
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Billet philosophique
5 décembre 2014, par
« L’hypocrisie des hommes et des femmes consacrés, qui font vœu de pauvreté et qui vivent comme des riches, blesse l’âme des fidèles et fait du tort à l’Église ». C’est par l’affichage de cette déclaration du Pape François le 16 août 2014 en Corée du Sud qu’a commencé la conférence-débat organisée jeudi dernier par l’Association pour la Promotion du Génie Collectif Réunionnais (APGCR) dans le cadre de la célébration réunionnaise de la Journée Mondiale de la Philosophie. Une rencontre consacrée à des réflexions et des échanges très intéressants sur le problème de la lutte contre la pauvreté dans notre pays et dans le monde.
L’UNESCO a proposé que la Journée Mondiale de la Philosophie soit consacrée cette année « à la question primordiale des transformations sociales et du dialogue interculturel ». Une question qui a été largement évoquée lors de cette rencontre organisée la semaine dernière à l’Espace Citoyen de Saint-Paul, où a été rappelée l’importance de l’Appel de l’Ermitage à faire abolir par l’État français l’extrême pauvreté à La Réunion au plus tard le 31 décembre 2015, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement et l’Après 2015 proclamés par les Nations Unies.
À cette occasion a aussi été évoquée cette question : pouvons-nous accepter un système socio-économique et politique qui soumet la moitié du peuple réunionnais à « des minimas sociaux pour en faire des citoyens minimaux » ? Bien sûr que non ; d’où l’importance et l’urgence d’« un traitement politique de la pauvreté et de son élimination par l’égalité, comme condition pour construire la fraternité réunionnaise ».
Mais comment ce « traitement politique de la pauvreté » peut-il être mis en œuvre, quand on connaît à quel point l’argent et l’intérêt personnel pourrissent la société et notamment le pouvoir politique ? Eh bien la réponse à cette question a été fournie de façon très claire par cet appel de l’un des intervenants : « Les pauvres, prenez le pouvoir ! ».
En effet, une réelle solidarité avec les personnes les plus démunies, un partage équitable des richesses et un pouvoir de décision démocratique sont impossibles si les citoyens aux revenus minimaux ne deviennent pas « des citoyens maximaux », c’est à dire pleinement responsables, souverains, libres et responsables. Autrement dit, autant décideurs que les autres, en respectant le principe d’égalité et en abolissant les discriminations socio-économiques en termes de pouvoir de prise de décision.
À ce sujet, quel est le pouvoir de décision du peuple réunionnais pour instaurer librement dans son pays une gouvernance démocratique ? Voilà une autre question qui a été évoquée lors de cette rencontre philosophique, comme lors d’un café-philo le samedi 29 novembre à la médiathèque Aimé Césaire de Sainte-Suzanne sur le thème de ‘’la philosophie comme facteur de transformation de notre société’’.
Et là, le public a clairement exprimé la nécessité de prendre conscience des effets négatifs de la politique assimilationniste dont est victime le peuple réunionnais chaque jour, avec la négation de son identité spécifique. Pour les néo-colonialistes et leurs complices assimilés au pouvoir, il n’y a pas de peuple réunionnais et celui-ci n’a pas le droit de prendre lui-même les décisions qui concernent sa vie quotidienne. C’est pourquoi, comme le chante Maximin Boyer dans ‘’La Rényon ni èm’’, « assé lèss lé zot désid pou nou ; anou osi nou lé kapab tyinbo la klé ».
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