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Billet philosophique
30 novembre 2012, par
Samedi et dimanche dernier à Saint-Denis, le Collectif pour l’Élimination des Violences Intra-Familiales (CEVIF), présidé par Thérèse Baillif, a organisé des actions pour rassembler le maximum de Réunionnaises et Réunionnais autour de cette cause très importante à l’occasion de la Journée internationale contre les violences envers les femmes et les autres personnes. Afin de poursuivre les réflexions constructives suscitées par ces actions unificatrices dans le cadre des engagements anti-violences, nous publions ci-après des extraits des discours prononcés par la présidente du CEVIF à la marche blanche aux flambeaux du samedi à La Trinité et le lendemain lors de la manifestation au Jardin de l’État.
« Notre société est en train d’être gagnée par une gangrène mortifère. Comment pouvons-nous demander à des jeunes qui grandissent dans des foyers où les actes de violence sont quotidiens de réussir à l’école et de bâtir un projet d’avenir ? Ils sont traumatisés, fracassés. Qui en est responsable ? (…)
Dans un monde en crise, impitoyable, où règne en maître la course au pouvoir, à l’argent, aux plaisirs faciles et à toutes les perversions, notre jeunesse affaiblie par les carences intrafamiliales vécues, subies, a-t-elle les moyens, les outils pour s’en sortir ? Dans beaucoup de cas, elle sera à nouveau victime, cette fois de la société qui n’a pas pu mettre en place les dispositifs suffisants et adéquats pour l’aider à se mettre debout, à prendre sa vie en main. (…)
Il est temps, grand temps, que chacun assume son rôle. Les familles d’abord. (…) Mais également l’État, les institutions comme l’Éducation nationale, qui a un rôle important à jouer. (…) Nous ne pouvons plus attendre. La politique concernant la lutte contre les violences envers les femmes ne doit pas être dissociée d’un Plan global où les grands enjeux de notre société seraient abordés et traités, comme les questions d’éducation, de santé, de formation professionnelle, d’emploi et de logement. Tout est dans tout.
Les associations attendent des politiques non pas des critiques sans fondement, mais du soutien, de l’encouragement. L’efficacité et l’intérêt général ne doivent pas être confondus avec des prises de positions partisanes, qui n’apportent absolument aucune solution concrète à la situation.
Plutôt que de critiquer gratuitement, nous devrions unir nos efforts. Tout le monde y gagnerait et il n’y aurait pas tout ce gâchis de temps, d’énergie que déploient les bénévoles à qui je rends hommage, comme aux professionnels qui nous accompagnent et à certains rares politiques qui ont compris qu’il fallait agir et non pas détruire ».
Les pulsions agressives
« Nous devons revenir et au plus vite aux fondamentaux : la réhabilitation des valeurs et principes de base de notre société, le respect, l’acceptation de l’autre dans sa différence, l’apprentissage de l’altérité, entre autres. Les repères qui régulent l’organisation de la vie quotidienne, en s’estompant jusqu’à devenir illisibles, ont laissé une société affaiblie, vulnérable, anémiée, sans résistance et incapable de résister aux coups de boutoir de la crise économique, de la crise sociale, de la crise des valeurs morales. Le résultat est une société en mal-être, démotivée, frustrée, où les pulsions agressives s’auto-nourrissent des insatisfactions et nous laissent abasourdis, horrifiés, face à des drames inconcevables, insupportables. (…)
Je trouve étrange que des politiques, qui sont là pour nous aider et nous sanctionner éventuellement s’il y a dérapage, se permettent de clouer publiquement au pilori des bénévoles, c’est-à-dire des personnes qui donnent de leur temps, de leur argent, de leur cœur, de leur expérience et de leur compétence. La lutte contre les violences et contre les injustices de toutes sortes n’a pas de couleur politique, ni religieuse, ni philosophique. Notre monde serait meilleur si les valeurs qui participent d’un bien-vivre ensemble étaient respectées par tous et par toutes ».
Ce message fort de Thérèse Baillif devrait être écouté et appliqué par celles et ceux qui passent leur temps à diviser le peuple réunionnais, aggravant les violences dont ce peuple est victime, notamment la violence de la misère et des inégalités. Ces divisions ne sont-elles pas d’autres formes de violences ?
Roger Orlu
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