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Billet philosophique
20 avril 2018, par
Comme on le sait, il y a toujours des enseignements à tirer de notre histoire pour construire un avenir meilleur et donc il est important de la connaître cette histoire. D’où l’importance des échanges très intéressants qui ont eu lieu à ce sujet ces derniers jours dans cet esprit.
Ce fut le cas tout d’abord lors d’une conférence organisée par les Amis de l’Université à Lespas Leconte de Lisle à Saint-Paul le 11 avril avec Pascale Moignoux sur ‘’Les francs-créoles (1830-1833), premiers autonomistes réunionnais ?’’. L’exposé de cette historienne très compétente a vraiment permis de mieux comprendre comment « au début du règne de Louis-Philippe, l’île Bourbon vit l’affrontement des grandes familles possédantes, maîtresses du pouvoir politique, judiciaire et bancaire contre les moyens et petits propriétaires, touchés de plein fouet par la crise économique et soumis à la toute-puissance des précédents ».
Pascale Moignoux a aussi bien expliqué que « soucieuse d’en appeler à la conscience créole, la secrète Association des Francs-Créoles défia ouvertement le pouvoir en place et tenta de créer un État dans l’État, porteur d’espoir et d’utopie constructive. Ses revendications : une assemblée représentative élue, dotée de réels pouvoirs, la liberté de la presse et la reconnaissance d’une spécificité coloniale. Cette association tira en partie sa puissance de la Franc-Maçonnerie à laquelle appartenaient beaucoup de ses membres. Avec le recul que permet l’analyse historique, on peut aujourd’hui considérer que, grâce à la lutte franc-créole, une âme et une identité réunionnaise se consolidèrent en ce début du 19e siècle ».
Comme le dit ‘’Témoignages’’ dans le compte-rendu de la conférence d’André Oraison tenue la veille à l’université sur ‘’Le triptyque institutionnel du sénateur Paul Vergès’’, le renommé juriste et politologue a rappelé que « le statut de DOM n’est pas le remède miracle aux maux qui touchent à des degrés divers les collectivités d’outre-mer ». Il a donc rappelé que pour le PCR, le statu quo n’est plus acceptable et qu’au lancement des Assises des Outre-mer il a appelé à ouvrir une nouvelle page de notre histoire.
Le PCR continuera donc les combats de Paul Vergès sur ces réformes et « le moment est venu pour rassembler ceux qui veulent un nouveau cadre qui passe par la responsabilité des Réunionnais », a rappelé Maurice Gironcel. Et au cours du débat, le secrétaire général du PCR a souligné que « nos propositions ne sont pas à prendre ou à laisser mais à discuter », en renouvelant l’appel aux forces vives à saisir ce moment pour discuter ensemble d’un projet pour La Réunion et de le défendre d’une seule voix auprès du gouvernement.
Dans cet esprit s’est déroulé le 17 avril à l’université un événement exceptionnel avec une rencontre très constructive sur le thème ‘’Regards croisés sur la loi de départementalisation du 19 mars 1946’’, autrement dit sur les suites de la 2e grande étape de notre histoire après l’abolition de l’esclavage le 20 décembre 1848. À cette occasion, quatre personnalités politiques réunionnaises très diverses ont montré des convergences importantes sur l’analyse de la situation dans le pays, les défis à relever et les moyens de s’y consacrer : Wilfrid Bertile, Jack Gauthier, Élie Hoarau et Paul Hoarau.
Les échanges avec le public ont montré aussi à quel point, face aux divisions néfastes de notre peuple, par le dialogue nous pouvons nous unir dans la diversité pour franchir ensemble une nouvelle étape de notre histoire. Voilà une nouvelle preuve que nous pouvons vraiment avoir des ‘’regards croisés’’ pour voir l’avenir dans la même direction et marcher ensemble dans le même sens au service du bien commun de notre peuple.
Roger Orlu
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