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Billet philosophique
3 avril 2015
Comme promis il y a deux semaines, nous continuons à publier aujourd’hui dans cette chronique des réflexions parues dans la revue ‘’Africultures’’ suite aux attentats tragiques survenus en France en janvier dernier. Voici donc ce vendredi de larges extraits du troisième et dernier de ces textes : celui de l’écrivain Sami Tchak.
Il faut le dire tout de suite : nulle part au monde, il n’y a de liberté sans limites. Disons-le autrement, mieux : sans les limites qui s’imposent à elle, aucune liberté n’a de sens. Car la liberté s’inscrit forcément dans un pacte social, dans nos rapports aux autres, dans nos rapports avec les systèmes de valeurs de notre société, voire de nos sociétés, de ces sociétés qui nous garantissent la part d’importance que nous croyons avoir.
À ce niveau de considérations générales, l’on a déjà tout dit, mais rien n’est encore dit concrètement sur notre rapport personnel à ce que l’on appelle la liberté d’expression, c’est-à-dire la liberté d’assumer sa subjectivité tant au niveau de l’imaginaire, des opinions que de la pensée.
Une chose est sûre : rien, absolument rien, ne nous sauvera de nos propres ténèbres (en tant qu’humanité). Ainsi, pour ne parler que de lui, Hitler a été engendré par l’une des nations où l’esprit se serait placé au plus haut. Et le pays né des Lumières, la France, a étendu sa puissance partout dans la terreur, dans la barbarie.
La vérité c’est que chaque système légitime ses formes de violence envers les autres et qu’il retourne contre lui-même (les violences jihadistes se retournent principalement contre les musulmans, ce sont eux les premières et plus nombreuses victimes d’une forme extrême issue de leur propre doctrine…). La vérité, aussi, c’est que l’événement tragique de ‘’Charlie Hebdo’’ m’a ramené à des questions qui sont toujours au cœur de mon activité, car pour chaque texte, je me pose la question des limites. Jusqu’où je peux me permettre d’aller ?
Cette question centrale renvoie d’abord à des éléments objectifs : si je suis libre, j’ai aussi le devoir de respecter la dignité et la vie privée des autres. En clair, être libre, c’est aussi flirter avec la ligne flottante en nous, celle qui sert de limite, celle qui constitue notre limite à partir des menaces objectives ou que nous avons intériorisées comme telles.
La liberté d’expression, bien qu’elle soit garantie dans certaines nations, est d’autant plus précieuse qu’elle demeure fragile. Lorsque j’écris, j’ai cette conscience, je sais que cette liberté est fragile. Je me demande alors : « Comment aller aussi loin que cela me semble nécessaire pour exprimer ce que j’estime fondamental au cœur de ma subjectivité assumée, sans forcément porter atteinte à des individus, à des instances ?". Répondre à cette question ne suffira jamais, car ce que je considère comme relevant juste de ma liberté peut être toujours perçu comme une atteinte, un crime. Nous l’avons encore constaté le mercredi 7 janvier 2015 en France. Et nous le savons : chaque jour, dans d’autres pays du monde, des femmes et des hommes meurent pour ce qu’ils ont dit, écrit, dessiné.
La liberté d’expression, un acquis précieux dans les nations dites démocratiques, peut être ‘‘très dangereuse », mortelle. Mais nous ne devrions pas la sacrifier sur l’autel de nos peurs. Nous ne devrions pas laisser l’autocensure, inévitable certes, rogner dangereusement l’espace de notre subjectivité créatrice.
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