À 20 heures 05 sur Canal Plus Réunion : ’La marche de l’empereur’

Un fabuleux voyage au pays des manchots

24 février 2006

Un film de Luc Jacquet raconté par Romane Bohringer, Charles Berling et Jules Sitruk.

Il était une fois en Antarctique... Dans l’océan, le manchot empereur tient plus du dauphin que de l’oiseau qu’il est pourtant. Puissant, fluide, d’un coup de reins, il jaillit des profondeurs comme une torpille, glisse adroitement sur la glace, se relève et finit par se camper debout sur ses pattes. Devenu marcheur maladroit, l’oiseau est désormais à la merci du moindre obstacle. Quelle raison ou quel destin peut donc bien pousser ce drôle d’oiseau nageur à quitter l’eau glacée où il évolue avec autant de grâce ? Une seule, primordiale, essentielle : la survie de sa propre espèce. Mais dans l’Antarctique, les lieux éligibles sont rares car en hiver, sur la largeur de 100 à 200 km autour du continent, la mer gèle. D’un côté, au Nord : de la glace de mer, l’océan et sa nourriture, de l’autre, au Sud : la banquise, désertique mais stable. Entre les 2, il y a l’empereur qui marche, qui marche à travers des centaines de kilomètres d’hiver et de dangers, qui marche à n’en plus finir entre la nourriture et son petit qui a faim. ’La marche de l’empereur’ raconte cette histoire extraordinaire...

Heureux abonnés de Canal Plus Réunion qui vont ce soir pouvoir regarder un des plus grands films animaliers, mais aussi une magnifique histoire, l’histoire de la vie dans un environnement hostile, "La marche de l’empereur" nous invite à un fabuleux voyage au pays des manchots et de leur lutte quotidienne contre le froid polaire, mais aussi contre les prédateurs, pour manger, pour se reproduire. Le film nous raconte la vie, ou plutôt la survie de ces êtres parfois fragiles et vulnérables, souvent forts et résistants. Entre images somptueuses et musique apaisante, les petits dialogues apportent une touche de fantaisie à l’ensemble, leur poésie rendant le film moins fictif et moins réel à la fois.
Ainsi, nous naviguons entre rêve et réalité. Les prouesses techniques autant qu’artistiques de ce film devraient nous réconcilier avec le documentaire animalier, souvent rébarbatif et ennuyeux, mais depuis quelques temps, des passionnés du cinéma se sont lancés corps et âmes dans ces docu-fictions animaliers. Souvenez vous du "Peuple Migrateur" de Jacques Perrin, qui avait déjà conquis le cœur du public.
Ce soir, ce sera également un grand message écologique que le film réussira à faire passer simplement et sans catastrophisme, ainsi que des notions comme celles de la solidarité, du groupe ou de l’amour, qui ressortent naturellement, sans moralité, en toute pudeur mais avec efficacité.

Ph. T.


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