justement pour cela que je les aime, ça fait oublier que dehors, ce n’est pas terrible, que les assassins ne sont jamais attrapés, que les voleurs bien souvent nous dirigent et que les exploités tombent toujours sous les coups des exploiteurs.
Justement, ce dimanche soir, sur Parabole, les heureux abonnés auront la chance de voir l’un des 4 plus grands Westerns du cinéma. Certains vont me rétorquer que les "films de cow-boys" comme ils disent, "c’est toujours pareil", eh bien détrompez-vous. Que ce soit dans "L’homme qui tua Liberty Valence" qui traite du rapport lâcheté et courage, ou bien dans "Le train sifflera trois fois", qui valut à Gary Cooper les foudres du Maccartisme pour apologie du pacifisme et par conséquent du communisme, bien des films dits de série "B" sont autre chose que des films de "Pan Pan". Et celui que je vous invite à regarder nous raconte la guerre contre les coriaces Séminoles que l’on a trop souvent occultée et qui causa bien plus de soucis à l’armée américaine que celles contre les Apaches et les Sioux.

Philippe Tesseron
http://www.espaceblog.fr/teletesseron/


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