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Billet philosophique
14 août 2015, par
Depuis des siècles, beaucoup de philosophes du monde entier ont mis en avant la liberté et l’égalité en tant que concepts fondamentaux pour bâtir nos sociétés. On peut citer par exemple Sartre, pour qui « la liberté fait le fondement de toutes les essences », et Spinoza, pour qui « l’homme libre désire directement le bien ».
Dans tous les pays, en particulier dans leur domaine socio-économique, on en a la démonstration chaque jour, comme vient de le montrer récemment un documentaire diffusé par La Chaîne Publique sur le problème de l’endettement. Comme l’ont expliqué plusieurs experts dans cette émission, la plupart des dettes ne sont plus contrôlées, les valeurs des monnaies sont dues essentiellement aux spéculateurs, les banques s’enrichissent par les crédits des remboursements et il y a une véritable « dictature des créanciers par rapport aux débiteurs ».
C’est pourquoi, disent ces experts, « le financeur ne doit plus être le maître, nous devons nous en libérer » et « l’argent ne doit plus être un bien privé détenu par de grandes puissances mais un bien public ». Voilà pourquoi il faut mettre en place un co-développement international libre, équitable et solidaire, dont la souveraineté appartient aux peuples.
À La Réunion, de plus en plus de penseurs émettent à ce sujet des réflexions qui vont dans ce sens. Nous allons citer le journaliste Paul Hoarau, qui vient de publier ses propositions pour une autre politique réunionnaise. Pour lui, « les bases indispensables de toute politique efficace et durable sont : des fondamentaux, une gouvernance, un cadre et un cap. L’essence de la politique, c’est cela. (…) Aujourd’hui, la classe politique gère les affaires et les problèmes sur des bases fausses ou inadéquates. On va, on vient, sans savoir toujours où ; on avance, on recule. On tourne en rond ».
Il conclut : « Nous sommes paralysés parce que nous avons conscience, plus ou moins clairement, plus ou moins confusément, que ces bases manquent à la politique actuellement pratiquée. C’est pour cela que nous avons peur du "largage". Et cette peur nous fait passer à côté de notre destin. Nous pourrons rester Français et debout, libres et responsables, nous le serions même davantage, si nous coupions le cordon ombilical qui nous lie encore à la France ».
Après ces réflexions qui prônent la libération du peuple réunionnais, nous passons à la valorisation du concept de l’égalité par Yvan Dejean, secrétaire général du PCR, qui dans un courrier adressé ce 4 août au parlementaire en mission Victorin Lurel fait part de la contribution de son organisation sur les voies et moyens de « marcher réellement vers l’Égalité Réelle ». Cette contribution préconise notamment que « dans une perspective de développement réel, le contenu de la loi envisagée doit conduire à dépasser la logique de l’intégration avec la France, et armer La Réunion pour qu’elle s’intègre également à son environnement géographique », c’est-à-dire l’Indianocéanie.
D’où cette conclusion : « Nous réaffirmons que notre peuple est prêt à s’engager dans une nouvelle époque historique ». Une époque où le respect de la liberté et de l’égalité créera les conditions de la fraternité réunionnaise ; une fraternité internationaliste, ouverte aux peuples voisins de l’Indianocéanie et du monde entier…
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Messages
14 août 2015, 08:39, par Maillot Joseph Luçay
Je ne vois pas trop à quoi correspond le concept de l’égalité réelle .je comprends bien le concept d’égalité de droit qui permet à chacun de réclamer dès sa naissance le droit d’être traité de la même manière que les autres par les services publics qu’ils soient riches ou pauvres . je comprends assez bien le concept d’égalité des chances qui permettent aux services publics de compenser les différences sociales et le handicaps naturels pour que tout le monde puisse prendre le départ de la course sociale avec à peu près les mêmes chances de franchir la ligne d’arrivée s’il n’y pas de tricherie mais qui permettent aussi aux meilleurs de gagner la course en faisant valoir des qualité différentes de celles des autres et par voie de conséquence une certaine supériorité individuelle ou collective. On distingue toujours les gagnants ,et dans les compétitions sportives , il montent sur le podium.
Mais j’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre le concept d’égalité réelle . Est ce que cela signifie que personne ne doit prendre la ligne de départ de la course de la vie avec le moindre avantage par rapport aux autres ? .C’est oublier que la nature nous fait tous différents les uns des autres ; c’est oublier qu’avec le droit de propriété et les droits de succession protégés par la société et reconnu comme un droit fondamental , certains naissent totalement démunis et d’autre avec une cuillère en or ou en argent dans la main.
Une société ou tous les membres seraient égaux réellement est une utopie. Le communisme a bien essayé de la réaliser partout où il a eu droit de cité dans le monde , mais apparemment cela n’a pas marché , il a échoué presque partout où il s’est implanté par la force ou par des élections démocratiques. Et, sauf à vouloir créer une société de clones ou de robots , je ne vois pas comment réaliser une égalité réelle . Il y aura toujours des gens qui seront plus égaux que les autres si vous me permettez cette pointe d’humour . Et si on ne peut pas rallonger les gens je ne vois pas comment on pourrait couper la tête des plus grands ou des plus intelligents pour que tous les concurrents deviennent des égaux.
La République des égaux inspirée à Babeuf à la fin de la période révolutionnaire lui valu sa tête et même si elle a inspirée d’autres personnes , elle restera toujours limitée par la loi de l’évolution qui fait de chaque être vivant un être différent des autres . Mais évidement le droit le plus fondamental de l’homme c’est de corriger les excès de la nature pour améliorer son sort , sans toutefois nier à la nature son droit à la différence .
16 août 2015, 21:42, par titienne
Mi diré osi ente ligotaze politik pafoi, donk i obliz à ou aksep lo pansé dominan ké i fé pa dann lhumanis, là liberté amaré ; kan à légalité mi en parl pa, koman egzisté si oulé kondamné davans solon out pansé ? la fraternité ? ente frére do komba, de litte y ègzist !
oilà mon kosta