
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Billet philosophique
23 décembre 2016, par
Il y aurait de nombreux enseignements positifs à tirer de la célébration de 2016 de la Fête Réunionnaise de la Liberté pour commémorer l’abolition de l’esclavage dans le pays : son ampleur, la diversité des actions menées à cette occasion dans l’unité culturelle réunionnaise, la culture de la fidélité aux combats de nos ancêtres marrons etc… Nous allons nous concentrer aujourd’hui en quelques lignes sur une autre leçon à tirer de cette célébration.
Parmi les nombreux et graves problèmes à résoudre dans notre société, outre les questions économiques, sociales, environnementales, culturelles, éducatives et institutionnelles, il y a les contradictions à dépasser au niveau de nos relations, contacts, échanges et comportements avec les autres. En effet, face à un défi fondamental auquel nous sommes confrontés — à savoir : renforcer l’union du peuple réunionnais pour conquérir sa responsabilité afin d’assurer le développement durable, solidaire et responsable de notre pays —, comment nous comportons-nous les uns avec les autres ?
Certes, des divergences persistent souvent dans notre peuple en raison des contradictions entre nos classes sociales et des intérêts personnels défendus par certains au détriment du bien commun. Mais comment rassembler toutes les forces de progrès et démocratiques autrement que par le dialogue fraternel en vue de trouver une entente sur un projet partagé pour transformer notre société inégalitaire, irresponsable, soumise et non respectueuse des droits humains de nos concitoyens ?
Lors de nombreuses et diverses actions menées dans le cadre de la célébration du 20 Désanm, un grand nombre d’historiens, artistes et militants culturels ou politiques ont souligné à quel point les combattants anti-esclavagistes ont souvent réussi à unir leurs forces pour résister à ce crime contre l’humanité. Certes, tout au long de notre Histoire comme à l’époque de l’esclavage et de l’engagisme, certains Réunionnais ont été des complices du système colonial et ont à la fois trahi et divisé les victimes de ce système, mais aussi aujourd’hui où ils cherchent avant tout leur intérêt personnel comme les autres profiteurs.
D’où la question : comment faire face à ces comportements égocentristes qui privilégient les ambitions personnelles au détriment de l’intérêt commun ? Puisque l’union est un combat, les militants du rassemblement réunionnais vont dire qu’il faut résister à ces comportements et lutter pour pousser leurs auteurs à se comporter autrement.
Durant ces actions organisées pour le 20 Désanm, plusieurs intervenants ont plaidé en faveur de l’union des Réunionnais pour devenir libres et responsables de mettre en œuvre une politique de développement durable et solidaire. Ce fut le cas par exemple du psychiatre Jean-François Reverzy, qui a organisé au Domaine de Clermont à Saint-Paul une belle cérémonie « à la mémoire des esclaves disparus » et pour « l’abolition perpétuelle de tous les esclavages dans le monde mais aussi dans le cœur de chacun et de tous ».
Cela signifie qu’il faut lutter chaque jour contre les sautes d’humeur, les énervements, les coups de gueule et autres attitudes agressives afin de privilégier le calme, la dialogue, la zénitude, la rationalité et la recherche de l’entente pour le bien commun. Autrement dit, la conquête collective de la responsabilité du peuple réunionnais passe par des comportements responsables…
Roger Orlu
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