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Billet philosophique
14 juin 2013
La semaine dernière aux ’Récréateurs’ de Saint-Denis, la présidente du Cercle Philosophique Réunionnais, Aude-Emmanuelle Hoareau, a animé un ’café-philo’ sur l’art contemporain et notamment sur l’évolution du contenu de la création artistique, du sens de la beauté, etc. au cours des dernières générations. En illustration de ce phénomène très positif, nous vous proposons de lire des extraits d’un entretien publié cette semaine par ’L’Humanité-Dimanche’ avec une jeune comédienne française, qualifiée d’« atypique » par ce journal : Audrey Vernon.
Cette artiste, née à Marseille il y a 33 ans, est devenue célèbre notamment dans ses spectacles intitulés "Comment épouser un milliardaire" et "Marx et Jenny" mais aussi dans de nombreuses manifestations de solidarité avec des travailleurs en lutte pour le respect de leurs droits. En effet, pour Audrey Vernon, « on ne monte pas sur scène pour ne rien dire », car « je n’arrive pas à dissocier mon travail des événements du monde et de la souffrance qui existe ».
« En 10 ans, la pauvreté a explosé à Paris, dit-elle. Souvent, je vois des mères ou des retraités faire les poubelles. Ce n’était pas le cas avant. Aujourd’hui, quelques riches réussissent à posséder 40% de la richesse mondiale. Comment être heureux dans ce monde ? » . Elle ajoute : « Mon unique façon de supporter ces "malédictions" purement humaines est la lutte. Je considère l’époque comme révolutionnaire et je suis heureuse d’en faire partie ».
« Les milliardaires sont des criminels »
Interrogée sur son idée d’écrire et jouer un spectacle sur le célèbre philosophe et militant communiste Karl Marx, Audrey Vernon souligne que « les textes de Marx comme ceux d’Hugo restent incroyablement actuels, avec une bourgeoisie qui exploite et s’enrichit quand la population vit de misère ». Et lorsqu’on l’interroge sur les combats qu’elle mène au côté des travailleurs, elle rappelle que « scinder les consommateurs des producteurs est l’une des meilleures tactiques pour éviter la solidarité. Nous nous devons de les soutenir pour empêcher que les produits soient fabriqués dans des conditions indignes ».
Elle ajoute : « L’accaparement des richesses est du vol. Oui, les milliardaires sont des criminels. Pour accroître leurs marges, des personnes meurent et jamais ils ne seront inquiétés. Les travailleurs en lutte, je les adore, ce sont des héros ! Ils sont seuls face à des milliardaires et à leur armée ».
Audrey Vernon conclut cet entretien en déclarant : « Il faut être fort pour tenir tête à des multinationales qui ont le temps, l’argent et le soutien inconditionnel de l’État. Les salariés en lutte soutiennent les plus découragés. J’ai toujours peur de les décevoir quand je les rencontre ; mais, à chaque fois, je repars avec une incroyable force. Marx a raison : le secret du bonheur est dans la lutte ».
Pas seulement l’art
Lorsqu’on réfléchit aux propos de cette écrivaine et artiste, on mesure l’importance du sens que l’on peut donner à la création littéraire et artistique. Et l’on voit à quel point il est indispensable de se poser la question : l’art c’est pour quoi ? Autrement dit, le métier d’artiste c’est au service de quoi, il est accompli dans quel but et au service de qui ?
Ce genre de questionnement est d’autant plus important que l’humanité en général et notre société réunionnaise en particulier sont confrontées à des problèmes de plus en plus graves, avec les responsabilités que doivent pouvoir assumer chaque citoyenne et citoyen pour relever ces défis. Cela signifie que cette problématique ne concerne pas seulement l’art mais aussi les autres pratiques humaines. Par exemple, l’éducation c’est pour quoi ? La politique c’est pour quoi ? Le journalisme c’est pour quoi ?…
Roger Orlu
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