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Billet philosophique
14 octobre 2016, par
Nous devons fortement réfléchir au sens de la loi pour l’égalité réelle dans les Outre-mer qui a été votée le 11 octobre dernier par les député-e-s à Paris avant de passer au sénat vers la mi-décembre prochain. En effet, cette loi prétend réaliser d’ici 20 ans dans ces pays le projet d’égalité déjà proclamé officiellement par la loi Vergès-Lépervanche-Césaire-Monnerville du 19 mars 1946 pour les « quatre vieilles colonies » mais qui n’est toujours pas appliqué depuis 70 ans. Qu’en est-il aujourd’hui et ousa nou sava dans les deux décennies à venir avec cette nouvelle loi ?
La dernière édition de la Bibliothèque Médicis sur LCP (La Chaîne Publique) a été consacrée il y a quelques jours à des écrivains ayant consacré des livres à la résistance française anti-nazie et à la répression des communistes lors de la Seconde guerre mondiale : Yannick Grannec, auteure du livre “Le bal mécanique”, Romain Slocombe, auteur de “L’affaire Léon Sadorski”, et Paul Greveillac, auteur du livre “Les âmes rouges”. Et Jean-Pierre Elkabbach, animateur de cette émission télévisée, l’a conclue par cette remarque : « Dans la vie, pour préparer l’avenir, l’essentiel est de savoir résister et de combattre pour la liberté ».
Un combat soutenu par le célèbre chanteur français Jean Ferrat, notamment dans son magnifique chant ‘’La Paix sur Terre’’, où il dénonce « la course au néant » :
« Nous ne voulons plus de guerre
Nous ne voulons plus de sang
Halte aux armes nucléaires
Halte à la course au néant
Devant tous les peuples frères
Qui s’en porteront garants
Déclarons la paix sur terre
Unilatéralement ».
Et pour justifier ce combat pour la paix, Jean Ferrat fait référence aux valeurs cultivées par le peuple français face à toutes les formes d’oppressions et d’injustices, notamment pendant ‘’le siècle des Lumières’’ :
« La force de la France c’est l’esprit des Lumières
Cette petite flamme au cœur du monde entier
Qui éclaire toujours les peuples en colère
En quête de justice et de la liberté ».
Cet ‘’esprit des Lumières’’ est-il inscrit dans la première version de la loi pour l’égalité réelle ? Et que signifie ce concept d’égalité qui figure dans la devise de la République française ? Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale des Nations Unies, ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris, qui déclare dans son article premier : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Et dans les 30 articles de ce texte fondamental, proclamé « comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations », est constamment rappelé le lien entre l’égalité et la liberté.
Dans ces conditions, l’application de l’égalité réelle dans les Outre-mer — cautionnée dans sa première version par une partie des parlementaires — ne peut pas être liée à l’intégration, à l’assimilation et à la soumission à la France par quelques mesurettes socio-économiques positives qui ne remettent pas en cause le système néo-colonial en place depuis 70 ans. L’égalité réelle dans nos pays ne peut pas ne pas être liée à la liberté réelle des peuples dits ultra-marins, qui ont le droit d’être responsables de leur destin dans le cadre d’un partenariat équitable avec la France, l’Union européenne et les peuples frères de leur région en vue d’un co-développement solidaire.
Voilà les perspectives d’avenir que des élu-e-s assisté-e-s de luxe ont mises de côté à Paris ce 11 octobre. Pourtant, dès 1948, Aimé Césaire, le célèbre militant anticolonialiste martiniquais, avait dénoncé « l’assimilation » pratiquée par l’État français, « celle de la matraque et des gardes mobiles »…
Roger Orlu
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