À 20 heures 05 sur Télé Réunion : ’Adèle et Kamel’

Une histoire teintée d’humanisme et d’espoir

7 novembre 2006

Téléfilm français de Vincent Monnet. Avec : Nadine Alari (Adèle), Aymen Saïdi (Kamel), Hippolyte Girardot (Antoine), Nathalie Corré (Sophie)...

Kamel, un gamin des rues en danger, se fait arrêter pour un vol de scooter. On lui laisse le choix : c’est soit la prison, soit une peine d’intérêt général. Il préfère éviter la première, pensant que la seconde n’est qu’une formalité. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, Adèle que son fils souhaite placer dans un institut spécialisé perd de plus en plus la tête. Kamel, d’abord hostile et rétif, doit s’occuper de la vieille dame solitaire de plus en plus perdue. Il déploie bientôt des trésors d’inventivité pour empêcher l’inéluctable. En s’apprivoisant l’un et l’autre, Adèle et Kamel ne tardent pas à partager des moments de grâce et de joie inoubliables...

Cette semaine télévisuelle va être importante surtout en soirée.
Plusieurs réalisations télévisuelles vont nous accaparer, mais occupons-nous de ce soir. Je vais vous parler d’un grand téléfilm français réalisé en 2005 par Vincent Monnet. Il faut que je vous dise tout de suite que ce film de télévision va très certainement faire couler quelques larmes aux personnes sensibles. Vous savez à quel point je suis attaché aux histoires sociales, surtout lorsqu’elles sont teintées d’humanisme et d’espoir. C’est pour cela que je vous recommande chaudement "Adèle et Kamel". Je sais que ce type de téléfilm est du genre facile et que cela ne peut pas arriver dans la réalité, mais permettez- moi d’en douter, je suis et je resterai toujours un grand rêveur.
Il y a deux sujets dans ce téléfilm : tout d’abord la maladie, mais pas n’importe laquelle, celle qui s’amplifie année après année, une maladie sournoise, et comme toutes les maladies, vicieuse et injuste. Je veux parler de la maladie d’Alzheimer. Le deuxième sujet contenu dans le téléfilm, c’est les peines de substitutions. Comment l’auteur a-t-il pu réunir ces deux faits pour en faire une fiction à ce point humaniste ? En ce qui concerne les peines de substitutions, je trouve que cette mesure judiciaire traitée comme l’a fait le réalisateur donne toute justification aux auteurs de cette loi. "Adèle et Kamel" nous donnent la leçon que la société a besoin de voir. Après avoir été condamné, Kamel se retrouve face à Adèle et se voit dans l’obligation de s’occuper d’une personne qui "perd", par instant, la tête, comme on dit. Mais comme en tout être humain, c’est l’humanisme qui prévaut, et Kamel va nous le prouver. Il va apporter un démenti à ceux qui pensent que l’incarcération est le seul moyen de corriger la destinée d’un homme. Une leçon pour les juges et la police, voilà en substance ce que je ressens pour ce téléfilm.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus