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Billet philosophique
31 mai 2013
Parmi les graves problèmes à résoudre dans notre pays — comme dans la plupart des autres pays du monde —, il y a l’illettrisme, avec plus de 100.000 compatriotes privé(e)s du droit de lire et d’écrire, en raison — notamment — des carences du système éducatif. Mais ce dernier ainsi que les systèmes socio-économique, politique et médiatique qui dominent le peuple réunionnais ont-ils pour priorité la mise en œuvre du développement durable du pays ? Et comment en parle-t-on entre Réunionnais pour répondre de façon positive et responsable à cette question ?
Vendredi et samedi derniers s’est tenu à la Mairie de Saint-Denis un important colloque international, à l’initiative du Rotary Club de La Montagne, sur "La littératie pour prévenir et lutter contre les situations d’illettrisme dans l’océan Indien". Le Comité d’organisation de ce colloque, présidé par Michel Bourgoin, et son Comité scientifique, présidé par le professeur Michel Latchoumanin, ont donné la parole à au moins 25 spécialistes de cette problématique dans les pays de notre région, mais aussi au Brésil, au Québec et en Inde.
Les interventions de ces spécialistes et les échanges avec le public ont apporté des éclairages très intéressants sur les changements fondamentaux à apporter dans notre société afin d’éviter « une aggravation de la situation dans les prochaines années, comme le prédisent certains indicateurs incontestables » , selon l’Agence française de lutte contre l’illettrisme. Et de nombreuses voies ont été tracées pour développer la littératie, qui désigne la capacité d’une personne à lire et à écrire.
Le droit à l’éducation permanente pour tous
Selon le Conseil International d’Éducation des Adultes, la littératie consiste à « apprendre à lire et à écrire (des textes et des chiffres), lire et écrire afin d’apprendre ainsi que développer ces compétences et les utiliser efficacement pour combler des besoins de base » . Pour l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), la littératie est « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités ».
Dans cet esprit, lors du colloque, des intervenants ont notamment recommandé le respect et la valorisation des cultures comme des langues de chaque peuple, sans les opposer aux langues internationales ; d’autres ont défendu le droit à l’éducation permanente pour tous grâce à toutes les formes de solidarités pour fonder une nouvelle société ; d’autres encore ont souligné les manques de moyens utilisés par les décideurs pour former les enseignants et pour faire le lien entre l’apprentissage et l’environnement psychosocial.
« Changer la société par une politique globale »
Dans cet esprit, l’écrivaine, conteuse et formatrice Dominique Dambreville a fait un exposé très pertinent sur « la nécessité de s’interroger collectivement sur les causes avant d’agir isolément sur les effets », « afin de combattre les inégalités des citoyens à l’école, de travailler ensemble pour rendre tous les gens responsables, de changer la société par une politique globale, combattre l’idéologie dominante et défendre le bien commun ». C’est pourquoi la directrice du Centre Culture Lecture du Brûlé a dénoncé « le manque de concertation entre les décideurs, qui doivent se mettre ensemble » .
Mais comment "se mettre ensemble" si l’on refuse ou si l’on est incapable de dialoguer pour essayer de s’entendre sur un projet commun au service de l’intérêt général ? Tous les jours, on constate les dégâts de ces comportements insensés, où de sympathiques échanges d’idées sur un projet partagé sont remplacés par des énervements, des paroles agressives et autres "coups de gueule" qui ne débouchent sur rien de positif ? Alors, comment on se parle pou libèr nout péi ?
Roger Orlu
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