
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Billet philosophique
12 mai 2017, par
Le combat des anti-colonialistes réunionnais pour célébrer l’abolition de l’esclavage dans notre pays le 20 décembre 1848, pour faire reconnaître par l’État français que l’esclavage est un crime contre l’humanité, pour célébrer le vote de la loi du 10 mai 2001 à ce sujet et pour faire respecter le maloya, reconnu comme patrimoine de l’humanité, a duré de nombreuses années. Mais il continue à porter ses fruits, comme l’a montré — malgré ses insuffisances, notamment au niveau éducatif et institutionnel — l’édition 2017 de la célébration du 10 Mai. Quelles leçons retenir de ces côtés positifs ?
Dans plusieurs communes réunionnaises a été célébré le 10 Mai cette année pour cultiver notre mémoire historique, pour tirer des enseignements de la reconnaissance officielle de l’esclavage comme crime contre l’humanité et pour construire ensemble notre avenir sur cette base. Ainsi, il y a eu des expositions intéressantes par exemple à Saint-Paul, à Saint-Denis et à Sainte-Suzanne sur le système esclavagiste, qui a marqué les deux-tiers de notre Histoire et dont il y a encore des traces aujourd’hui dans notre société.
Il y a eu aussi des cérémonies et d’autres actions commémoratives à ce sujet, comme l’inauguration d’une statue en hommage au grand historien réunionnais Sudel Fuma à Sainte-Suzanne et la rando vélo-covoiturage entre Le Port et Saint-Paul devant des lieux de mémoire comme la stèle réunionnaise de la route de l’esclave et de l’engagé dans l’océan Indien. Citons également la marche silencieuse « pou fé pèt la shinn zesklav-la » et le « kabar la mémwar » organisés par plusieurs associations à Saint-Denis ce mercredi.
Lors de ces actions, outre des interventions publiques par des responsables politiques comme Maurice Gironcel le 10 mai pour appeler l’union des Réunionnais dans leur combat pour la liberté et la responsabilité, il faut parler des conférences tenues par des historiens dans le même esprit. On pense par exemple à celle de l’historien Prosper Ève et d’autres chercheurs à Saint-Paul le 6 mai sur divers sujets et à celle du 13 mai à La Possession avec l’association Yambane et l’anthropologue Charlotte Rabesahala sur « le rôle capital de la femme avec les marones dans la résistance contre l’esclavage ».
Nous allons citer enfin la ‘’rencontre-débat’’ du 5 mai à Saint-Denis avec le CRAN Réunion et l’association Rasine Kaf. Romuald Barret y a parlé de « la colonialité de l’être comme séquelle de l’esclavage » et Ghislaine Mithra-Bessière des « termes de la réparation ».
Nous retiendrons de ces échanges que pour le porte-parole du CRAN péi, « la kolonialité du pouvoir — à la base de l’esclavage — est toujours là, notamment sous forme de racisme, d’inégalités, d’infériorisation de nombreux Réunionnais, d’exploitation de nombreux compatriotes et de notre nature par les plus riches ». D’où l’importance, dit-il en citant de nombreux philosophes, « de lutter pour une libération intellectuelle et politique de notre peuple ».
Quant à la présidente de Rasine Kaf, elle a surtout mis l’accent avec raison sur le fait que « pour réparer les violences et barbaries de l’esclavage, il faut continuer à se battre ensemble pour empêcher que l’héritage de ce système passe sous le silence ». C’est pourquoi il est indispensable de s’unir le plus largement possible, sans exclusive, dans le combat pour passer de la colonialité à la responsabilité en faveur d’un développement humain, durable, démocratique et solidaire de notre pays…
Roger Orlu
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)