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Billet philosophique
17 mars 2017, par
Mais comme l’ont dit plusieurs intervenants lors de cette rencontre, il y a encore un immense travail de recherches à accomplir sur la signification des noms de nos espaces géographiques comme sur les traces archéologiques du maronage. Tout cela pour mieux connaître encore cette période de notre histoire comme aussi celle de l’engagisme avec ses épreuves et mieux les faire connaître aux générations futures.
Pour continuer à réfléchir ensemble sur les enseignements à tirer de notre Histoire, nous vous proposons d’abord aujourd’hui de revenir en quelques mots sur la magnifique conférence tenue le samedi 11 mars dernier par l’universitaire réunionnaise Charlotte Rabesahala sur ‘’Les femmes marones’’. Une rencontre organisée dans le Centre culturel Sudel Fuma de Saint-Paul, où une exposition très importante est à voir jusqu’à la fin de l’année sur le maronage des esclaves à La Réunion et ses traces dans la toponymie du pays.
Lors de cette conférence, Charlotte Rabesahala a notamment évoqué les nombreuses et terribles épreuves vécues par les marones et leurs compagnons de combat pour faire face à la fois à leurs besoins quotidiens (nourriture, boisson, lieu d’hébergement…), à la naissance et au suivi de leurs enfants, aux violences des chasseurs de marons, etc. Elle a bien parlé aussi du courage admirable, extraordinaire dont les esclaves rebelles ont fait preuve pendant ces deux siècles d’esclavage dans le pays pour résister à ce crime contre l’humanité et pour construire une société libre, solidaire.
En tout cas, l’œuvre de ces ancêtres combattants de la liberté a tellement marqué l’espace et la société à La Réunion que « la toponymie réunionnaise est devenue exceptionnelle », selon la chercheuse. Et c’est ce que nous montre sa belle exposition.
C’est pourquoi il était réjouissant d’apprendre de la part de Jean-Cyrille Notter, du Parc National de La Réunion que de nouvelles recherches sont programmées « parce que de nombreux toponymes de marons ont été effacés politiquement ». Autre bonne nouvelle : après la publication récente du livre ‘’Les femmes dans le maronage à l’Île de La Réunion de 1662 à 1848’’ de Marie-Ange Payet, on connaîtra bientôt les résultats des travaux d’Anne-Laure Dijoux dans sa thèse sur le maronage.
En tout cas, une des questions que l’on peut se poser si l’on veut tirer des leçons de cette Histoire pour préparer notre avenir est la suivante : qui détenait le pouvoir à La Réunion à l’époque ? Bien sûr, la monarchie de France avec l’appareil du gouverneur, les maîtres d’esclaves, les chasseurs de marons, la Compagnie des Indes et les autres profiteurs du système colonial.
Aujourd’hui, alors que ce système barbare a été officiellement aboli par la loi Vergès-Lépervanche du 19 mars 1946, kisa i komann nout péi ? C’est pourquoi les 180.000 chômeurs sans droit à l’emploi, la moitié des Réunionnais jetés sous le seuil de pauvreté, les dizaines de milliers de compatriotes mal logés, les 116.000 illettrés, les nombreuses victimes de toutes les pollutions importées, toutes les autres victimes du système néo-colonial, mis en place depuis 71 ans par Paris, et tous les autres Réunionnais solidaires ont raison de se battre pour un rassemblement sans exclusive pour la responsabilité réunionnaise comme condition essentielle d’un développement humain durable du pays.
Roger Orlu
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