À 20 heures sur Télé Réunion : ’Lucie Aubrac’

Une histoire authentique

28 septembre 2006

Film français de Claude Berri. Avec Carole Bouquet, Daniel Auteuil, Jean-Roger Milo, Patrice Chéreau, Heino Ferch, Éric Boucher, Jean Martin...

Le 21 juin 1943, à la suite d’une dénonciation, Raymond Samuel (Aubrac dans la clandestinité de la Résistance) est arrêté avec Jean Moulin par la Gestapo. Le seul chef d’accusation étant celui de marché noir, son épouse Lucie n’hésite pas à intimider le procureur, chez lui, exigeant la libération de Raymond avant le 14 Mai, car personne ne les empêchera d’être ensemble ce jour-là, anniversaire de leur première nuit d’amour. Et elle obtient gain de cause...

"Tout ce qu’une femme peut faire pour sauver l’homme qu’elle aime, Lucie Aubrac l’a fait".
Le texte de la bande-annonce de ce film parle de lui-même ! Je ne vais pas vous faire ici le récit de la vie du couple Aubrac et tout particulièrement celui de Lucie. Cela serait tout d’abord très incomplet et pour le moins déplacé, tellement il est difficile de parler de cette femme juste parmi les justes qui n’a pas eu peur de bomber la poitrine devant l’occupant allemand. Elles étaient nombreuses et pourtant seules. Quelques noms de ces femmes sont passés à la postérité. Mais revenons au film que vous pourrez voir ce soir sur Tempo. Tirée de l’histoire authentique de Lucie Aubrac, cette œuvre a le mérite d’être très réaliste. Le couple Carole Bouquet-Daniel Auteuil fonctionne à merveille, ils ont réussi l’exploit difficile de prendre l’apparence des hommes et des femmes de cette période trouble. Ils semblent tout droit sortis d’un album de photos des années 40. En ce sens, Claude Berry a déjà tenu le premier pari du film, mais c’est surtout dans les sentiments et les angoisses que l’on vibre. Quand bien même on sait que Lucie Aubrac a franchi avec héroïsme cette période tumultueuse de notre histoire, on tremble pour elle tout le long du film.
Alors ce soir, ceux qui n’ont jamais vu ce film ou qui sont captivés par ces héros, ces sans grades qui ont fait que la résistance française a pu contrebalancer le collaborationnisme résigné ou non, seront, j’en suis certain, devant leur petit écran.

Ph. T.


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