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Billet philosophique
5 septembre 2014, par
En ce moment, dans le monde médiatico-politique dominant, un des sujets les plus évoqués concerne les rythmes scolaires. Certes, cela peut et même doit faire l’objet de débats (rien n’est tabou !) afin que la réforme mise en œuvre par le gouvernement en France et à La Réunion dans ce domaine depuis un an soit réalisée de façon démocratique ; notamment en concertation avec les parents d’élèves, les enseignants et les autres agents des services scolaires. Mais au-delà de ce problème, n’y a-t-il pas une autre question vraiment fondamentale à se poser concernant l’éducation de la jeunesse réunionnaise ?
De nombreux philosophes ont déjà réfléchi à la question de l’éducation. C’est logique, vu que la philosophie, « l’amour de la sagesse », signifie entre autres l’amour de la connaissance, du savoir-faire, de l’intelligence, du bon-sens etc… D’où l’importance du contenu des programmes éducatifs à l’école, au collège, au lycée, à l’université…
Ainsi, selon J.G. Hibben, « éduquer une personne c’est la mettre en état de faire face à toutes les situations » ; et selon Platon, « l’éducation a pour but de donner au corps et à l’âme toute la beauté et toute la perfection dont ils sont susceptibles ». Nous citerons également Danton, pour qui « après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple » ; et Mark Twain, pour qui « une bonne éducation consiste à concilier le grand bien que vous pensez de vous-même avec le peu de bien que vous pensez des autres ».
Il est donc très important d’enseigner le vivre-ensemble, d’apprendre à lutter contre le racisme, les inégalités, les discriminations, le mépris de l’autre, l’indifférence et donc enseigner le refus de la résignation, cultiver l’esprit critique, la résistance à l’oppression et à l’injustice. Apprendre à analyser la société et à agir pour la transformer dans tous les domaines (socio-économique, culturel, environnemental, politique etc…) doit bien être une tâche essentielle de l’éducation afin de bâtir un développement durable.
Cela signifie également qu’il est nécessaire d’enseigner constamment la responsabilité, l’engagement, la démocratie, les valeurs fondamentales à mettre en œuvre (liberté, égalité, fraternité, solidarité, altruisme plutôt que compétitivité et égocentrisme). Mais qu’en est-il réellement dans les programmes scolaires, au-delà de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul, de la géographie, de l’histoire, de la littérature etc… ?
En tant que Réunionnais, il y a d’autres questions que nous pouvons nous poser à ce sujet. Comme par exemple : est-ce que l’objectif fondamental du système éducatif à La Réunion est de rendre tous les jeunes conscients que bientôt ils seront responsables du développement durable de leur pays et qu’ils doivent s’y préparer notamment par leur formation ? Est-ce que ce système prépare effectivement la jeunesse réunionnaise à diriger son pays de façon libre et responsable, avec une grande compétence et un esprit inventif ? Et quel est le pouvoir de décision du peuple réunionnais à ce sujet ?
Il se trouve que mardi dernier, au Centre Saint Ignace de Saint-Denis, le Père Sylvain Urfer, jésuite et membre du SeFaFi (Observatoire de la vie publique à Madagascar), a présenté le contenu de son dernier livre très intéressant intitulé ‘’Esclavage et libération à Madagascar’’. Et « pour faire face à la décomposition sociale du pays, créée par les séquelles toujours présentes de l’esclavage ancien et les différentes formes d’esclavage moderne dans la Grande Île », il a souligné notamment « le rôle de l’école ». D’où cette question qui mérite vraiment réflexion… et des solutions réunionnaises à La Réunion : kosa i sèrv lékol dan nout péi ?
Roger Orlu
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