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Billet philosophique
12 février 2016, par
Nous devons être conscients qu’il y a encore un immense travail à accomplir en termes de recherches, d’études et d’éducation pour mieux connaître et faire connaître l’histoire du peuple réunionnais afin d’en tirer les meilleurs enseignements pour construire un avenir libre et responsable de notre pays. Nous venons d’en avoir une nouvelle illustration.
Ce mardi 9 février, une conférence a été organisée par Les Amis de l’Université au Centre culturel Lucet Langenier de Saint-Pierre avec l’historienne Pascale Moignoux sur « l’épopée franc-créole », présentée comme « l’un des épisodes les plus passionnants de l’histoire de La Réunion au 19ème siècle ». Comme cela est dit dans l’annonce de la conférence, « soucieuse d’en appeler à la conscience créole, la mystérieuse Association des Francs-Créoles va défier ouvertement le pouvoir en place et devenir un État dans l’État, porteur d’espoir et d’utopie constructive ».
Les revendications de cette association étaient : « une assemblée représentative élue dotée de réels pouvoirs, la liberté de la presse et la reconnaissance d’une spécificité coloniale ». Conclusion : « Même si les droits des esclaves n’évolueront pas avant 1848, même si le combat franc-créole a pu être jugé timoré dans la fondation de réelles institutions novatrices pour l’île Bourbon, c’est bien grâce à cette même lutte franc-créole qu’une âme et une identité réunionnaises sont nées, se sont consolidées et perdurent actuellement ».
Voilà un éclairage très intéressant, qui mérite d’être connu ; mais un Réunionnais ami de la philo et docteur en histoire de l’université de La Réunion nous a fait part de ses remarques critiques à ce sujet : « Pour moi, l’histoire de ce petit groupe activiste est un non événement historique, n’ayant eu aucune incidence à l’île Bourbon. Ce minable regroupement est d’autant plus détestable qu’il était pour le maintien de l’esclavage, beaucoup de ses membres étant propriétaires d’esclaves ».
Par ailleurs, nous dit-il, « on leur attribue à tort la première occupation officielle du cirque de Salazie. C’est totalement faux. Le cirque, dans ses endroits les plus retirés (Mare à Martin, Bé Cabot…), avait des occupants de longue date (Noirs marrons, Petits Blancs) bien avant ces ridicules francs-créoles (quelques nobliaux zorey opposés à la monarchie libérale de Louis Philippe). Qu’ils aient eu des tendances autonomistes ou indépendantistes importe donc peu, surtout si c’était pour contrecarrer les idées abolitionnistes de l’époque ».
Voilà des échanges de réflexions entre historiens réunionnais qui peuvent notamment alimenter les débats entre nos compatriotes sur la réforme institutionnelle du pays à préparer avec la loi à venir pour l’Égalité réelle dans les Outre-mer. Ces échanges nous amènent par exemple à nous poser la question : c’est quoi être autonomiste réunionnais ? Autrement dit : c’est quoi militer pour la libération de notre peuple, pour sa souveraineté, pour son entrée dans l’ère de la responsabilité ?
Cette démocratie populaire réunionnaise permettra-t-elle notamment aux travailleurs et aux plus pauvres de notre pays d’avoir des pouvoirs de décisions concernant leur vie quotidienne ainsi que leur système socio-économique, fiscal, éducatif, environnemental, coopératif régional et politique ? Nous venons d’avoir une nouvelle illustration de cette problématique ce même mardi lorsque les pompiers du Port ont mené une action militante pour faire respecter leurs droits en termes de caserne décente afin de pouvoir rendre service au mieux à la population. La lutte continue !
Roger Orlu
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