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Billet philosophique
22 mars 2013
Ici à La Réunion, avons-nous conscience de la nécessité d’avoir une vision réunionnaise de l’éducation ? Et le peuple réunionnais a-t-il le droit de créer un système éducatif adapté à ses besoins spécifiques ? Voilà des questions que l’on peut se poser après l’adoption par les députés — dont celles et ceux de La Réunion —, mardi dernier en première lecture, du projet de loi pour la « refondation de l’école de la République », présenté par le gouvernement. Plusieurs personnalités réunionnaises ont, d’une certaine façon, apporté des réponses très intéressantes et positives à cette problématique essentielle cette semaine. Au-delà des polémiques sur des sujets secondaires soulevées dans le monde éducatif autour de ce projet de loi depuis plusieurs semaines…
Samedi dernier, une conférence-débat a été organisée par le Cercle philosophique réunionnais à la bibliothèque Alain Peters du Moufia sur le thème "Racines et identité. Être Réunionnais". À ce sujet, Radjah Véloupoulé a exposé les nombreuses richesses de la réunionnité et la nécessité de valoriser ses atouts afin de construire notre avenir à la fois sur des bases solides et avec des perspectives enthousiasmantes.
En effet, pour ce consultant en formation et chercheur en philosophie, il est indispensable de reconnaître et de cultiver la spécificité de l’identité réunionnaise, « née il y a 350 ans d’un peuplement unique en son genre dans le monde » , aux racines multiples, bâtie sur l’interculturalité, l’ouverture aux autres et l’unité dans le respect de la diversité. Une des tâches essentielles du système éducatif n’est-elle donc pas de faire connaître le plus possible à tous les élèves ce vivre-ensemble réunionnais et de leur apprendre à l’enrichir sans cesse ?
« R emettre en cause notre projet de société »
Ce mercredi, lors d’une conférence des Amis de l’Université à Saint-Paul, Darmapalah Seethanen a abordé un autre sujet important : "La conscience, la justice et le droit". Il a expliqué pourquoi se multiplient dans le monde les « actes de désobéissance collective » face aux injustices en soulignant pourquoi et comment « remettre en cause notre projet de société ».
L’exposé de ce docteur en physique, vice-président du Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement, ainsi que les échanges avec le public ont montré la nécessité d’apprendre aux élèves de notre pays — comme à tous les citoyens — à prendre conscience qu’il est indispensable de bâtir une société juste, fondée sur le respect du droit et accordant la priorité à l’intérêt général plutôt qu’à celui des plus riches. Cette éducation doit aussi porter sur l’action collective à mener pour construire une société démocratique, où les citoyens prennent eux-mêmes les décisions qui les concernent plutôt qu’un appareil politique au service des classes dominantes.
« Écrire nos propres lois »
Enfin, il est intéressant de tirer des enseignements de la rencontre organisée mercredi matin à l’Université par Sudel Fuma avec le Comité pour le 350ème anniversaire de la naissance du peuple réunionnais. Comme l’a dit l’historien et directeur de la Chaire UNESCO à La Réunion, ce Comité était vraiment « très large et composé de Réunionnais motivés pour toujours mieux faire connaître notre Histoire, réfléchir dessus et construire notre avenir ».
Lors de cette rencontre, le Docteur Gilles Sagodira, de l’Université de La Réunion, a notamment déclaré qu’en nous appuyant sur notre identité et notre unité réunionnaise, nous devons nous-mêmes pouvoir « écrire nos propres lois et nos propres règles de vie » . Cela aussi doit donc être enseigné dans nos écoles, collèges, lycées et à l’université afin de préparer les jeunes Réunionnais à prendre en mains l’avenir de leur pays.
À quand donc une refondation de l’école à La Réunion dans ces trois dimensions, pour la mettre enfin au service du bien commun des Réunionnais et des peuples frères de l’océan Indien ?
Roger Orlu
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