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Billet philosophique
21 octobre 2016, par
Face à l’apartheid social qui coupe notre pays en deux mondes, face aux oppressions et injustices imposées par l’État français aux Réunionnais les plus pauvres, face au mépris voire à la négation de l’identité spécifique du peuple réunionnais etc…, kosa nou fé ? La réponse nous a été apportée par une jeune militante du mouvement ATD Quart Monde de La Réunion lundi dernier à la célébration réunionnaise de la Journée mondiale du refus de la misère sur le parvis des Droits de l’Homme à Champ-Fleuri (Saint-Denis) : « Alon voir koman nou batay ansanm pou la libérasyon nout péi ! »
Lors de cette célébration, un grand nombre de personnes sont intervenues, notamment lors de l’université populaire animée par Gilberte Moellon, une responsable d’ATD Quart Monde, devant une banderole avec ce message fort : « S’unir pour mettre fin à la pauvreté et à la discrimination, c’est construire un avenir durable pour tous ». Et beaucoup de ces interventions ont plaidé dans le même sens vers le ‘’mèt ansanm’’ face aux diviseurs de notre peuple qui privilégient leurs intérêts personnels au détriment du bien commun.
De nombreuses propositions ont aussi été émises pour lutter contre les causes profondes de la misère, contre les classes dominantes au pouvoir qui profitent du système néo-colonial en place et contre un État qui « fé pa in kont èk nou ». Comme l’a dit Dominique Rivière, membre du Conseil économique, social et environnemental de la République, « sé le nou i mank anou » afin que nous soyons vraiment solidaires dans la lutte pour « mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes » comme le demande l’ONU et pour « que les pouvoirs politiques nous entendent ! ».
Ces valeurs fondamentales ont été évoquées deux jours plus tôt lors d’une conférence tenue par le philosophe réunionnais Radjah Véloupoulé à la bibliothèque Alain Peters du Moufia sur le thème ‘’La créolité à La Réunion : enjeux et perspectives’’, où il a mis en valeur l’interculturalité réunionnaise. En effet, cette interculturalité ainsi que l’identité et la créolité réunionnaise permettent d’affronter la politique assimilationiste et l’alignement sur la culture dominante.
Cela est d’autant plus important, comme l’a dit Radjah Véloupoulé, que « notre société interculturelle se base sur l’échange, la reconnaissance des différences et un dialogue permanent entre les cultures ». Et selon lui, « il faut développer cet esprit de partage, de solidarité, de convivialité, notamment par l’accueil des apports extérieurs pour enrichir l’identité réunionnaise » et « renforcer le processus de la créolisation, qui a une dimension nationale réunionnaise ».
Ce mardi 18 octobre à la médiathèque Benoîte Boulard du Port, on a eu une forte illustration de l’importance de ces convergences de la pensée créole réunionnaise lors d’une conférence organisée par l’EPI (Espace pour Promouvoir l’Interculturel), présidé par Reynolds Michel. À cette occasion, Daniel Lauret, écrivain, ex-enseignant du français et du créole à l’IUFM de Saint-Denis, a présenté l’importance de l’œuvre du premier écrivain créole réunionnais, Louis Héry (1801 – 1856), pour rappeler que « l’école de la réussite passe par le respect de la lang kréol ».
Il a également souligné que « l’intoxication coloniale et le jacobinisme pèsent encore sur la valorisation des atouts de la langue créole à La Réunion » mais que face à ce problème « il vaut mieux être créatif et engagé que pessimiste ». De nombreux intervenants se sont exprimés dans le même sens au cours du débat qui a suivi l’exposé de Daniel Lauret ; d’où cet appel du militant autonomiste
Paul Hoarau : « le problème de fond est notre libération afin de contribuer à la décolonisation de l’Indianocéanie et de son co-développement solidaire ».
Roger Orlu
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