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Billet philosophique
6 mars 2009, par
Magnifique émission télévisée sur Tempo lundi dernier en fin de soirée ! Dans un documentaire intitulé "Toumaï le dernier ancêtre", des savants racontent une découverte de paléontologues en 2001 dans le désert du Tchad, au centre de l’Afrique : celle du crâne d’un mammifère d’il y a sept millions d’années.
Ce descendant d’un chimpanzé devenu un bipède — il marche debout et non plus à quatre pattes — n’est pas encore classé parmi les hominidés (êtres humains) mais l’évolution de son cerveau est telle que les scientifiques considèrent son groupe et son espèce comme nos ancêtres les plus lointains. Ils donnent au porteur de ce crâne le nom de Toumaï, qui signifie "espoir de vie" en langue tchadienne. (notre photo)
Tout au long de cette enquête, qui confirme bien que nous venons tous du continent africain, les experts expliquent comment Toumaï, ses compagnons et leurs descendants ont pu survivre, évoluer et se déplacer peu à peu à l’Est du berceau de l’humanité, vers l’Éthiopie. C’est là que fut trouvé en 1974 le squelette de Lucy, notre ancêtre australopithèque d’il y a trois millions d’années.
Selon les scientifiques, ces "espoirs de vie" ont pu progresser grâce aux échanges que ces êtres vivants avaient entre eux. Ces échanges leur ont permis de trouver de la nourriture dans les marécages, de récolter des fruits dans les forêts, de se protéger des fauves dans les arbres et de trouver de nouveaux sites pour perpétuer leur espèce.
Au moment où l’espèce humaine est menacée de disparition, en grande partie par ses propres activités qui engendrent notamment le chaos climatique, nous avons peut-être des enseignements à tirer de la vie de Toumaï. D’une manière générale, nous pouvons nous poser la question : qui sommes-nous, d’où venons-nous et comment pouvons-nous continuer à évoluer positivement ?
La cohésion sociale, grâce aux échanges équitables entre des personnes solidaires, n’est-elle pas le meilleur moyen d’assurer la pérennité d’un peuple comme celle d’une espèce et de progresser ?
Suite au billet philosophique du 20 février dernier, intitulé « Un tabou révélateur », où nous souhaitions « un partage équitable des richesses à La Réunion », un lecteur de "Témoignages" a plaidé dans ce sens en poussant un peu plus loin le bouchon : « Entièrement d’accord avec ce qui est dit. Je rajouterai qu’il faudrait que ce genre d’analyse qui semble prendre forme un peu partout et se préciser, puisse déboucher sur la mobilisation du plus grand nombre et la mise en place d’actions concrètes. Irait-on jusqu’à une gouvernance (ou plutôt un contrôle des affaires) par le peuple ? »
Par contre, le 23 février, un syndicaliste faisait circuler sur internet un message reprochant à ce billet de « vouloir opposer fonctionnaires et secteur privé » ; ce qu’il a qualifié de « totalement "malhonnête" dans le contexte actuel », en posant la question : « Y a-t-il là tentative de manipulation du Collectif ? »
Nous laissons nos lecteurs juges de ce point de vue et de ce procès d’intention. Rappelons simplement que nous posions cette question : À La Réunion, où nous souhaitons inventer et bâtir ensemble un nouveau modèle de développement, durable, démocratique et solidaire, avons-nous la volonté et le pouvoir de mettre en place une politique des prix, des revenus et des impôts qui soit cohérente et juste ?
Et nous ajoutions : Si nous voulons être crédibles quand nous prônons une société plus harmonieuse, sommes-nous déterminés à tout changer pour instaurer un partage équitable des richesses dont nous disposons à La Réunion ?
Cela semble correspondre aux aspirations exprimées par le COSPAR. Et plus les organisations syndicales, politiques et associatives de ce collectif réunionnais auront des échanges solidaires sur cet objectif, plus vite elles y parviendront. Voilà notre "espoir de vie", en fidélité à Toumaï… !
Roger Orlu
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Messages
26 mars 2009, 18:05, par helie
Lorsque l’on aborde l’événement de « Lucie », il n’est jamais question des travaux de Jean Rostand, biologiste qui a, pour le moins, semé un doute sérieux sur cette fameuse évolution du singe vers l’homme. Il serait intéressant qu’un autre biologiste révise ses travaux à ce sujet. Selon certaines informations la totalité de ses recherches ont été légué à l’institut de recherches scientifiques de France.
Votre opinion sur ce sujet m’obligerait beaucoup.
helie