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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
26 mai 2023
30% C’est la proportion des mineur·es qui accèdent à des sites pornographiques au moins une fois par mois, selon l’enquête Médiamétrie, commandée par l’ARCOM et publiée aujourd’hui. C’est presque autant que la proportion de majeur·es (37%).
Et l’évolution est nette : en 5 ans, l’exposition des mineur·es aux sites pornographiques à augmenté de 36%, atteignant 2,2 millions de jeunes. Dès 12 ans, 51% des garçons accèdent à des sites pornographiques, contre 53% des hommes tout âge confondu. La pornographie s’est totalement banalisée dès 12 ans, l’âge où un enfant accède à un téléphone portable.
Pourtant, selon une étude scientifique, 88% des films pornographiques contiennent des scènes de violences physique, sexuelle ou verbale non-simulées contre les femmes. La pornographie participe directement à la culture du viol, normalisant les violences sexistes et sexuelles, déshumanisant les femmes et les filles, renforçant la haine sexiste et raciste. Tandis que 165 000 enfants sont violé·es chaque année en France, des centaines de milliers de vidéos sur les plateformes ont dans leur titre des mots comme “fantasme familial”, “daddy”, “teen”, "schoolgirl”, érotisant et banalisant la pédocriminalité.
Par ailleurs, les enfants n’ont pas la maturité psychique nécessaire pour gérer ces images de violences. Lors de la première exposition, souvent involontaire (entre 40% et 70% selon les études), ils et elles découvrent ces images entre fascination et sidération. Selon la psychologue Maria Hernandez, on peut parler de “viol psychique”, tant ces images de violences sont “traumatiques pour des cerveaux encore vierge dans leur développement neuronal, incapable de prendre du recul face aux images observées. ”
Passé le premier choc, les adolescent·es peuvent ensuite s’exposer volontairement à la pornographie, ce qui renforce leurs stéréotypes sexistes, et les empêchent de distinguer violences et sexualité, souffrance et plaisir.
De plus, par un phénomène d’accoutumance et de désensibilisation à la violence, une partie des jeunes vont avoir une consommation compulsive addictive, qui les conduit à visionner des images de plus en plus violentes. Selon l’enquête de Médiamétrie publiée aujourd’hui, 9% des mineur·es et 10% des adultes visionnent des vidéos pornographiques quotidiennement.
Alors que dès 12 ans, l’exposition des mineur.es à la pornographie est presque aussi élevée que celle des adultes, les plateformes pornographique basées à l’étranger, dans des paradis fiscaux, refusent de se conformer à la loi en mettant en place un contrôle d’âge effectif.
Qu’attendons-nous pour nous attaquer à ce problème de santé publique ? Les bénéfices des plateformes comptent-ils plus que la santé psychique et physique des enfants, comptent-ils plus que la nécessaire lutte contre la culture du viol et les violences sexistes et sexuelles dès le plus jeune âge ?
Nous exigeons que le gouvernement fasse enfin appliquer la loi, et fasse bloquer les sites qui ne la respectent pas.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
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Messages
26 mai 2023, 13:48, par Rene
Et quelle responsabilisation des parents qui laissent leurs enfants devant des écrans sans contrôle parental plutôt que de les éduquer ?