
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
16 octobre 2003
Nommé Commissaire de la République pour mettre en application à La Réunion le décret du gouvernement provisoire de février 1848 qui abolissait l’esclavage dans les colonies françaises, Sarda Garriga, avec n’en doutons pas, le soutien du gouvernement réactionnaire issu des élections françaises d’avril 1848, a effectivement fort bien rempli sa mission : éviter que la violence intrinsèque au colonialisme et à l’esclavagisme ne se retourne contre les maîtres d’hier, tout en préservant leurs intérêts économiques et la supériorité de leur statut social. « Propriétaires et travailleurs (autrement dit, anciens maîtres et anciens esclaves) ne forment désormais qu’une seule famille dont tous les membres doivent s’entre aider » (proclamation de Sarda "Aux travailleurs", du 20 décembre 1848). On ne pouvait être plus cynique, quand on sait que dans le même temps, le Commissaire de la République prévoyait une indemnisation pour les maîtres au prétexte que l’abolition les aurait spoliés de leurs biens, tout en obligeant les "nouveaux affranchis" devenus citoyens, mais des citoyens de second ordre (au point que le mot "sitoyen" deviendra un mot péjoratif en créole), à signer un contrat de travail chez leur ancien maître devenu leur patron, faute de quoi ils seraient réputés vagabonds et jetés en prison. Et ce, tout en leur demandant d’être patients si leur patron ne pouvait leur verser le salaire dû.
Résultat, les anciens esclaves vont par milliers et au risque de la prison, fuir les habitations où leurs anciens maîtres continuaient pour la plupart à les traiter aussi mal avant qu’après le 20 décembre. Dans leur immense majorité ils vont être marginalisés et souffrir pendant des générations dans la plus affreuse misère physiologique qui soit.
Que les hommages à Sarda n’aient pas manqué à La Réunion (un lycée et de nombreuses rues portent son nom et son portrait est exposé dans de nombreux bâtiments publics) prouve que les descendants des maîtres et leurs affidés ont su reconnaître à leur juste valeur ses talents. Ces hommages qui se veulent consensuels cherchent à occulter les luttes conduites par les esclaves et le refus de la servitude, à travers les révoltes et le marronnage.
Mais pour les descendants des esclaves, grugés par une abolition devenue historiquement inéluctable mais qui n’avait pris en compte que l’intérêt des maîtres, ainsi que pour tous les gens de cœur, un monument de plus en l’honneur de "Sarda Garrigâté" (Danyel Waro) serait, aujourd’hui, un monument de trop.
MARON (Mouvement pour une alternative réunionnaise à l’ordre néolibéral)
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