
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Billet philosophique
19 juillet 2019, par
Dans cette chronique, nous montrons très souvent à quel point de plus en plus de Réunionnaises et Réunionnais valorisent de diverses façons (culturelles, philosophiques, politiques, etc.) l’identité spécifique de notre peuple et se mobilisent pour la faire respecter. Mais nous devons aussi prendre conscience du poids de l’assimilationisme de La Réunion à la France, qui domine toujours notre pays avec le système néo-colonial en place, qui ne respecte pas les droits de notre nation.
Il y a vingt ans, le 27 novembre 1999, le maire communiste de La Possession a inauguré sur un rond-point situé à l’entrée de la voie de contournement du Port Est une plaque rappelant la « 3e prise de possession de l’Ile Bourbon » en 1649. Par ce geste, Roland Robert a voulu à la fois rappeler d’où vient le nom de cette commune et qu’en novembre 1649 le gouverneur Flacourt, installé à Fort-Dauphin (Madagascar), a donné l’ordre à Roger Le Bourg, capitaine du navire Saint-Laurent, de venir sur l’île pour prendre de nouveau sa possession au nom du roi de France (voir la photo de la plaque abimée).
370 ans après cette prise de possession de La Réunion par le pouvoir monarchique de France pour imposer à son peuple (depuis sa naissance en 1663 avec 10 Malgaches asservis et 2 Français) trois siècles de colonialisme officiel, avec notamment l’esclavage et l’engagisme, on peut se poser la question : kisa i possèd La Réunion zordi ? Autrement dit : notre pays appartient-il aux Réunionnais ? Autres questions possibles : est-ce que le peuple réunionnais est reconnu comme tel par le pouvoir parisien et est-il libre de prendre lui-même toutes les décisions qui concernent son pays, sa vie quotidienne, son avenir et ses liens avec les nations sœurs de l’océan Indien ?
Quand on voit comment est célébré à La Réunion le 14 juillet, non pas comme l’anniversaire de la révolution anti-monarchique de 1789 à Paris mais en tant que ‘’fête nationale de la France’’ dont nous ferions partie, on peut s’interroger sur le poids de l’assimilation. Autre illustration de ce système oppressif : l’obligation par certains organisateurs des Jeux des Iles de l’Océan Indien pour les sportifs réunionnais et mahorais d’afficher le drapeau de la France plutôt que leur drapo péi en plus du drapeau des Jeux.
Or pour de nombreux artistes et militants politiques réunionnais, La Réunion c’est « nout péi, nout nasyon, nout patrie » et, pour faire face à la situation grave du pays, c’est à notre peuple d’assumer ses responsabilités en toute liberté dans le cadre de la République française, de l’Union européenne et de l’Indianocéanie, en instaurant une démocratie populaire réunionnaise. « Asé lèss lé zot désid pou nou ! », comme le chantait Maximin Boyer, co-auteur de ‘’L’hymne La Réunion’’.
Pour aller dans ce sens on peut se demander, à quelques jours de la Journée Mondiale de la Jeunesse célébrée le 12 août, s’il ne faut pas aider la jeunesse réunionnaise à prendre conscience que l’avenir de La Réunion lui appartient et qu’elle doit se préparer à commander son pays. Et que fait le système éducatif à La Réunion pour accomplir cette tâche afin d’éviter les pires catastrophes ?
Roger Orlu
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Mézami, mo bann dalon, mi panss zot i koné zistoir-la é pétète zot néna in linterprétassion.Mwin pou mon prop konte, mi oi sa konm in kékshoz (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)