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Billet philosophique
9 juin 2017, par
Dans le numéro paru en avril dernier, la revue ‘’Un p’tit mot trois p’tits pas’’ du Centre Saint-Ignace, le Père jésuite Stéphane Nicaise publie un édito avec des pensées très intéressantes sur le sens du vote à l’élection présidentielle française (voire à celui des législatives à venir…). Sans que ce sujet ait été abordé, la question du sens du vote a aussi été d’une certaine façon au cœur du goûter-philo de ce mercredi sur l’importance et le sens du développement durable.
Pour Stéphane Nicaise, qui cite plusieurs fois une déclaration des évêques de France de 2016 pour la présidentielle, « voici le critère essentiel qui doit guider notre choix : ‘’Quel sens y a-t-il à vivre ensemble’’ ? ‘’Quelle reconnaissance, quelle utilité sociale ?’’. Crises économique et sociale ont fini par cacher la crise encore plus grave qui touche la plupart de nos sociétés dites modernes, la ‘’crise de sens’’. Nous pourrons exiger des élus de ‘’retrouver la vraie nature du politique’’ par notre engagement (…). ‘’C’est le travail et la responsabilité de tous’’. Prenons la parole pour échanger avec le plus grand nombre d’entre nous, c’est vital ! ».
Comme cela a été rappelé lors du goûter-philo animé ce 7 juin à la médiathèque Benoîte Boulard du Port par le Cercle Philosophique Réunionnais, la mise en œuvre d’un développement durable est vraiment vitale pour l’humanité. D’où la gravité de la non prise de conscience à la fois des 6 dimensions du développement durable, du caractère vital du développement durable et de notre responsabilité à assumer face à ce problème.
D’où le premier questionnement de cet échange philosophique à ce sujet : quelles sont les 6 dimensions et conditions du développement ‘’durable’’, en sachant que ce concept est traduit en anglais par ‘’soutenable’’ et donc acceptable ? Voici les 6 réponses proposées lors de cette rencontre :
1) la condition économique, avec une économie sociale, solidaire, respectant les droits humains, plutôt qu’une économie soumise à la loi de la concurrence et du profit maximum des classes dominantes qui détiennent les finances.
2) la condition sociale, avec une société équitable et harmonieuse sur le plan du partage des richesses, avec un système social juste en termes de revenus, de coût de la vie, de fiscalité et de respect des droits sociaux de tous les citoyens, notamment les plus pauvres.
3) La condition environnementale, avec une protection de la nature, de la bio-diversité et la suppression de toutes les formes de pollutions qui portent atteinte à l’environnement et à la santé de l’humanité.
4) La condition éducative et culturelle, avec un système éducatif qui respecte le droit à l’éducation et à la formation de tous, qui cultive l’identité du peuple réunionnais, la connaissance de l’histoire, les valeurs de l’humanisme, l’amour de la sagesse, les atouts de l’inter-culturalité.
5) La condition institutionnelle en termes de démocratie, de pouvoir de décision du peuple, de responsabilité des citoyens et notamment des plus pauvres dans la gestion de leur pays.
6) La condition internationale, en termes de co-développement régional et mondial solidaire entre tous les peuples d’une région comme l’Indianocéanie pour nous Réunionnais et du monde entier.
Second questionnement : en quoi le développement durable est-il vital pour l’humanité ? Voir le livre du philosophe Yves Paccalet, ‘’L’humanité disparaîtra, bon débarras !’’. Pour sauver l’humanité, gardons donc en tête les 6 conditions fondamentales du développement durable et humain.
3e questionnement lors de cette rencontre : quelle est notre responsabilité collective et quelle est ma responsabilité personnelle pour mettre en œuvre un développement durable à La Réunion dans tous les domaines ? Kosa nou fé ansanm é kosa mi fé ? Est-ce aux plus riches de continuer à commander la planète ? Asé lès bann profitèr èk ban poluèr é bann asimilatèr komann nout péi ! Voilà le sens que nous pouvons donner à notre vote ce dimanche…
Roger Orlu
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