Samedi à 21 heures 35 sur Télé Réunion

"9 semaines et 1 jour"

Au sommaire de la première émission : Patricia Philippe (Réunion), Mawana Slim (Mayotte), Jean-Paul Vigneault (SPM), Pasilio Tu’Auli (Wallis et Futuna),
West Isle (Martinique), Léo Marais (Polynésie), Wayo Wagada (Nouvelle-Calédonie), Negus (Guyane) et Zoul Look (Guadeloupe).

Cette année, la formule évolue. Pour sa première édition, "9 Semaines et 1 Jour" proposait une succession de 9 concerts enregistrés dans les 9 pays
d’Outre-mer. Pour cette nouvelle saison, l’émission joue la carte de la transversalité. Chaque émission donnera l’occasion d’une balade de pays en pays, dans tout l’Outre-mer, aux quatre coins du monde, à la rencontre d’artistes avides de trouver un auditoire qui dépasse les frontières locales.
Pour revenir à ce concours, à La Réunion c’est le groupe "VertzonRoots" qui a décroché la timbale. Non content de gagner les sélections, Monsieur Delaclos s’est payé le luxe de gagner à Paris. Vous me direz, il n’aurait pas gagné s’il n’y avait pas eu le talent derrière. Souvenez-vous, déjà dans les colonnes de “Témoignages”, je vous ai parlé de ce groupe sympathique. Bien entendu je ne manquerai pas de revenir sur cette aventure qui a vu nos compatriotes de "VertzonRoots" triompher aux Francofolies de La Rochelle.

Samedi à 21 heures 15 sur Canal plus à 21 heures 05

"Il était une fois dans l’oued"

Comédie sociale réalisée par Djamel Bensalah avec David Saracino, Julien Courbey, Karina Testa, Marilou Berry...

Enlever résumé en italique si manque de place, ou tout le texte 3
C’est l’histoire, de Johnny Leclerc qui vit dans une cité de banlieue en compagnie de ses amis, beurs pour la plupart. S’il est français et catholique, il se comporte comme un musulman, fait le ramadan, porte une djellaba et ne mange que de la chorba. Il est même persuadé de s’appeler Abdel Bachir et d’être né dans un petit village du bled. Quand son ami Yacine a quelques ennuis avec un caïd local et décide de retourner pour les vacances en Algérie, il saute sur l’occasion pour le suivre et connaître enfin ses “racines”. À peine arrivé sur la côte africaine, Johnny se sent comme chez lui. Mais Yacine, lui, s’oppose à son père qui veut lui arranger son mariage.

La collaboration Franco-algérienne a du bon et va nous permettre d’assister à un film haut en couleurs, très rythmé et surtout magnifiquement bien interprété. Par ces temps où l’on cherche à opposer les humains entre eux, cela fait du bien de rire avec des personnages qui ne se prennent pas réellement au sérieux. C’est pourquoi je vous propose de regarder cette comédie quelque peut décalée, mais qui j’en suis certain, nous fera naître des sentiments un peu plus softs et cette fiction aura donné une bonne claque aux sentiments xénophobes.

Dimanche à 20 heures 05 sur Canal Plus : "Les parrains"

De sympathiques malfrats

Comédie policière réalisée par Frédéric Forestier. Avec : Gérard Lanvin, Gérard Darmon, Jacques Villeret.

Enlever le texte en italique si manque de place
En 1980, quatre malfrats déguisés en pompiers, attaquent une bijouterie de la place Vendôme. Le système de sécurité retient Max, leur chef, à l’intérieur, mais les trois autres parviennent à s’enfuir. Vingt ans plus tard, les complices se sont rangés. Lucien est agent immobilier à Ostende, Henri vend des voitures de luxe en Suisse et Serge vit au Canada. La lettre d’un notaire les ramène à Paris. Ils apprennent que Max est mort en prison mais qu’il a sauvegardé son butin et désire le partager avec ses amis à la condition que ces derniers prennent son fils en charge. Mais le jeune homme n’est pas aussi naïf qu’ils l’avaient imaginé.

De la comédie de mœurs à la comédie policière il n’y a qu’un pas que je vais m’empresser de sauter pour vous parler du très bon film "Les Parrains".
Ils ont une allure sympathique ces malfrats, on serait presque tenté de les aimer. C’est drôle que dans la fiction, on travestit toujours les gangsters en homme dignes et sympathiques et que par ailleurs, lorsqu’une banque est cambriolée dans la réalité, on crie au scandale. Mais l’homme est ainsi fait, il aime jouer et de préférence le rôle de voleur. Dans mon enfance, lorsqu’on voulait jouer aux gendarmes et aux voleurs, on avait toujours du mal à trouver des copains pour faire les gendarmes. Hé oui ! C’est le miracle du cinéma où l’on peut rêver de ce que l’on ne veut pas être dans la réalité.

Dimanche à 0 heures 35 sur Tempo : "Le Panthéon des mémoires noires"

Spéciale 10 mai 2006

Emission de RFO Paris.
Invité  : Christiane Taubira, députée de Guyane Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée Nationale Dany Laferrière, écrivain Théo Klein, avocat et ancien président du CRIF.

Le 10 mai 2006 est la première journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage. La République assume ainsi son histoire.
L’émission tentera d’examiner et de faire l’inventaire des rapports de la République avec ses différentes composantes, et en particulier avec les descendants de la traite négrière. Une visite de ce passé commun à partir de l’acte de naissance de la République (la Révolution française) dans un lieu hautement symbolique : le Panthéon. À la fois écrin, Église laïque et nécropole de grands esprits : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », le Panthéon est l’unité de lieu qui permettra un voyage dans le temps. Emblème de cette République un peu figée, imposante, sûre de ses appuis, il abrite également un symbole de temporalité : le pendule de Foucault.
Sur le plateau, de nombreuses personnalités viendront confronter leurs idées et apporter leurs témoignages et leurs convictions afin d’esquisser le visage de Marianne en 2006. Un magazine conçu comme on raconterait une histoire. Pas une histoire lisse, mais une histoire jalonnée de débats, de doutes et de différends.

À l’occasion de la journée commémorative du 10 mai, RFO a diffusé sur ses antennes RFO et France Ô, une émission spéciale depuis le Panthéon. C’est cette émission qui va nous être proposée ce soir, mais malheureusement fort tard, à croire que cette période de l’histoire ne concerne pas notre île. Enfin je ne vais pas revenir là-dessus, de toutes les façons c’est peine perdue, il font absolument ce qu’ils veulent à RFO Paris, c’est notre lot, notre croix et parfois elle est lourde à porter.

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