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Billet philosophique
24 décembre 2010, par
La Chaire UNESCO de l’Université de La Réunion, dirigée par l’historien Sudel Fuma, a décidé de faire de 2011 ’l’Année d’Élie, un combattant Réunionnais de la liberté’. Pourquoi ? Parce que cette année 2O11 sera celle du 200ème anniversaire de la célèbre révolte des esclaves à Saint-Leu conduite par l’esclave Élie et que cet événement, avec ses suites, fut un des temps les plus forts de la période de l’esclavage à La Réunion. D’ores et déjà soutenue par plusieurs associations culturelles, mais aussi par des collectivités, cette célébration devrait donner lieu à diverses manifestations dans toute l’île au cours de l’année, car elle a une signification réunionnaise et pas seulement saint-leusienne. Mais quel sens et quel contenu allons-nous lui donner ?
Ce 20 décembre 2010, a été célébré le 162ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage dans notre pays. Dans toute l’île, des manifestations artistiques, culturelles et éducatives ont été organisées à cette occasion et l’on ne peut que féliciter tous les responsables et acteurs de ces manifestations, qui ont atteint une grande ampleur. Cela est d’autant plus réjouissant que des militants politiques et culturels ont dû se battre pendant des dizaines d’années pour faire reconnaître par l’État le droit pour les peuples des Outre-mer de célébrer librement, lors d’un jour férié, la fin officielle de ce « crime contre l’humanité » que fut l’esclavage dans les colonies françaises.
Il se trouve que cette édition 2010 de la Fête réunionnaise de la Liberté a eu lieu 15 jours après le 7ème Congrès du P.C.R., qui a été marqué notamment par une forte dénonciation de l’impasse à laquelle conduit le mode de gouvernance dominatrice et de faux développement imposé à notre peuple depuis trois siècles et demi. Le Comité central du Parti, réuni le vendredi 10 décembre, a donc décidé de publier une déclaration exprimant le contenu et le sens que le P.C.R. souhaite plus que jamais donner à la célébration de cet anniversaire.
La Réunion est-elle un pays libre ?
Pour ce parti politique, la meilleure façon de célébrer le 20 Désanm est de « tout faire pour rester fidèles à nos ancêtres marrons et de renforcer la lutte pour la libération de toutes les formes d’oppressions et d’injustices dont souffre notre peuple aujourd’hui ». Autrement dit, si nous sommes toutes et tous heureux de participer à des manifestations festives avec des artistes et des militants culturels à l’occasion du 20 Décembre, cela ne suffit pas.
En effet, le peuple réunionnais est-il réellement un peuple libre ? La Réunion est-elle un pays libre ?
Le peuple réunionnais n’est-il pas prisonnier de l’idéologie dominante dont les "commandeurs" d’aujourd’hui bourrent les cerveaux des citoyens depuis leur enfance ? La Réunion n’est-elle pas soumise à la dictature des profiteurs, qui imposent un partage inégal des revenus, avec la complicité de certains élus et cadres pourris par le fric ?
Un peuple libre et responsable
Fidèles à nos ancêtres marrons et à tous les autres résistants réunionnais, soyons donc avant tout solidaires de nos frères et sœurs victimes de la pauvreté et de toutes les autres formes d’oppressions. Les injustices sociales, les discriminations et les injures racistes, le non-respect de l’égalité des droits en matière judiciaire, les centaines de milliers de Réunionnais emprisonnés dans le chômage, la précarité et l’exclusion, dans l’illettrisme et la pauvreté, le poids écrasant du pouvoir politique parisien qui coupe et tranche l’essentiel des décisions qui nous concernent : tout cela illustre l’absence de liberté qui frappe toujours le peuple réunionnais.
Or, il n’y aura pas de développement durable et solidaire de La Réunion sans un peuple libre et responsable !
Vive donc la liberté de décider et appliquer nous-mêmes les actions spécifiques à mener dans ce sens en matière économique, sociale, culturelle, environnementale et politique !
C’est pourquoi, allons unir nos forces et renforcer sans cesse l’union des Réunionnais dans la lutte de libération de notre peuple pour le respect de ses droits fondamentaux.
Voilà un sens concret et positif que nous pourrions donner à la célébration de "l’Année d’Élie, un combattant Réunionnais de la liberté" : une année de résistance au régime néo-colonial, avec des révoltes légitimes, des soulèvements populaires et des luttes solidaires pour transformer la société réunionnaise en changeant le pouvoir de décision.
Rozé Orlu
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