
C’était un 30 juin
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À 20 heures 15 sur Téva, Parabole Réunion et Canal Satellite : ’Juste cause’
24 mars 2006
Film américain de Arnold Glimcher. Avec Sean Connery, Laurence Fishburne, Kate Capshaw, Blair Underwood, Ed Harris...
Bobby Earl, un jeune Noir condamné à mort pour le viol et le meurtre d’une fillette, est-il vraiment coupable ? Paul Armstrong, célèbre avocat farouchement opposé à la peine capitale, croit en son innocence. Il reprend l’enquête et découvre des vices de forme dans l’instruction de son dossier. Mais pour espérer obtenir l’acquittement de son client, Armstrong doit se fier aux troublantes révélations d’un dangereux psychopathe, voisin de prison de Bobby Earl qui prétend connaître le véritable coupable et pouvoir en donner la preuve...
Passer du personnage de James Bond au grand avocat Paul Armstrong, Sir Sean Connery n’en finit pas de nous étonner. Dans "Juste cause", Sean Connery attaque de front les lobbies de la justice américaine. Mais quelle est l’importance de cette histoire ? Est-ce le fait qu’un Noir, une nouvelle fois, soit condamné à mort aux États-Unis, ou est-ce la recherche de la vérité dans un procès ? Il y a 2 manières pour appréhender le film : ou on s’attache au fait qu’en Amérique, on continue à pratiquer la loi du talion qui consiste à perpétrer cet acte barbare qu’est l’exécution capitale, ou on s’intéresse plus particulièrement au déroulement du procès d’un homme qui se dit innocent et qu’un éminent professeur de droit décide de défendre car il croit à cette innocence. Pour ce qui est de la peine de mort, on pourrait disserter pendant des heures et des heures sur ce qui sépare une nation éclairée d’une autre plongée dans l’obscurantisme barbare. Souvenons-nous de ce que dit le poète : "Lorsque le couperet est tombé, le meurtre a changé de côté, ci-gît dans la mémoire un assassin assassiné !". Quant à l’idée première de ce thriller, c’est la preuve de l’innocence d’un Noir qui peut être accusé à tort du crime d’une enfant de 11 ans et une nouvelle fois, c’est la justice américaine qui est prise en défaut, mais c’est aussi l’éternel problème d’une accusation sans preuve tangible, ce qui a pour conséquence le risque de libérer un coupable ou d’exécuter un innocent. Souvenons-nous du magnifique film d’André Cayatte "Le glaive et la balance", où les juges libèrent tous les accusés, laissant ainsi, sans peut-être le vouloir, la populace faire justice en lynchant les coupables et les innocents. Malgré les critiques qui n’ont pas été tendres pour ce film, je considère "Juste cause" comme un film judiciaire essentiel dans les combats que mènent bon nombre d’associations dans le monde pour que les systèmes judiciaires se séparent de leurs vieux démons remontant au moyen-âge, car voyez-vous, selon moi, la justice des hommes n’est pas encore née. Que ce soit en France, en Europe ou partout dans le monde, elle reste à inventer.
Innocent, coupable, qui peut prétendre décider du sort d’un de nos semblables ? Bien-sûr il y a les lois, mais comme le disait le regretté Daniel Balavoine : "Les lois ne font pas les hommes, mais quelques hommes font la loi". C’est là que je me dis que si notre évolution ne nous a pas donnés la science infuse en matière de justice, il est plus que grand temps de se pencher avec sagesse sur une réforme du système judiciaire, et en attendant que la sagesse investisse notre intellect, soyons le plus souvent mesurés dans nos décisions et regardons avec circonspection la populace qui crie avec les loups. L’affaire d’Outreau à elle seule pourrait nous inciter à devenir plus humbles.
En attendant, je vous recommande cet excellent thriller à l’intrigue prenante et qui, j’en suis certain, va laisser plus d’une interrogation sur la Justice en général.
Ph. T.
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